Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives du mois « janvier, 2020 »

Tramway: le directeur du projet monte au front pour défendre le réseau structurant

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 janvier 2020 14 commentaires

Stéphanie Martin
Journal de Québec

Le directeur de projet du réseau structurant, Daniel Genest, saute dans l’arène pour défendre le projet de tramway-trambus qui va selon lui transformer la capitale pour le mieux.

Dans un geste qui constitue une première, M. Genest a ouvert au Journal les portes du bureau qui dirige les destinées du plus gros projet d’infrastructure de l’histoire de Québec.

Daniel Genest a bien l’intention d’être plus présent et très transparent au cours des prochains mois. L’une des principales responsabilités que lui a confiées le maire Régis Labeaume est de « bien expliquer » le projet et de déboulonner certains «mythes».

Au sujet de la publication la semaine dernière d’un sondage commandé par l’opposition et qui fait baisser l’appui au tramway sous la barre du 50 % (à 46 %),

Daniel Genest estime que l’effritement des appuis est «normal» après «l’effet wow» du début. L’objectif est de maintenir le cap jusqu’en 2026. Il est convaincu que les citoyens découvriront alors les bénéfices d’un réseau structurant en service.

Parmi les détracteurs, il identifie les radios et l’opposition. Il se dit prêt à entamer une discussion avec eux. Mais il prévient que «pour qu’il y ait un dialogue, ça prend de l’écoute des deux parties».

Pour lui, le projet actuel est le meilleur pour Québec. Il comprend l’engouement pour le métro, un mode fiable et confortable. Mais il faut être réaliste, martèle-t-il.

«Est-ce que c’est le projet parfait ? Absolument pas. Il n’y a pas de projet parfait. […] Le métro est une super solution, mais pas dans le monde dans lequel on vit» où il y a des contraintes financières et de temps. Avec le même budget de 3,3 milliards $, on n’aurait que 5 km de métro, pointe-t-il. «Même pas assez pour partir de l’Université Laval et se rendre sur la colline arlementaire.»

«Aux communications, on peut faire mieux», admet-il. L’objectif est de faire valoir les bénéfices du projet à long terme, explique-t-il, au-delà des désagréments de la période de construction. M. Genest compte le faire en étant plus présent auprès du public. «On le fait pour les citoyens. C’est eux qu’il faut convaincre.»

Celui qui est un habitué des grands projets — il a été directeur de la coordination du chantier du nouveau pont Champlain — le compare au Réseau électrique métropolitain, à Montréal. Un projet d’une extrême complexité, qui traverse plusieurs municipalités. Ici, dit-il, on a un projet dans une ville mené par un seul consortium. Et c’est l’occasion non seulement d’ajouter un service de transport collectif, mais également de requalifier complètement la trame urbaine, ce que le REM ne fait pas, plaide-t-il.

Pour ceux qui s’inquiètent des dépassements de coûts, Daniel Genest assure que le maire a été clair là-dessus : le projet doit entrer dans l’enveloppe de 3,3 milliards $. «On a un budget fixe et on fait des choix en cours de route. C’est ma job», martèle-t-il.

Le tramway circulera plus souvent dans le secteur ouest de la ville et au centre-ville que dans la portion à l’est.

Les dernières informations dévoilées l’automne dernier concernant la fréquence du tramway laissaient entendre que les rames circuleraient aux quatre à six minutes. Auparavant, on prévoyait aux trois à cinq minutes. Le directeur du Bureau de projet, Daniel Genest, a révélé au Journal que les études menées au cours des dernières semaines avaient permis de trancher.

Entre le secteur Legendre et le pôle Saint-Roch, aux heures de pointe, les usagers pourront embarquer dans le tramway toutes les quatre minutes.

Pour toute la portion qui reste, et qui circule dans Saint-Roch, Limoilou et jusqu’au terminus Charlesbourg, près de Louis-XIV, les rames passeront toutes les huit minutes.

«On a trouvé la bonne fréquence avec le bon mode qui est le tramway.»

Point d’équilibre

Ces fréquences permettent d’obtenir un point d’équilibre parfait, indique M. Genest. «Quatre minutes nous permettent de répondre à l’achalandage qu’on anticipe dans le réseau. Ça permet aussi d’avoir un peu moins d’impact sur la mobilité, notamment aux carrefours traversants.»

Car un passage toutes les trois minutes aurait eu des impacts plus grands sur la circulation, explique le directeur.

Ces fréquences ont été établies au terme d’analyses très pointues qui ont pris en compte les données d’achalandage planifiées avec un réseau structurant. On regarde les montées et les descentes prévues à chaque station et on essaie de trouver l’équilibre.

«À travers les différents travaux qu’on a faits cet automne, on s’apprête à faire une recommandation très forte en ce sens-là.» Il reviendra au comité de réalisation, formé du maire, de conseillers, de membres indépendants, du directeur général de la Ville et de celui du Réseau de transport de la Capitale, de trancher.

Le comité de réalisation rencontre d’ailleurs le Bureau de projet toutes les semaines.

Pour ce qui est de la plateforme du tramway, qui empêchera les virages à gauche à plusieurs endroits, le directeur de projet assure que le changement d’habitude ne sera «pas dramatique», et dit que ce choix a été fait pour assurer un service fiable et rapide pour les futurs usagers du tramway.

Les citoyens ne seront pas plus à risque, car les véhicules d’urgence pourront se rendre tout aussi rapidement en cas de problème.

«Pour les premiers répondants, la couverture de risque va demeurer la même. Il n’y a aucun risque. C’est juste la façon de se rendre qui va changer.»

Le directeur du projet de réseau structurant, Daniel Genest, est clair: le Phare du Groupe Dallaire n’est plus l’emplacement privilégié pour aménager le pôle d’échanges de Sainte-Foy, et plusieurs scénarios sont à l’étude.

«On regarde toutes les possibilités. […] Il n’y a rien d’exclu», dit-il en entrevue. Le Bureau de projet est «de retour à sa table à dessin». D’autres sites sont désormais à l’étude. M. Genest refuse de dire combien et lesquels. Il précise cependant que cinq scénarios sont sur la table et qu’ils peuvent se réaliser sur un certain nombre de terrains visés.

Le site d’Industrielle Alliance, coin Laurier et de l’Église, apporte un tracé direct, remarque M. Genest, sans s’avancer davantage. Il indique qu’on pourrait aussi faire des économies en éliminant le tunnel de 1 km qui était prévu pour se rendre au Phare. «C’est une considération. Si on coupe tout droit, c’est plus court. Il y a une économie de coût.» Et la Ville préfère être propriétaire de son fonds de terrain, admet le directeur, qui n’exclut pas des acquisitions.

Le concept du pôle ne change pas, souligne-t-il. On tient toujours à ce que les autobus du Réseau de transport de la Capitale, ceux de la Société de transport de Lévis et le tramway convergent au même endroit. Une chose est certaine, les terrains dans le secteur de l’Aquarium sont totalement exclus. La pente ne s’y prête pas, et on veut le pôle dans un milieu habité, explique-t-il.

Le Bureau de projet étudiera la question en fonction de la localisation, l’impact sur les travaux d’ingénierie, les acquisitions, l’impact foncier et les coûts, et formulera une recommandation au comité de réalisation, auquel siègent le maire et ses vice-présidents. Le tout doit être décidé «à court ou moyen terme» puisque le devis technique qui sera envoyé en août pour choisir le consortium qui réalisera le projet devra contenir ces informations-clés.

La suite

Dans les coulisses du tramway Karine Gagnon, Journal de Québec. Un extrait: « Lorsqu’il entend des opposants prétendre que le projet de tramway a été fait sur un bout de « napkin », le directeur Daniel Genest considère que c’est non seulement très insultant mais même presque blessant pour son équipe et lui. « Je trouve ça insultant parce que c’est exactement l’opposé », déplore le directeur, qui près d’un an après son entrée en poste, était de toute évidence très fier de faire visiter le bureau pour la première fois à des représentants d’un média.Fait à noter, Le Journal de Québec est le seul à avoir placé une demande, qui nous a été accordée à un jour d’avis.

Voir aussi : Projet - Tramway.

Nouveau projet: centrale de police. 98 000 000 $

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 janvier 2020 Commentaires fermés sur Nouveau projet: centrale de police. 98 000 000 $

Les informations

Voir aussi : Message d'intérêt public, Québec La cité.

Le prix médian d’une propriété dans la région de Québec atteint 300 000$

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 janvier 2020 Commentaires fermés sur Le prix médian d’une propriété dans la région de Québec atteint 300 000$

Québec Hebdo

Selon la récente Étude sur le prix des maisons de Royal LePage, les valeurs du marché immobilier résidentiel de Québec sont demeurés stables lors du dernier trimestre de l’année 2019. Le prix médian a affiché une légère hausse de 0,2% au 4e trimestre par rapport à la même période en 2018, pour atteindre 299 409$.

En décortiquant par type de propriété, les maisons de plain-pied, le segment s’étant le plus apprécié tout au long de l’année, a enregistré ce trimestre une légère augmentation du prix médian, en hausse de 0,6% d’une année sur l’autre pour atteindre 273 716$. Le segment des maisons à deux étages est lui aussi demeuré stable affichant une très légère hausse de 0,2% du prix médian, pour atteindre 359 786$.

«Le marché a été très actif durant les mois d’octobre et novembre à Québec. Nous attribuons ce regain d’activité lors du 4e trimestre au fait que les prix soient demeurés stables, ce qui a suscité la demande, commente Michèle Fournier, vice-présidente, Royal LePage Inter-Québec. Nous constatons aussi un volume plus important de propriétaires ayant vendu pour emménager en résidence pour personnes âgées. Ces vendeurs sont davantage pressés de notarier pour déménager puisque leur nouveau toit les attend, et ce qui a pour effet d’accélérer les délais de vente sur le marché.»

Le prix des appartements en copropriété a quant à lui reculé légèrement de 0,6% au 4e trimestre 2019 par rapport au même trimestre en 2018, pour atteindre 238 714$. Une baisse qui n’a rien d’alarmant pour Michèle Fournier parce que «les appartements en copropriétés sont actuellement à leur prix plancher. On s’attend à ce que leur prix se stabilise avec des hausses modestes.»

Au chapitre des reventes, les maisons de plain-pied ont observé une hausse de 17,6% ce trimestre comparativement au quatrième trimestre de 2018, alors que les ventes de maisons à deux étages ont crû de 12,1% pendant la même période. Les reventes d’appartements en copropriété ont pour leur part observé une hausse considérable de 36,2% lors du quatrième trimestre de 2019.

Prévisions 2020

Selon la bannière de courtage immobilier Royal Lepage, le marché immobilier de la région de Québec sera grandement influencé par les grands projets de transports comme le tramway et le troisième lien, au cours des prochaines années. Ces infrastructures créeront de la demande pour l’immobilier à Québec et aideront à attirer les familles dans la région.

«Dans le contexte de pénurie de main d’oeuvre, les initiatives de recrutement de travailleurs qualifiés à l’étranger continueront aussi de stimuler l’économie et le marché du travail, mais également d’accroître graduellement les achats immobiliers par des nouveaux arrivants», estime Mme Fournier. Elle appuie ses dires sur les observations d’une étude de Royal LePage sur les nouveaux arrivants publiée en septembre dernier voulant que 28% des nouveaux arrivants à Québec sont actuellement propriétaires de leur résidence.

«Néanmoins, le marché immobilier de Québec devrait se resserrer dans la prochaine année, anticipe Mme Fournier. Nous ne prévoyons pas de hausses de prix fulgurantes, mais nous constatons que le nombre d’inscriptions en vigueur diminue, ce qui devrait faire pression sur les prix. Le marché de la copropriété plus spécifiquement devrait connaître des hausses modestes en 2020.»

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Le communiqué

Voir aussi : Condo, Résidentiel.

Réseau de transport de la Capitale: Emprunt n’excédant pas 36 110 000 $

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 janvier 2020 Commentaires fermés sur Réseau de transport de la Capitale: Emprunt n’excédant pas 36 110 000 $

Les informations

Voir aussi : Transport en commun.

Contribution 2020 de l’agglomération de la Ville de Québec au Réseau de transport de la Capitale.

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 janvier 2020 Commentaires fermés sur Contribution 2020 de l’agglomération de la Ville de Québec au Réseau de transport de la Capitale.

124 381 000 $

Voir aussi : Transport en commun.

Le marché locatif se resserre davantage à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 janvier 2020 Commentaires fermés sur Le marché locatif se resserre davantage à Québec

Québec Hebdo

Le taux d’inoccupation des logements locatifs dans la région Québec a reculé de 3,3% en octobre 2018 à 2,4% en octobre 2019. Ainsi, pour une troisième année consécutive, la croissance de la demande locative a été plus grande que celle de l’offre.

Selon la plus récente Enquête sur les logements locatifs de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), la vigueur de la demande locative dans la région de Québec s’explique par la conjonction de plusieurs facteurs économiques et démographiques. L’analyste principal Nicolas Bernatchez énumère notamment le dynamisme du marché de l’emploi, l’augmentation du solde migratoire et le vieillissement de la population.

«De fait, précise-t-il, la croissance de l’emploi à temps plein dans la région de Québec depuis trois ans a été favorable à la formation de nouveaux ménages et a stimulé la demande d’habitations dans son ensemble. De plus, la proportion de locataires chez les jeunes ménages a augmenté au cours des dernières années, ce qui a contribué à soutenir la demande de logements locatifs.»

Par ailleurs, le dynamisme économique et le faible taux de chômage à Québec sont favorables à l’attraction et à la rétention de nouveaux résidents. À cet égard, le solde migratoire dans la région a été nettement plus élevé au cours des deux dernières années. Or, les nouveaux arrivants sont généralement locataires d’abord, le temps de s’enraciner dans leur nouveau milieu de vie.

«Enfin, souligne M. Bernatchez, l’accélération du vieillissement de la population semble alimenter la demande locative de façon plus marquée. Avec l’arrivée des bébé-boumeurs à la retraite, un nombre croissant de ménages âgés de 65 ans et plus est susceptible d’opter pour la location d’un appartement. Cela s’explique par différentes raisons, dont se libérer de l’entretien d’une propriété, réduire la superficie habitable, ou obtenir certains services.»

Faits saillants

Le marché locatif s’est resserré dans plusieurs secteurs de l’agglomération de Québec, alors que le taux d’inoccupation est demeuré stable sur la Rive-Sud.

Dans l’ensemble, la proportion de logements vacants demeure relativement plus élevée dans les fourchettes supérieures de loyers.

La variation du loyer moyen entre 2018 et 2019 est estimée à 1,9%, une augmentation un peu plus grande que celle enregistrée au cours des dernières années.

Le taux d’inoccupation des copropriétés offertes en location a aussi diminué, pour s’établir à 1,4% en 2019 (2,5% en 2018).

Le taux d’inoccupation dans la région de Québec (2,4%) s’est rapproché de la moyenne provinciale, estimée à 1,8% en 2019.

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Voir aussi : Logement locatif ou social.

Le métro plus approprié que le tramway

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 janvier 2020 28 commentaires

Robert Vandewinkel
Ing. M.SC.
Point de vue
Le Soleil

POINT DE VUE / En réaction aux points de vue de Rémy Normand «L’inaction, une option ?» du mardi 14 janvier et celui de Daniel Genest «Le tramway est la meilleure option pour Québec» du mercredi 15 janvier.

M. Genest, ce 15 janvier, nous certifie que le tramway est la seule solution pour Québec en reprenant les conclusions du rapport de Systra sur la comparaison des modes de transport. Rapport dont les conclusions sont erronées!

D’abord, le rapport évacue le fait que le tramway mis de l’avant par l’administration Labeaume coûtera 102 millions $ le km (sans considérer les frais additionnels encourus par le pôle d’échange de Sainte-Foy et donc largement plus dispendieux que les 25 à 45 millions $ le km annoncés dans l’exposé générique de Systra. Considérant l’estimation de 100 à 200 millions $ le km pour le métro, le coût annoncé par la ville pour le tramway se trouve dans la fourchette de coûts du métro! Rappelons que la Ville prévoit 150 millions $ pour les sections souterraines de son projet.

Ensuite, la fameuse révision des professeurs du HEC qui prétendent (sans qualification des chiffres) que le métro coûte 785 millions $ le km. Comme le projet de la ville compte 3,5 km d’un réseau de tramway souterrain (un court métro, comme nous le rappelait monsieur Normand!), sur la base de cette estimation gonflée, il manquerait plus de 2,2 milliards $ au budget de la Ville pour réaliser le projet. Cette considération n’est pas rapportée par messieurs Normand et Genest. On ne se sait pas non plus comment ils iront chercher ces sommes supplémentaires.

Finalement, le rapport mentionne qu’un métro comparable à celui de Montréal est disproportionné pour la ville de Québec, on peut l’admettre. Cependant, le rapport stipule (en page 56) : «Qu’un métro de deux voitures de capacité de 150 passagers (300 passagers) avec la fréquence de quatre minutes est «optimal» Messieurs Normand et Genest ignorent cette conclusion spécifique portant sur le métro, mise à l’écart par Systra et pourtant primordiale dans l’élaboration des conclusions finales du rapport. Comment a-t-on pu ignorer cet énoncé? Franchement, ça tient de l’erreur du débutant dont le but unique est de prouver son point à tout prix.

Aucune considération n’est donnée, dans le rapport de Systra, au cycle de vie des infrastructures. Pourtant aspect important quand l’administration veut justifier l’augmentation des coûts pour sa centrale de police, mais totalement ignorée pour l’investissement de 3.3 milliards $ ! Pour information, les durées de vie sont de 25 à 30 ans pour le tramway, et plus de 100 ans pour le métro!

Quant au rapport sur l’achalandage, monsieur Normand prétend retirer avec son tramway l’équivalent en passagers de onze voies de circulation! Il faudra qu’il nous explique comment il arrive à ces conclusions: onze voies représentent, à saturation, 16 500 automobiles, donc 20 625 passagers par heure. Cependant, le tramway aux quatre minutes ne peut qu’accueillir 7800 passagers par heure (deux directions). Mathématiquement, l’affirmation de monsieur Normand n’a aucun sens! Comment agglomérera-t-on 21 000 individus dans un espace prévu pour 7 800 ?

La question demeure donc entière: tramway ou métro. Pour le moment, et à la lecture sérieuse des rapports émis par la Ville, le métro semble le plus approprié pour Québec considérant les coûts annoncés pour le tramway, la météo particulière de Québec, les encombrements qui seront créés par le projet de la mairie, la congestion routière qui en découlera, les impacts environnementaux mitigés que le tramway apportera, l’acceptation sociale en décroissance, etc.

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Voir aussi : Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.

Un «croissant fertile» autour de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 janvier 2020 4 commentaires

François Bourque
Le Soleil

CHRONIQUE / La zone d’influence de la région de Québec continue de s’étendre. La tache d’huile atteint maintenant Saint-­Vallier de Bellechasse, Saint-Isidore de Beauce et Issoudun sur la Rive-Sud.

Du côté nord, on parle de Donnacona, Cap-Santé, Saint-Basile et Saint-Raymond-de-Portneuf à près de 50 km du centre-ville. Seuls les frontières «naturelles» du parc des Laurentides et les reliefs de Charlevoix ont empêché la zone d’influence de s’étendre aussi vers le nord et vers l’est.

On compte désormais 25 villes de la «lointaine» couronne où plus de 30 % de la population active se déplace vers la Communauté métropolitaine de Québec (CMQ) pour travailler, notamment à Québec et Lévis. C’est ainsi que se définit une «zone d’influence».

Dans plusieurs cas, cela va bien au-delà des 30 % et dépasse même 50 % (Saint-Henri, Saint-Antoine-de-Tilly, Neuville, etc.)

Au rythme où vont les choses, d’autres vont s’ajouter à ce «croissant fertile». L’expression est de Denis Jean, directeur général adjoint de l’aménagement du territoire à la CMQ.

C’est sans parler de «l’étalement» qui se poursuit sur le territoire des 28 villes de la CMQ.

Au début décembre, le maire de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, Pierre Dolbec, est revenu à la charge pour obtenir une école secondaire complète pour ses 8000 résidents.

Il a expliqué que les élèves des niveaux 3 à 5 doivent actuellement être transportés vers l’école La Camaradière, dans Duberger. Un trajet de plus de 30 km chaque matin et autant le soir sur des routes de plus en plus encombrées.

M. Dolbec plaide aussi qu’un projet de développement résidentiel amènera bientôt 900 nouvelles portes dans sa ville.

On peut comprendre les parents, les jeunes et le maire de souhaiter leur propre école secondaire. Je voudrais la même chose.

Mais on est ici dans une illustration presque caricaturale de ce qu’est l’étalement urbain : on s’éloigne du centre et des emplois pour profiter de la nature, de prix accessibles pour les maisons et de taxes moindres; puis on se met à demander les mêmes services qu’en ville. École, CLSC ou hôpital, salle de spectacle, équipements de loisir et communautaires, etc.

Immanquablement, on demandera aussi de meilleures routes pour aller en ville. Peut-être un troisième lien.

Je ne blâme pas les citoyens qui, individuellement, font le choix de la périphérie et souhaitent améliorer leur sort.

Voici cependant près de 40 ans que les pouvoirs publics disent vouloir cesser d’occuper le territoire de cette façon sans que rien ne change.

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Voir aussi : Étalement urbain.

Tendances démographiques : le 3e lien jugé inutile

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 janvier 2020 6 commentaires

Olivier Lemieux
Radio-Canada

Les tendances démographiques de la grande région de Québec ne justifient pas la construction d’un 3e lien, estime le Conseil régional de l’environnement (CRE) de la Capitale-Nationale, qui demande au gouvernement Legault de renoncer au projet.

Selon des chiffres obtenus de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ), la Rive-Sud de la région métropolitaine de recensement (RMR) de Québec va perdre 8000 personnes âgées entre 20 et 64 ans d’ici 20 ans.

À l’opposé, 24 000 personnes âgées de 65 ans et plus s’ajouteront sur la même période.

Du côté de la Rive-Nord, l’ISQ prévoit que 550 résidents viendront gonfler les rangs des 20 à 64 ans, mais que 70 000 personnes s’ajouteront au plus de 65 ans.

(…)

Pour l’architecte et designer urbain Érick Rivard, il faut prendre le projet de 3e lien pour ce qu’il est : un outil de développement immobilier.

Selon lui, l’impact positif d’un tunnel sous-fluvial sur la congestion routière est loin d’être assuré, mais sa construction stimulera assurément les investissements dans l’est du territoire de Lévis, beaucoup moins Dans un contexte de vieillissement de la population, Érick Rivard croit qu’il s’agit d’une erreur.

« Les nouveaux milieux bâtis ne vont pas pouvoir répondre aux besoins d’une population vieillissante, explique-t-il. Ces gens-là veulent être près des services, des hôpitaux et des centres commerciaux. »

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3e lien-démographie.Version longue et annexes

Voir aussi : Projet - Troisième lien.

Les travaux au marché public de Ste-Foy

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 janvier 2020 Commentaires fermés sur Les travaux au marché public de Ste-Foy

Source: Page Facebook du Marché. Et merci à un fidèle lecteur de Québec Urbain

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Commercial.