Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Qualité et milieu de vie Â»

La Sibérie à l’heure du pétrole

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 juin 2008 1 commentaire

Wikipédia.

On parle beaucoup de Dubaï, Macao; des nouvelles villes chinoises… Mais laissez-moi vous dire que je suis tout aussi renversé par ce qui se passe en Sibérie, notamment à Khanty-Mansiïsk (image ci-haut).

L’architecture stalinienne fait maintenant partie du folklore, dans ce coin du monde…

Source: Radio-Canada (Le Téléjournal), 26 juin 2008.

À des années-lumière du goulag, en plein milieu de la taïga, dans un coin qu’on surnomme le Koweït russe, des hôpitaux ultramodernes, des écoles modèles et des musées prestigieux ont poussé, en quelques années. Grande comme la France, cette région, qui recèle 60 % des réserves d’or noir de Russie, vit un véritable boom économique. Visite de sa capitale, Khanty-Mansyisk.

Le reportage télé (env. 7 min.). À consulter aussi, entre autres billets: Des exemples d’architecture qui font rêver, chez nos amis de France…

Voir aussi : Architecture urbaine, Qualité et milieu de vie, S'inspirer d'ailleurs.

100 M $ pour les loisirs dans l’est de la ville

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 juin 2008 9 commentaires

Source: Claude Vaillancourt, Le Soleil,

(…) Cela se traduira, si tout marche comme prévu, par la construction d’un nouvel aréna (deux patinoires) à l’arrière de la bibliothèque Étienne-Parent, sur la rue Clémenceau, et par l’agrandissement de celle-ci, à la même taille que la bibliothèque de Charlesbourg.

Une fois accomplie, la mise en service du nouvel amphithéâtre sportif de la rue Clémenceau, l’aréna Gilles-Tremblay, sur l’avenue Larue, sera démoli et le terrain vendu à des promoteurs pour des fins de construction résidentielle ou commerciale. (…)

L’aréna de Giffard, sur la rue Cambronne, sera pour sa part transformé pour accueillir un stade de soccer intérieur à sept joueurs. (…)

Un deuxième scénario est envisagé pour satisfaire pleinement l’Association de soccer de Beauport, soit la construction d’un stade de soccer à onze joueurs par un promoteur privé, ce qui, cependant, est encore loin d’être fait. (…)

Enfin, les institutions scolaires seront aussi mises à profit dans les plans de l’administration Labeaume puisque l’école Saint-Jean-Eudes, sur l’avenue Bourg-Royal, envisage un vaste projet d’infrastructures sportives sur ses terrains, soit l’aménagement d’un terrain de football synthétique et de deux terrains de pratique, tous reconvertibles en surfaces de soccer. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Sept arénas rénovés pour 25 millions $.

Voir aussi : Commercial, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

TQS: Labeaume déçu de la décision du CRTC

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 juin 2008 1 commentaire

Source: Pierre Pelchat, Le Soleil, 27 juin 2008.

Le maire de Québec, Régis Labeaume, s’est dit amèrement déçu de la décision du CRTC d’approuver l’acquisition du réseau de télévision TQS par Remstar et de renouveler les licences des stations jusqu’en 2015.

«C’est déplorable. Je ne comprends pas. C’est un précédent très dangereux de permettre à un propriétaire d’un réseau de télévision de réduire la taille des salles de nouvelles. Avec cette décision, TQS-Québec va devenir une boîte aux lettres de TQS-Montréal», a-t-il commenté. (…)

La suite. À consulter, entre autres billet: Labeaume rejette Remstar.

Voir aussi : Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

« Du logement, pas des chambres d’hôtel! »

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 juin 2008 22 commentaires

À la suggestion du Comité populaire Saint-Jean-Baptiste, je me permets de publier ce texte.

Finalement, ma position (la mienne, pas celle de QU!) se rapproche passablement de celle du Comité, telle que je l’ai exprimée dans le précédent billet. Bref, assez le « tataouinage », et comme citoyen de Limoilou, je me dois de prôner avant tout la qualité de vie dans les quartiers centraux pour ceux et celles qui ont fait le choix de s’y installer.

Maintenant, allez-y, tirez-moi des tomates! ;-)

Du logement, pas des chambres d’hôtel! (Nadine Davignon, pour le Comité populaire Saint-Jean-Baptiste, juin 2008)

Le Comité populaire Saint-Jean-Baptiste demande à la Ville de Québec d’exproprier le terrain du Patro Saint-Vincent-de-Paul et de l’église du même nom. Depuis maintenant plusieurs mois, l’ilot du Patro reste abandonné par son promoteur, Jacques Robitaille, propriétaire du Palace Royal situé tout près. La question de la conservation du patrimoine est au coeur du litige, Jacques Robitaille ayant négligé de prendre soin du seul élément architectural qu’on lui exigeait de préserver: la façade de l’église. Après maintes tergiversations, cet espace situé à la limite de notre quartier doit trouver rapidement une vocation. Or, les données statistiques sur le logement parlent d’elles-mêmes: le taux d’inoccupation à Québec est l’un des plus bas de la province, ce qui signifie que la demande de logements, surtout de logements abordables, est énorme. Notre connaissance de la problématique du logement nous amène à demander à la Ville de Québec de procéder à l’expropriation de l’un des derniers terrains disponibles pour la construction de logements au centre-ville. D’ailleurs, manque-t-il vraiment d’hébergement touristique à Québec? (Selon l’étude sur la performance du secteur de l’hébergement de Tourisme Québec, le taux d’occupation moyen durant l’année 2006 aurait été de 55%.). Cette option profiterait à beaucoup plus de citoyens et citoyennes que la construction d’un x-ième hôtel.

C’est le rôle de nos élu-es et de nos fonctionnaires de rendre la ville meilleure pour tous et toutes. Dans la foulée de la revitalisation du centre-ville et des initiatives visant à verdir et à densifier durablement le tissu urbain, nous privilégions un projet comportant une part importante de logements sociaux ainsi que des espaces publics verts, avec en prime une vue magnifique sur les Laurentides. Ce projet pourrait même être pensé pour donner une porte d’entrée au futur lieu de diffusion de Robert Lepage situé un peu plus bas dans la falaise.

Nous plaidons pour un centre-ville habité, bien vivant, et souhaitons que la Ville, au nom des citoyens et citoyennes, profite de cette occasion en or que constitue le terrain du Patro Saint-Vincent-de-Paul, laissé trop longtemps à l’abandon.

À consulter, entre autres billets: Démolition illégale du Patro et de l’église Saint-Vincent-de-Paul: Un projet d’habitation serait-il possible? (croquis).

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Arrondissement La Cité - St-Roch, Commercial, Logement locatif ou social, Qualité et milieu de vie.

10 ans de retard

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 juin 2008 18 commentaires

Source: Jean-Marc Salvet, Le Soleil (éditorial), 15 juin 2008.

(…) Certains ont juré que leur prochain véhicule sera moins énergivore; d’autres, qu’ils opteraient pour le transport en commun. (…)

À 1,50$ le litre, c’est — cette fois-ci — sans doute vrai. Ça l’est d’autant plus qu’on imagine que tout le monde a vraiment compris que les prix des carburants demeureront élevés. Personne ne devra se laisser berner par les éventuelles baisses. Elles seront nécessairement temporaires.

Le problème à Québec et dans la région de la capitale, c’est que le système de transport collectif date d’une autre époque. (…)

En 1998, Le Soleil, optimiste, titrait ceci en page une : «Québec songe à se doter d’un tramway pour les fêtes de 2008». Alors conseiller municipal, Claude Larose disait qu’il fallait «penser à un système qui permettrait de transporter plus de gens sur les grandes artères». (…)

Partout où il a été implanté, le tramway a permis d’accroître l’utilisation du transport en commun. Un succès qu’il doit à son confort, à sa rapidité et à la régularité de service qu’il permet.

Nous avons sciemment et en toute conscience pris 10 ans de retard. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Élus et transports collectifs: de la parole aux actes….

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie, Québec La cité, Tramway à Québec, Transport en commun.

J’ai couché dans mon char

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 juin 2008 2 commentaires

Pourtant, si l’on se fie à certaines rumeurs, Québec, bien sûr pas assez « grosse ville américaine », ne conviendrait uniquement qu’aux « mononc' » et « matantes » de ce monde. Enfin…

Source: Antoine Robitaille, Le Devoir, 25 juin 2008.

Il y a des traditions qui se perdent, et d’autres qui naissent. «Coucher dans son char» — comme le chante Richard Desjardins — un soir de spectacle de la Saint-Jean, à Québec, est devenu incontournable, presque un rite d’initiation pour la jeunesse de la nation.

Pourquoi Québec? C’est là que ça se passe pour les jeunes dans la nuit du 23 au 24 juin, juge Dave, 21 ans, de Laval, qui en est à sa quatrième Saint-Jean dans la capitale. «Montréal, c’est familial, c’est plate. Québec, ça rocke.» (…)

La suite. À consulter, ce billet: Lendemain d’brosse!.

Voir aussi : Fêtes populaires et événements publics, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

Promenade Samuel-De Champlain: une oasis urbaine à prolonger

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 juin 2008 9 commentaires

Jean Cazes, 24 juin 2008. Jean Cazes, 24 juin 2008.

Le « lifting » de ma ville se poursuit!

Ma première photo illustre bien sûr la fameuse tour du quai des Cajeux, une vue rapprochée à partir du boisé de Tequenonday. Elle ne rend toutefois pas justice, j’en conviens, à l’ensemble de cette magnifique oeuvre linéaire!

Malheureusement, lors de ma brève visite, hier, j’ai constaté qu’un « colon » avait déjà sévi en nous imposant son « art » [billet]…

Source: Julie Lemieux, Le Soleil, 24 juin 2008.

Le gouvernement Charest et la Ville de Québec envisagent la possibilité de prolonger la nouvelle promenade Samuel-De Champlain dans un avenir rapproché.

«C’est une bonne idée. On devra la finir un jour. On va examiner ce projet-là, car je n’ai aucun doute qu’on va créer beaucoup d’appétit pour cette promenade. On pourrait prolonger à partir de la côte Gilmour pour encore un bon kilomètre. (…)

«Le problème, c’est que c’est tellement beau, tellement impressionnant et les gens sont tellement heureux de voir la capitale s’embellir de cette façon que je ne pouvais pas manquer l’occasion de signaler au premier ministre qu’il manque deux petits bouts», a expliqué M. Labeaume. Le maire voudrait un prolongement vers Cap-Rouge à l’ouest et vers la Pointe-à-Carcy à l’est. Selon lui, la poursuite de ce projet est inévitable parce que les gens ont déjà adopté la première partie de la promenade et en voudront encore davantage. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Grands projets des gouvernements pour le 400e de Québec: tous les échéanciers sont respectés.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Champlain / Vieux-port, Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Nouvel urbanisme, Parc, Qualité et milieu de vie.

GRAFFITI, ART ET RÉVOLUTION: Du peint et des jeux

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 juin 2008 4 commentaires

Jean Cazes, 30 mai 2008. Jean Cazes, 30 mai 2008.

Note: j’ai pris les deux scènes ci-contre dans le secteur de l’intersection de l’autoroute Robert-Bourassa et de la rue Léon-Harmel.

Source: Jean-Simon Gagné, Le Soleil, 22 juin 2008.

À Québec, le tague est arrivé avec une bonne décennie de retard. Mais dans les quartiers centraux, les «graffeurs» reprennent le temps perdu. Faute de temps — et parfois de talent, diront les mauvaises langues —, leur message se limite souvent à une si­gnature à peine esquissée.

Pour ses auteurs, le graffiti est d’abord un jeu. Jeu de piste. Jeu de mystère. Jeux de chat et de la souris avec les autorités. (…)

En 2006, un étudiant à la maî­trise de géographie de l’Université Laval, Laxandre Ollive, a interrogé des dizaines de graffeurs de Québec. Ses conclusions? Loin d’être issue des milieux défavori­sés, la grande majorité pro­vient des classes moyennes. Âgés de 14 à 30 ans, les graffeurs sont souvent étu­diants au cégep ou à l’université. «Parmi les motivations des graffiteurs, figurent le besoin de passer un message, de faire leur marque, ou tout simplement d’être reconnus — au sens propre et figuré — par d’autres graf­fiteurs», peut-on lire dans une entrevue accordée au journal Le Fil des événements. (…)

En 2007, la Ville de Qué­bec a dépensé 27 000 $ pour effacer des centai­nes de graffitis sur les bâtiments municipaux et le mobi­lier public. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Quand “graffitis� riment avec “vandalisme�: non pas un, mais deux autres exemples patents!.

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Art urbain, Environnement, Graffiti, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

Joyaux de la couronne: Autrefois l’incarnation du rêve nord-américain, la banlieue est aujourd’hui accusée de tous les maux. L’heure est venue de la réinventer.

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 juin 2008 8 commentaires

Jobboom.com.

Source: Astrid Morchoine, jobboom.com, vol. 9, no 6, juin-juillet 2008.

«La banlieue est un non-sens. C’est le mode de vie à abattre.» Benoît Couturier, consultant en aménagement spécialisé en architecture et en urbanisme, n’y va pas par quatre chemins. Pour lui, la banlieue est la huitième plaie d’Égypte! «En ville, on partage les infrastructures, les murs, le sol, on se chauffe mutuellement, dit-il. En banlieue, c’est le contraire. En matière de consommation, c’est exactement ce qu’il ne faut pas faire.» (…)

Pourtant, avec ses logements plus abordables qu’en centre-ville, sa densité de population plus faible et ses espaces verts, la banlieue continue de séduire. «Plus de la moitié de la population vit en banlieue et la plupart des gens qui l’ont choisie y sont heureux!» souligne Florence Junca-Adenot, professeure au Département d’études urbaines de l’Université du Québec à Montréal. (…)

La banlieue n’est donc pas près de disparaître. Sauf que certains rêvent de la réinventer. C’est un peu la visée du Transit Oriented Development (TOD), un concept de planification urbaine apparenté au Nouvel Urbanisme ou au Smart Growth, populaires aux États-Unis et en Europe, mais aussi en Colombie-Britannique et à Toronto. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: «Il faut mettre un frein à l’étalement urbain» – Marie Demers.

Voir aussi : Étalement urbain, Environnement, Qualité et milieu de vie, S'inspirer d'ailleurs.