David Rémillard
Radio-Canada
L’historienne Catherine Ferland trouve inacceptable la disparition de la Villa Livernois, dimanche, en raison d’un incendie. Elle demande une meilleure préservation des bâtiments à valeur historique.
C’est quand même inouï qu’en 2019, on ne se donne pas les moyens de mieux préserver notre patrimoine ici au Québec […] On est à peine capable de conserver des bâtiments qui ont 100 ans, 200 ans. C’est inacceptable.
Mme Ferland soutenait le groupe de citoyens Sauvons la Villa Livernois et a déjà œuvré au sein de la Société d’histoire Les Rivières.
Elle s’est déplacée sur le terrain de la résidence du boulevard Masson, dimanche, pour voir ce qui restait du bâtiment centenaire touché par un incendie.
« La Villa Livernois, c’est un des rares exemplaires de l’architecture néo-Renaissance italienne à Québec », a-t-elle rappelé. « Je devrais dire était, puisque c’est un patrimoine qui vient de s’éteindre ».
Ce nouveau cas n’est pas sans lui rappeler celui de l’église Saint-Cœur-de-Marie, sur la Grande Allée. Tout comme l’église en cours de démolition, la Villa a été acquise par un promoteur immobilier avant d’être laissée à l’abandon pendant plusieurs années.
Ce qui est important dans ce dossier, c’est de voir à quel point on ne s’occupe pas bien de notre patrimoine au Québec et à Québec, a-t-elle tranché.
La suite
Un billet précédent pour un projet d’un immeuble de 40 logements sur le site de la Villa Livernois
Un article de l’historienne Catherine Ferland sur la Villa Livernois
Incendie à la Villa Livernois: la Ville de Québec refuse un quelconque blâme Taïeb Moalla (Journal de Québec)