Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Condo, Logement locatif ou social.
David Rémillard
Radio-Canada
Des blocs de béton sont apparus devant le 196, rue Saint-Paul, vendredi. La façade de l’immeuble à valeur patrimoniale menace de s’effondrer. Le propriétaire réclame la permission d’y construire des logements touristiques, ce qui n’est pas autorisé dans ce secteur.
Le conseiller du district du Cap-aux-Diamants, Jean Rousseau, a sonné l’alarme sur la situation vendredi.
S’activant sur les réseaux sociaux, il a rappelé d’entrée de jeu que le propriétaire, Nicolas Paradis, avait réclamé dès 2017 la permission de construire un hébergement touristique.
Il avait déclaré lors d’une séance du conseil d’arrondissement au printemps 2017 qu’il n’investirait pas un sou dans la façade tant qu’on ne lui aurait pas donné l’autorisation, lance-t-il.
Selon M. Paradis, rencontré samedi devant l’immeuble construit en 1860, la façade a besoin de travaux d’étaiement rapidement, sans quoi il sera trop tard. On est rendu à avoir un permis de construction et de procéder à l’étaiement. Je ne veux pas me retrouver à dire que ça a trop tardé et qu’il faut démolir le bâtiment, dit-il à propos de son projet soumis à la Ville.
« Tout a été fait en fonction de garder la façade, c’est important de réagir rapidement« .
Nicolas Paradis, promoteur et président de GParadis Inc.
Or l’hébergement touristique commercial n’est permis que dans certains secteurs de la ville identifiés par le zonage C10, dont est exclue la rue Saint-Paul. Pour avoir gain de cause, M. Paradis devra donc obtenir une autorisation de changement de zonage de la Commission d’urbanisme et de conservation de Québec. D’ici là, aucun permis de construction ne sera délivré.
M. Paradis, lui, assure que c’est le seul moyen de rentabiliser les travaux de construction sur l’immeuble. Pour assurer une pérennité à la façade du bâtiment, on n’a pas le choix d’investir des sommes qui sont assez astronomiques. Ça prend des projets capables de prendre en charge les frais, plaide-t-il.
Il a accepté de faire passer son projet de 58 à 45 unités. Mais le zonage ne le permet pas plus.
* Que va faire la Ville à votre avis ? L’exproprier ? Lui donner le permis qu’il demande ? Laisser la rue fermée pendant des mois ?
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Logement locatif ou social.
Le projet du Groupe Casot (Un billet de septembre 2019).
Le terrain et son bâtiment ont été vendus en 2009
* Merci à un fidèle lecteur (Nicolaï Rochatskaya) pour l’information.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Logement locatif ou social.
Jean-Michel Genois-Gagnon
Journal de Québec
Le promoteur Immostar construira un édifice résidentiel de huit étages et de 465 unités haut de gamme sur l’îlot Lapointe, à Sainte-Foy. Le développement baptisé MU est évalué à 130 millions $.
Mardi, la direction d’Immostar a levé le voile sur son projet de condos locatifs «connectés» à proximité du boulevard Laurier et des centres commerciaux. Les travaux ont commencé à l’automne dernier avec la démolition des 16 bungalows sur le site.
«L’îlot Lapointe jouit d’une situation géographique unique, à proximité de tout ce dont on peut avoir besoin au quotidien: commerces, services, restaurants, épicerie, pharmacie, soins médicaux, divertissement», fait valoir Kevin Lachance, associé et vice-président finance et investissements.
Avec ce nouveau développement, le promoteur immobilier de Québec vise une clientèle multigénérationnelle. Des 465 unités allant des studios aux maisons de ville, 50 seront de prestige. Le Journal avait révélé les grandes lignes de ce projet en novembre dernier.
Par ailleurs, environ 80 formules d’habitation tout inclus seront offertes, note la direction dans un communiqué. L’édifice offrira une cour intérieure, des jardins communautaires, une salle de travail, un café, un espace foyer, une cuisine commune, une salle d’entraînement et une piscine.
Tout comme pour son projet de 13 étages baptisé Le Huppé, à Lebourgneuf, Immostar souhaite obtenir la certification WELL, qui se base sur la santé et le bien-être des êtres humains, pour MU.
Le projet, qui sera à proximité du futur tramway, est réalisé en partenariat avec Fiera Immobilier et Claridge. En 2018, les promoteurs avaient déboursé 16 millions de dollars pour mettre le grappin sur ces terrains.
La livraison de la première phase de condos pour le développement MU est prévue pour l’été 2021. Les travaux pour la deuxième phase devraient être terminés à l’été 2022. Les animaux de compagnie seront acceptés.
Immostar possède un portefeuille immobilier d’environ 3 millions de pieds carrés au Québec. Au cours des trois prochaines années, l’entreprise espère construire 1000 unités résidentielles dans la grande région de Québec.
Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Condo, Logement locatif ou social.
Source : Jean-François Néron, Le Soleil, le 15 juin 2020
Les résidents de Lairet peuvent se réjouir. La Ville abandonne la construction d’un centre d’entretien et d’exploitation secondaire du tramway dans l’axe de la 41e rue. La volonté municipale est maintenant d’y développer un ensemble immobilier incluant du logement social entre le boulevard Henri-Bourassa et l’avenue Duval. L
e Bureau de projet du Réseau structurant de transport en commun (RSTC) en a fait l’annonce jeudi lors de la présentation de l’insertion du tramway sur la 1re Avenue. Son directeur, Daniel Genest, explique que le concept a évolué depuis la première annonce de 2018 et que des impératifs budgétaires ont aussi guidé la décision d’abandonner la construction d’un second bâtiment d’entretien.
«C’est normal qu’on se questionne sur la notion d’avoir [ou pas] un centre d’exploitation secondaire. À l’époque, ça nous semblait plus critique pour l’exploitation du réseau. On a fait l’analyse du coût-bénéfice. Et on en est venu à la conclusion qu’on peut arriver à la même qualité de service avec un seul centre. Mon rôle est de trouver l’équilibre entre la portée [le déploiement du réseau], les coûts et la qualité du projet. Ça représentait une économie importante.»
Terrains 41e Rue : le conseil de quartier imagine le futur de Lairet.
Voir aussi : Arrondissement Charlesbourg, Logement locatif ou social.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Logement locatif ou social.
Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Logement locatif ou social.
Un abonné de Québec Urbain nous écrit pour en savoir plus sur le développement futur de ce secteur. Il nous renseigne, aussi, sur les récents mouvements dans le secteur. Un grand merci à celui-ci.
Pour le Pivot, ils viennent de terminer le creusage de la fondation de la phase 3 (sur 4?). Les phases 1 et 2 faisant front sur Monseigneur-Plessis, les phases 3 et possiblement 4 sont situés à l’intérieur du terrain.
Pour le C3 à l’intersection Monseigneur-Plessis et Isabelle Aubert, le projet de tour à condo semble avoir été modifié. On parle maintenant d’un immeuble pour « habitation inclusive », le projet O’Drey.
Depuis une semaine, du forage exploratoire est en cours derrière les condos où j’habite (1515 à 1545 Monseigneur-Plessis), dans l’axe de la rue Marie-Brière. Selon des documents de la ville, on parle de prolongation de la rue Marie-Brière en direction du Pivot, pour longer la phase 2 et ainsi aboutir sur Monseigneur-Plessis.
Cependant, ces forages semblent se prolonger en dehors de la ligne de la rue projetée, sur un terrain vague.
Il inclut une photo et sur celle-ci, à gauche se retrouve la rue Isabelle-Aubert et à droite la phase 2 du projet Le Pivot. Quelqu’un a des infos sur l’usage futur de ce terrain et sur l’ensemble des projets du secteur ?
Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Roch, Condo, Logement locatif ou social.
Québec, le 30 mars 2020 – La Ville de Québec met en place un nouveau règlement (R.V.Q. 2860) interdisant la conversion de logements locatifs en copropriété divise sur le territoire d’un arrondissement lorsque le taux d’inoccupation des logements locatifs y est inférieur à 3 %. Ce nouveau règlement remplace le R.V.Q. 2029 qui s’appliquait jusqu’en mars 2015 sur l’ensemble du territoire de la ville lorsque le taux d’inoccupation était inférieur à 2,5 %. L’adoption de ce règlement fait suite au lancement de la Vision de l’habitation 2020-2030 qui a notamment pour objectif de préserver le parc de logements locatifs abordables.
« Le taux d’inoccupation varie considérablement d’un arrondissement à l’autre. En augmentant le taux à 3 %, comparativement à 2,5 % dans l’ancien règlement, et en évaluant par arrondissement, on s’assure d’avoir un impact précis et durable sur l’ensemble du territoire de la ville », a déclaré le maire de Québec, M. Régis Labeaume.
Le taux d’inoccupation sur le territoire de la ville de Québec a diminué pour une troisième année consécutive pour atteindre 2,2 %, selon les résultats de la plus récente enquête réalisée par la SCHL en octobre 2019. Le taux d’équilibre permettant un fonctionnement harmonieux du marché locatif se situe à 3 %. La diminution du taux d’inoccupation à Québec se traduit notamment par une rareté de logements locatifs, particulièrement dans les quartiers centraux.
Les arrondissements de La Cité-Limoilou (1,8 %), Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge (1,9 %), Charlesbourg (1,4 %) et la Haute-Saint-Charles (1,7 %) ont des taux nettement inférieurs à 3 %. Tandis que les arrondissements de Beauport (3,3 %) et des Rivières (3,7 %) ont des taux plus élevés.
Le nouveau projet de règlement :
Interdit la conversion de logements locatifs en copropriété divise sur le territoire d’un arrondissement lorsque le taux d’inoccupation est inférieur à 3 %;
Prévoit qu’un certificat autorisant la conversion en copropriété divise peut être délivré pour la conversion d’un immeuble de logements locatifs de cinq unités ou moins lorsque le propriétaire y habite depuis plus de deux ans;
Permet de convertir un immeuble dont au moins 75 % des baux en vigueur indiquent un loyer égal ou supérieur au loyer médian le plus récent établi par la Société canadienne d’hypothèques et de logement, multiplié par 1,5.
Il est à noter que sont exemptés du nouveau règlement les propriétaires ayant reçu une autorisation de la Régie du logement à convertir en copropriété divise un immeuble de logements locatifs avant l’adoption du présent règlement.
Le R.V.Q. 2860 sera en vigueur aussi longtemps que le taux d’inoccupation d’au moins un arrondissement de la Ville de Québec sera inférieur à 3 %. Il cessera d’avoir effet sur le territoire d’un arrondissement lorsque le taux d’inoccupation de celui-ci deviendra égal ou supérieur à 3 %. Enfin, il recommencera à avoir effet si le taux descend à nouveau en bas de 3 %.
Voir aussi : Logement locatif ou social.
François Bourque
Le Soleil
CHRONIQUE / La Ville de Québec souhaite 5000 nouveaux logements d’ici cinq ans, dont 2600 logements sociaux et 2000 places en résidences privées pour personnes âgées.
Les cibles de la «Vision de l’habitation» de l’administration Labeaume pour la prochaine décennie ont été présentées mercredi midi aux gens d’affaires de l’Institut de développement urbain (IDU).
Contrairement à Montréal qui force les promoteurs à inclure un quota de logements sociaux dans les grands projets, Québec a choisi de laisser aller les lois du marché.
Elle pense pouvoir maintenir un parc de logements abordables par une «augmentation de l’offre» plutôt que par des quotas. J’y reviens dans un moment.
Le plan de l’administration Labeaume sera soumis à la consultation publique en avril et sera ajusté au besoin.
Les nouvelles résidences pour personnes âgées pourraient être érigées dans les stationnements et sur les toits des petits centres commerciaux.
Québec donne en exemple le Mail Cap-Rouge où une résidence de 360 logements a été greffée au complexe commercial.
Cela permet à des personnes âgées de rester dans leur quartier et d’avoir sous la main des services de proximité. On récupère ainsi des espaces perdus et des centres commerciaux en déclin y trouvent une occasion de revenus et de nouveaux clients.
Le modèle pourrait servir aussi pour les grandes surfaces (power centers). Seuls les quatre centres régionaux (Laurier, Place Ste-Foy, Galeries de la Capitale, Fleur de Lys) sont pour l’instant exclus.
On comprend que la Ville a d’autres projets pour toits et les stationnements de ces grandes «galettes» (l’expression est celle du maire). Dans le cas de Fleur de Lys, c’est déjà connu.
Transformer les centres commerciaux en «milieux de vie» est une excellente idée.
On peut se demander cependant pourquoi les réserver uniquement à des résidences pour personnes âgées.
Il y a certes des besoins spécifiques, surtout pour les personnes âgées démunies. Mais la vitalité des quartiers gagne à une mixité sociale plutôt qu’à l’aménagement de «ghettos».
J’ai été surpris d’apprendre que près de 20 % des citoyens de 75 ans et plus du Québec vivent en résidences. C’est plus du double de la moyenne canadienne.
À l’autre bout du spectre, la Nouvelle-Écosse (2 %) et le Nouveau-Brunswick (2.7 %). Quelqu’un a une explication?
Québec vise par ailleurs à ajouter 400 «logements accessoires» à même les maisons actuelles, ou dans les cours arrière, les ruelles ou garages des quartiers résidentiels.
Les règles de zonage et de stationnement sur rue seront assouplies en conséquence.
La formule permettrait d’ajouter des logements à prix abordables, de densifier de façon «réfléchie» et d’accroître la valeur des propriétés lors de la revente.
Cela impliquera cependant des précautions particulières pour éviter que les voisins perçoivent ces maisonnettes ou agrandissements comme des intrusions dans leur intimité.
On voit déjà venir le débat. «Ça va hurler quelque part», pressent aussi le maire. Il dit avoir appris des erreurs des villes qui y ont recouru.
(…)
L’administration Labeaume devrait-elle forcer davantage la main aux promoteurs privés pour qu’ils incluent du logement social et/ou abordable dans leurs projets?
Il y a ici deux écoles.
(…)
Si les quotas posent problème, pourquoi pas des mesures incitatives? Tu inclus du logement social dans ton projet et je te permets un ou deux étages de plus. Ces choses-là se négocient.
À condition que le projet ne soit pas ensuite bloqué en référendum, comme à l’îlot Irving dans le quartier Saint-Jean-Baptiste. Mais ça reste une piste à explorer.
***
J’ai trouvé le maire Labeaume particulièrement inspiré lors de la présentation de sa vision d’habitation. On voyait vibrer le sociologue.
Intéressant de sentir qu’une administration qu’on avait perçue par moment à court d’inspiration ou d’énergie peut encore mettre sur la table des idées stimulantes.
Voir aussi : Commercial, Condo, Logement locatif ou social, Résidentiel.