Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Qualité et milieu de vie Â»

Tramway : Québec dit non, Grenade dit oui

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 février 2008 27 commentaires

Source: Pier-Luc Dupont, Le Soleil, 25 février 2008.

Avec ses 250 000 habitants, son économie touristique et son chômage élevé, la ville espagnole de Grenade n’est pas le genre d’endroit où l’on s’attendrait à voir surgir un tramway de 500 millions $. C’est pourtant le joujou sur lequel la mairie et le gouvernement provincial ont misé pour donner un second souffle à cet ancien bastion arabe, encore un peu figé dans sa splendeur passée. (…)

Ce «caprice» du maire Torres Hurtado n’est pas sans rappeler le controversé jardin qui a initié la résurrection du quartier Saint-Roch, à Québec, dans les années 90. Flanquée d’immeubles aux façades fatiguées, de magasins à un dollar et de grappes de motos stationnées sur les trottoirs, l’artère principale sous laquelle passera le tram est loin de la Grenade idyllique vendue par les agences de voyages. Mais à en croire le maire, d’ici quelques années, elle sera méconnaissable.

«Nous allons la remodeler complètement, rafraîchir les jardins, élargir les trottoirs, changer les lampadaires et éliminer des espaces de stationnement, qui seront remplacés par des souterrains. Le tramway facilitera la circulation, réduira la pollution sonore et atmosphérique. Les commerces et les résidences s’amélioreront aussi», énumère-t-il, enthousiaste. (…)

La suite. À consulter aussi, ce billet: Le tramway sur la voie d’évitement.

Voir aussi : Qualité et milieu de vie, S'inspirer d'ailleurs, Tramway à Québec.

Héros «slappés»

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 février 2008 5 commentaires

J’ai bien connu le chroniqueur lors de mes études en sciences de l’environnement à l’UQAM. Hier, j’ai lu par hasard son commentaire dans le Journal « du » Québec: laissez-moi vous dire que je juge son propos des plus pertinents… et inquiétant!

La slapp, une menace directe à notre démocratie et au travail des militants?

Source: Daniel Green, Canoë, 24 février 2008.

Une slapp (1), c’est une poursuite sans fondements, préparée par des avocats bien payés, et dont le seul but est de ruiner les citoyens et les empêcher de parler. Une slapp fonctionne par la peur et ses seules cibles et victimes sont les citoyens qui n’ont pas l’argent pour se défendre.

Un boomerang

Une slapp est vicieuse. C’est un boomerang. Constatant que l’État n’applique pas la loi, un citoyen se bat pour protéger ses concitoyens. Et le boomerang revient le slapper en plein visage: c’est lui, et non l’État fautif, qui est puni et détruit par une poursuite personnelle. L’État s’en lave les mains.

Les Slappeurs sont des promoteurs, parfois l’État lui-même. Des fermiers de Saint-Hyacinthe, inquiets des aller-venues des gens du projet de pipeline Ultramar sur leur terre ancestrale, n’ont reçu à leurs questions que la visite d’huissiers livrant des lettres des avocats d’Ultramar. (…)

La suite. À consulter aussi, ce billet: Poursuite: L’AQLPA contrainte de fermer ses portes et ce sujet dans Wikipedia: Strategic lawsuit against public participation.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie.

Une piste cyclable en cadeau pour le 400e

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 février 2008 33 commentaires

Crédit photo: Jean Cazes, 28 septembre 2006.

Le vélo étant mon principal moyen de transport, ce sujet m’est particulièrement « sensible ». D’ailleurs, je me suis exprimé à plusieurs reprises sur l’ignorance de nos élus en matière de cyclisme utilitaire.

Après Madame Boucher, le maire Labeaume… Certes, l’idée de cette piste cyclable est tout à fait louable, mais Cibole, installer des « ascenseurs » à vélo (au prix d’une étude de faisabilité sur le tramway?), c’est quoi, ça!! En rappel, donc, tirée de mon billet en date du 25 octobre 2006, ma proposition à la fois bon marché et des plus écologiques: « La perspective de suer en montant en haute-ville freine votre ardeur d’utiliser ce mode de transport convivial, économique, excellent pour la santé et ce, un bon huit mois par année? Faite comme moi à l’exemple de ce brave type [ci-haut]: grimpez les côtes à pied! » ;-)

Décidément, je m’ennuie d' »un » maire L’Allier…

Source: Julie Lemieux, Le Soleil, 22 février 2008.

C’est mon choix à moi. Il faut que le legs de la Ville soit utile pour très longtemps. Je pense que ça prend une piste cyclable permanente qui traverse Québec en son centre. C’est anormal qu’une ville moderne n’ait pas de piste cyclable qui traverse. C’est mon projet et je pensais que c’était simple. Mais on m’a fait des présentations hier et c’est éminemment compliqué», a affirmé le maire, hier, lors d’un point de presse.

Cette piste pourrait passer sur la Grande Allée, le boulevard René-Lévesque ou le chemin Sainte-Foy et réunir ainsi l’Université Laval au Vieux-Québec. Mais il semble que l’idée pose de gros problèmes au plan technique. (…)

M. Labeaume a toutefois précisé que la construction de cette piste cyclable ne constituait qu’une des hypothèses analysées. (…)

La suite. À consulter aussi, ce billet: Plan du réseau cyclable vu par les cyclistes urbains.

Voir aussi : Fêtes populaires et événements publics, Qualité et milieu de vie, Vélo.

Le tramway sur la voie d’évitement

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 février 2008 27 commentaires

Source: François Bourque, Le Soleil, 21 février 2008.

Le maire Régis Labeaume achève de con­vaincre les acteurs politiques de la région de Québec de repousser aux calendes grec­ques l’étude sur le tramway. (…)

Ses arguments sont les suivants:

1- pas question d’investir 8 millions $ pour un projet qui n’est pas une priorité;
2- il n’y a pas de consensus sur le tramway; pour certains c’est un projet de transport, pour d’autres, un projet d’urbanisme;
3- le plan du RTC fonctionne bien avec des autobus, pourquoi vouloir un tramway?
4- si le tramway est un bon projet, que le Renouveau municipal de Québec (RMQ) ait le courage d’en faire l’enjeu de la prochaine élection.

À première vue, ces arguments semblent logiques et raison­nables. Pas sûr cependant qu’ils tiennent longtemps la route. (…)

La suite. À consulter aussi, ce billet: Projet de tramway: Labeaume n’embarque pas.

Voir aussi : Qualité et milieu de vie, Tramway à Québec.

La fin du pétrole, pas de la voiture

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 février 2008 17 commentaires

Source: Mathieu Perreault, Cyberpresse, février 2008.

Pour beaucoup d’écologistes, la fin de l’ère du pétrole est synonyme de la disparition de l’automobile. Moins de stations service, plus de trains, tramways et métros à gogo, et des kilomètres de rues piétonnes.

Pas si vite, disent cependant deux journalistes du mensuel The Economist. Dans leur livre Zoom, ils admettent que la consommation de pétrole ne pourra pas continuer à augmenter indéfiniment. Mais ils considèrent que l’automobile est trop pratique pour disparaître.

«C’est dommage pour les gens qui détestent les automobiles, mais la fin du pétrole ne signera pas l’arrêt de mort de la voiture», a expliqué, en entrevue depuis Londres, l’un des coauteurs, Iain Carson. «Les transports en commun ne peuvent tout simplement pas remplacer totalement les déplacements individuels. Et du point de vue du transport des marchandises, le camion est tout simplement indispensable sur les derniers kilomètres.» (…)

La suite. À consulter aussi, ce billet: La fête est terminée.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie.

Pour une ville qui marche, de Marie Demers

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 février 2008 1 commentaire

Page couverture. Source: Éditions Écosociété.

Géographe de formation, je m’assume aussi comme « pell’teux d’nuages », « oiseaulogue rêveur » et « un peu gauchiste sur les bords »! C’est pourquoi cet ouvrage risque fort de grossir ma collection d’essais critiques…

Quoi de mieux en effet, pour son coeur et sa culture, que de découvrir et de « vivre » sa ville à pied, pardi!

Source: Radio-Canada (Ça me dit de prendre le temps), 16 février 2008.

Les éditions Écosociété viennent de publier un livre de l’auteure Marie Demers sur la place qu’occupe la marche comme moyen de locomotion dans nos villes nord-américaines. Pour une ville qui marche se veut une enquête fouillée sur notre rapport à la marche. L’auteure nous explique comment notre environnement est devenu hostile à la marche au cours des dernières décennies avec la prolifération de la flotte automobile, et nous informe des conséquences sociales et médicales de notre sédentarité. Elle termine en proposant des solutions collectives pour remédier à ces problèmes.

Pour en savoir plus, consultez Pour une ville qui marche. Aménagement urbain et santé. Montréal, Éditions Écosociété, 2008, 287 pages.

Le reportage radio (env. 6 min.). Par ailleurs, de nombreux billets de QU ont effleuré ces derniers mois différents points traités dans cet essai: La suprématie de la voiture, Sondage exclusif – La rue Saint-Jean piétonne : 81,9% disent OUI! et “La banlieue, un mauvais rêve?â€? Retour sur une étude qui a fait jaser l’hiver dernier… entre autres billets.

Voir aussi : Étalement urbain, Environnement, Publications & ressources Internet, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

Deux villes, deux incinérateurs municipaux…

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 février 2008 Commentaires fermés sur Deux villes, deux incinérateurs municipaux…

Nouvel incinérateur d'ordures de Vienne. Crédit photo: Genove, décembre 2003.

Le Soleil a publié récemment un court article portant sur l’oeuvre urbaine illustrée ci-haut, devenue au fil des années une véritable attraction touristique. J’ai de plus découvert un artiste et un penseur autrichien qui a vraiment marqué l’architecture de la fin du XXe siècle!

Genove commente ainsi sa photo: « Oui, vous avez bien lu! C’est le nouvel incinérateur d’ordure de Vienne (Autriche) qui est d’ailleurs en pleine ville. Son architecte, célèbre là-bas, s’appelle Hundertwasser. »

Ci-bas, notre « propre » incinérateur…

Bon, le contexte est différent, j’en conviens; on parle à Québec d’un site industriel tout à fait marginal par rapport au reste du centre-ville. Tout de même, il est toujours intéressant d’observer l' »audace architecturale » de gens créatifs, engagés, poussée à son maximum dans des villes européennes comme Vienne, Rotterdam ou Barcelone à titres d’exemples.

À consulter, ce billet: Une cure de jouvence pour l’incinérateur de Québec.

Incinérateur de Québec, vue en direction S. Crédit photo: Jean Cazes, 19 février 2008, 9h04.

Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement Limoilou, Art urbain, Lieux magiques, Qualité et milieu de vie, S'inspirer d'ailleurs.

Pollution lumineuse

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 février 2008 13 commentaires

Une vue en direction E à partir de Limoilou. Photo: Jean cazes, 4 octobre 2007.

Source: Yves Randon (Québec), Le Soleil (Carrefour des lecteurs), 19 février 2008.

Grâce à Chloé Legris et à Radio-Canada (Découverte), nous avons pu nous familiariser avec la «pollution lumineuse». De même que les opposants au bruit inutile parlent d’un «droit au silence», ne pourrions-nous pas faire valoir notre «droit à l’obscurité»?

Depuis quelque temps, Québec est devenue une «ville lumière», c’est-à-dire une ville où la pollution lumineuse y est extrême : Château Frontenac, Pont de Québec, Musée national des beaux-arts, Parlement et autres édifices publics, églises, remparts de la vieille ville (avec en prime, ce ridicule et infantilisant light show des canons qui crachent leurs petites lueurs orangées)… Tout est «mis en valeur» par un suréclairage électrique. À cela s’ajoutent, comme partout ailleurs, des projecteurs commerciaux toujours plus violents, des lampadaires qui éblouissent souvent plus qu’ils n’éclairent, et une myriade d’ampoules et de spots parfaitement inutiles.

Tout cela surstimule le système nerveux — c’est sûrement excellent pour le commerce des antidépresseurs! Pourquoi toutes ces lumières? Pour faire beau? Mais la beauté, c’est d’abord un contact avec ce qui est naturel. Et la beauté, la nuit, ne vient-elle pas d’abord des étoiles et de la lune avec son éclairage si poétique, c’est-à-dire si plein de vérité?

À consulter aussi, ce billet: Gaspillage d’énergie à Québec; Vers une révision de l’éclairage?.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie.

LAMPADAIRES DE LA SAINT-CHARLES: Tout juste installés, déjà vandalisés

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 février 2008 9 commentaires

«La seule consolation, c'est que c'était du matériel (les globes) usagé installé temporairement pour l'hiver. Les véritables globes seront posés au printemps», explique François Moisan, porte-parole de la Ville de Québec. Le Soleil, Raynald Lavoie.

… Un autre Bolo bien senti, aussi, envers les vandales et graffiteurs qui nous écoeurent et nous font honte, à Québec! Il y a des façons plus constructives de se défouler ou d’exprimer ses frustrations et sa « virilité », Cibole!!

Source: Jean-François Néron, Le Soleil, 12 février 2008.

C’est le genre de facture dont la Ville et les contribuables se passeraient bien. Quelque cinquante lampadaires ont subi l’assaut de vandales le long de la promenade de la rivière Saint-Charles.

Les dommages ont été causés il y a de cela environ deux semaines. Du pont Lavigueur, dans le secteur de la Pointe-aux-Lièvres, jusqu’à celui de la rue Marie-de-l’Incarnation, une cinquantaine de lampadaires, située sur la rive sud de la Saint-Charles, ont «perdu la tête». Leur globe a été fracassé. (…)

La facture atteindra facilement les quatre chiffres en temps et en matériel. Le remplacement se fera peut-être seulement au printemps. Il faudra aussi bientôt ramasser les globes qui jonchent maintenant l’épais manteau de neige le long de la rivière. (…)

La suite. À consulter aussi, ce billet: Quand “graffitis� riment avec “vandalisme�: non pas un, mais deux autres exemples patents!.

Voir aussi : Art de vivre en ville, Qualité et milieu de vie, Québec La cité.

Projet de tramway: Labeaume n’embarque pas

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 février 2008 79 commentaires

Devinez à qui j’accorde mon « Bolo d’la semaine »!! Mais bon, comme je perds toujours mes élections, faut encore « faire avec »… *soupir*

Source: Radio-Canada (Québec), 14 février 2008.

Le projet de tramway à Québec est bel et bien mis de côté. C’est ce qui ressort d’une rencontre qui se tenait jeudi matin entre le maire de Québec, Régis Labeaume, et le président du Réseau de transport de la capitale (RTC), Gilles Marcotte.

Le maire Labeaume estime toujours que le projet n’est pas une priorité. Il demeure d’ailleurs inflexible et renonce même à l’idée de demander au gouvernement de financer une étude de faisabilité. « On ne fait pas ça pour s’amuser ou pour titiller une étude de faisabilité de 8 millions. Comme ce n’est pas une priorité, on n’embarque pas là-dedans », affirme le maire.

Le maire Labeaume préfère mettre l’accent sur un projet de train rapide entre Québec et Montréal. Il se défend toutefois de vouloir enterrer le projet de tramway, mais selon lui, le principal problème réside dans le manque d’appuis politiques. (…)

La suite. À consulter aussi, ces deux billets: Labeaume et le tramway: des propos jugés irresponsables et Financement de la Boîte à sciences de Lévis: le conseil savonne le maire Labeaume.

Voir aussi : Qualité et milieu de vie, Québec La cité, Tramway à Québec.