Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Appel à projets pour l’aménagement de jardins partagés

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er février 2019 1 commentaire

Québec, le 1er février 2019 – À partir du 4 février, la Ville de Québec lancera un appel à projets pour l’aménagement en 2019 de jardins partagés, collectifs ou communautaires. Elle invite donc les organismes et les regroupements de citoyens qui désirent aménager un jardin partagé à présenter un projet afin de profiter du financement du Programme de subvention pour l’aménagement de jardins partagés sur des propriétés non municipales.

« Répondant aux besoins des citoyens, cet appel de projets pour l’aménagement de jardins partagés complète l’offre de services de jardins communautaires de la Ville, a mentionné Mme Émilie Villeneuve, membre du comité exécutif responsable du développement social et de l’habitation. Il permettra à plus de citoyens de profiter d’un jardin ainsi que d’améliorer la sécurité alimentaire, l’accès aux aliments sains et les conditions de vie des personnes en situation de pauvreté et d’isolement social. »

L’aide financière demandée à la Ville pour un projet ne peut excéder 60 % du coût total des dépenses admissibles. Le montant maximal pouvant être attribué à un même projet est de 20 000 $. Les propositions retenues pourront également se prévaloir de services-conseils pour aider au démarrage de leur jardin.

Dépôt de projets
Les regroupements de citoyens ou les organisations désirant déposer une demande devront présenter un projet au plus tard le 15 mars 2019, à 16 h. Celui-ci doit respecter le cadre de référence disponible au ville.quebec.qc.ca dans l’onglet À propos – Programmes et subventions – Sports, loisirs et vie communautaire.

Voir aussi : Message d'intérêt public.

La Ville autorise les potagers en cour avant

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er février 2019 7 commentaires

Québec, le 1er février 2019 – La Ville de Québec annonce la modification de la règlementation concernant les potagers en cour avant afin de favoriser l’agriculture urbaine. Ce changement au Schéma d’aménagement et de développement (SAD) autorise désormais l’agriculture partout à l’intérieur du périmètre d’urbanisation. La modification au Règlement d’harmonisation sur l’urbanisme et les règlements d’arrondissement sur l’urbanisme (R.V.Q. 2752) entrera en vigueur le 9 mars, en prévision de la planification estivale des potagers.

« Par la modification de ce règlement, la Ville souhaite favoriser les initiatives visant à pratiquer l’agriculture en milieu urbain, affirme Mme Marie-Josée Savard, vice-présidente du comité exécutif responsable de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme. Ainsi, nous répondons à des besoins exprimés par les citoyens. Plusieurs projets pourront être réalisés en cour avant, là où il y a parfois plus d’espace et de soleil. »

Cette modification au règlement coïncide avec le lancement de l’appel de projets pour le programme de subvention à l’aménagement de jardins partagés sur des propriétés non municipales.

Nouvelles dispositions proposées
Pour être autorisé, un potager en cour avant devra respecter certaines conditions notamment être à une distance minimale de 0,5 mètre d’un trottoir, d’une bordure de rue, d’une piste cyclable ou d’une ligne latérale de lot.

La superficie autorisée des potagers est établie en fonction de la surface de la cour avant.

· Plus de 300 m2 : la superficie du potager est limitée à 50 %;

· De 100 m2 à 300 m2 : la superficie du potager est limitée à 75 %;

· Moins de 100 m2 : aucune limite de superficie.

Les structures amovibles (tuteurs) pour soutenir les végétaux seront également autorisées du 1er mai au 1er novembre de la même année. La hauteur de ces structures et des plantations ne devra pas excéder 1 mètre sur une distance de 2 mètres mesurée à partir d’un trottoir, d’une bordure de rue ou d’une piste cyclable.

Dans les cas où les potagers seraient en mauvais état ou laissés à l’abandon, la Ville pourra appliquer le Règlement sur les nuisances (R.A.V.Q. 122).

Voir aussi : Message d'intérêt public.

Quebec City’s Disappearing Agricultural Land

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 31 janvier 2019 6 commentaires

Tracy Lindeman
Citylab

In his 65 years, Denis Bédard has watched a city grow up around his Quebec City family farm.

Beauport used to be a rural area home to dozens of vegetable farmers. “There was no urbanization at all,” says Bédard, owner of Ferme Bédard et Blouin. “The 1960s is when it all started.”

That’s when developers began snapping up lands owned by aging farmers. In the decades that followed, Quebec City sprawled into Beauport. More buildings sprang up. Traffic clogged the main street. The number of farms dwindled. But there were always a few holdouts that anchored the area in its agricultural roots, chief among them a congregation of nuns called les Soeurs de la Charité (Sisters of Charity). The sisters owned 500 acres of land that, for more than 100 years, was used primarily for grain and seed production.

That is, until 2014, when the nuns sold their land for an astronomical CDN $39 million (plus $14 million in built-in interest) to Michel Dallaire, a private developer who intends to use part of the land to build 6,500 housing units—many of them single-family homes and townhouses. The city, which is in the process of creating a new urban development plan, has endorsed the Beauport project and is working with Dallaire’s company, Groupe Dallaire, to make it happen.

“That was the trigger,” says Monique Gagnon, spokesperson for Voix Citoyenne (“Citizens’ Voice”), a grassroots advocacy group opposed to housing development on these lands. The city has since used the Dallaire opportunity to request the dezoning of at least 1,000 acres of agricultural land in Beauport and another 400 acres west of the city, in St-Augustin, in order to grow its urban perimeter.

Beauport ‘a hole that must be filled’

Quebec City, metro population 800,000, believes that it will need an additional 28,200 households between now and 2036 if it wants to keep pace with divorce rates and immigration. This oft-cited figure is fundamental to the reasoning for the Beauport project—but it’s only part of the story.

With 382,000 existing housing units, Quebec City actually has an oversupply of housing—particularly condos—which has caused real estate prices to stagnate in recent years. It also has a low birth rate and an aging population. “We’re probably at the end of strong growth, and are probably going toward stagnation or small growth unless there’s massive immigration,” says Érick Rivard, an architect, urban designer, and university professor based in Quebec City.

With a population density of just 608 people per-square-mile, the city also has a notable sprawl problem (for reference, New York City has a density of 27,000 people per-square-mile). The city’s proposed urban development plan looks to maintain this land-use ratio, and it has every incentive to do so. Because the city gets most of its money from property taxes, the more high-value real estate development it greenlights the easier it is to fill its coffers.

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Voir aussi : Agriculture urbaine, Arrondissement Beauport.

Terrains de la Défense nationale: le maire a raison

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 31 janvier 2019 1 commentaire

Gilles Drolet, Auteur de la bande dessinée «Missionnaire en Nouvelle-France, Pierre-Joseph Marie Chaumonot», Anne Sigier, 1989, 2011 (épuisée)

Point de vue
Le Soleil

Qui a raison? Le maire Régis Labeaume qui affirme : «On est chez nous» (Jean-François Néron, Le Soleil, 18 décembre 2018), ou le Grand Chef de la nation huronne-wendat Konrad Sioui qui prétend : «On est en plein corridor de la seigneurie de Sillery. Ici, c’est notre seigneurie, alors on est toujours dans l’optique d’agrandir Wendake à l’intérieur de nos terres ancestrales» (Guylaine Bussière, Ici Radio-Canada, 5 décembre 2018)?

C’est le maire de Québec qui a raison.

La seigneurie de Sillery n’a jamais été destinée ni concédée aux Hurons. Dès le début du texte du roi de France du 13 mars 1651, il y a ces mots : « Afin de rassembler les peuples errants de la Nouvelle-France en certains réduits afin qu’ils soient instruits en la religion chrétienne, nous leur donnons l’étendue d’une lieue de terre le long du grand fleuve Saint-Laurent, sur quatre lieues de profondeur.»

La «réduction» de Sillery était donc destinée aux peuples errants c’est-à-dire aux peuples chasseurs nomades qu’on espérait rendre agriculteurs et sédentaires. En 1637, le père jésuite Paul Le Jeune avait mis ce projet en route, après avoir réalisé la difficulté d’évangéliser les peuples chasseurs nomades qui couraient les forêts.

Les Hurons exclus

Ainsi, dès le départ, le terme «peuples errants» exclut les Hurons, déjà sédentaires et agriculteurs dans leur pays, près du lac Huron en Ontario, et qui avaient des missionnaires chez eux. La seigneurie de Sillery ne leur était donc pas destinée.

Les Hurons de Wendake ont cependant voulu démontrer une présence huronne à la mission de Sillery en 1637 et en 1651, mais cette prétention est insoutenable au plan historique.

S’appuyant sur les Relations des Jésuites, ils affirment dans leur Mémoire présenté le 22 avril 2013 au Conseil du patrimoine culturel du Québec : «En 1637, les Jésuites ont fondé la mission de Sillery où des Hurons-Wendat se sont établis afin de se convertir à la foi chrétienne» (p.5).

Or, il n’y a pas de Hurons à Sillery en 1637, comme l’atteste clairement la Relation de 1643 : «La bourgade de Saint-Joseph, dite de Sillery, est composée de 35 ou 40 familles. Ces familles “arrêtées” [devenues sédentaires] sont composées de deux sortes de personnes, les uns Montagnais, les autres Algonquins» (RJ, Thwaites, 23:302).

Il y a une seule mention de Hurons à Sillery : en 1642-1643, de jeunes Hurons sont envoyés au père Jean de Brébeuf qui est temporairement à Sillery. Or, ils sont logés et nourris tout l’hiver «grâce à la générosité du Gouverneur et des Hospitalières» dont le premier hôpital est tout près de la mission. On écrit qu’ils «n’ont point d’autre lieu de retraite», ou que, «faute de lieu, nous fûmes contraints de les loger avec nos ouvriers» (RJ 24:102-118.184). Il n’y a donc pas de familles huronnes établies à Sillery pour les accueillir. Au printemps, ils s’en retournent dans leur pays.

Le Mémoire de la Nation Huronne prétend également «qu’en 1651 — année de la concession de la seigneurie de Sillery — des Hurons étaient établis à Sillery» (p.7). Mais le père Pierre-Joseph-Marie Chaumonot écrit, à propos des 300 Hurons arrivés à Québec, le 28 juillet 1650, suite aux massacres des Iroquois dans leur pays : «Au printemps 1651, je les conduisis à l’Île d’Orléans » (Autobiographie). Les Hurons sont toujours sédentaires et agriculteurs à l’île, et ils sont déjà chrétiens.

Les Hurons de Wendake opèrent donc un faux déplacement de Hurons à Sillery, pour affirmer que «selon les termes de la concession, ce sont les Hurons-Wendat qui étaient les seigneurs de Sillery» (p.7)!

Le projet du père Le Jeune de transformer des peuples chasseurs en peuples agriculteurs n’a pas réussi. En 1690, il n’y a plus de «peuples errants» à Sillery et les Jésuites redeviennent propriétaires de la seigneurie en 1702.

Le Mémoire de la nation huronne qualifie ainsi cette récupération de la part des Jésuites : «Manœuvres, tractations, spoliation, vol, dépossession, violation, usurpation des droits, malhonnêteté, voracité, injustice.» Les Jésuites ont pourtant accompagné leurs ancêtres dans tous leurs déplacements dans la région de Québec, et ce, pendant 140 ans, de 1650 à 1790!

À propos des terrains de la Défense nationale à Sainte-Foy, les Hurons-Wendat peuvent les convoiter, mais ils ne peuvent les revendiquer au nom d’un droit de propriété comme le fait le Grand Chef Konrad Sioui, appuyé trop rapidement par le député de Louis-Hébert, Joël Lightbound : «La Nation Huronne-Wendat a des revendications historiques , les terrains se trouvant sur l’ancienne seigneurie de Sillery» (Guylaine Bussière, Ici Radio-Canada, 5 décembre 2018).

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Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Histoire.

Des ateliers d’artistes à l’Îlot des Palais

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 31 janvier 2019 Commentaires fermés sur Des ateliers d’artistes à l’Îlot des Palais

Ēlizabeth Fleury
Le Soleil

L’entrepôt du Palais de l’intendant Talon, ce vaste bâtiment patrimonial de l’Îlot des Palais, sera reconverti en espace de travail «collaboratif» pour un «regroupement d’artistes».

Le projet de près de 2 millions $ consiste à réaliser des travaux de mise aux normes et d’aménagement de l’entrepôt construit en 1900 et situé au 19, rue Saint-Nicolas, selon un appel d’offres publié mercredi par la Ville de Québec. Certains travaux toucheront également le 15, Saint-Nicolas, qui abrite le Bureau du développement touristique et des grands événements de la Ville.

Selon le volumineux document publié dans le système électronique d’appel d’offres du gouvernement du Québec, les travaux comprennent notamment la restauration de la maçonnerie, le remplacement des portes et des fenêtres en bois, l’aménagement d’un trottoir dans la cour arrière, le remplacement des systèmes électriques, de ventilation et de chauffage de même que le réaménagement des espaces intérieurs.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou.

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