Source: Encyclopédie Wikipédia.

Le 29 août 1907 à 19h37, après quatre années de construction, la partie sud du pont s’effondre dans le fleuve St-Laurent en à peine 15 secondes, et à peine 20 minutes avant la fin de la journée de travail. Des 100 travailleurs qui s’y trouvaient, 76 furent tués, et les autres furent blessés. 33 des victimes étaient des travailleurs Mohawks de la réserve de Kahnawake, qui furent enterrés à Kahnawake sous des croix faites de poutres d’acier. (…)

La suite. À consulter aussi, ce billet.

Le ministère des Transports du Québec achève présentement la construction de ces murs de protection pour les éboulis sur le boulevard Champlain, à l’ouest du quartier Petit-Champlain. À ce dernier endroit se sont déjà produits plusieurs drames, dont le plus grave est illustré ci-bas, à gauche (1889).

« Faux comme un diamant du Canada »: l’origine de cette vieille expression est expliquée à la fin de cet article. Ci-contre, des exemples de cristaux de quartz que j’ai récoltés il y a bien des années, justement dans le talus d’éboulis localisé en face de la Gare maritime Champlain [billet].

C’est l’onde de choc, à Québec, abondamment médiatisé il va s’en dire.

Dans le dossier du 20 pages du Soleil, je retiens ici le commentaire ci-bas, cette biographie et la galerie de caricatures de Côté. J’ai joint aussi cette photo de ce qui est sans doute la principale (et controversée) réalisation de la « mairesse »: l’hôtel de ville de Sainte-Foy, aujourd’hui occupé par le Bureau de l’Arrondissement Sainte-Foy depuis les fameuses fusions municipales, l’une de ses grandes batailles…

La mairesse heureuse (François Bourque, Le Soleil, 25 août 2007.)

(…) Le départ de Mme Boucher laisse un vide énorme dans le paysage politique de la ville de Québec. Par son charisme et son énergie, elle était devenue une vedette incontournable de la politique que les médias nationaux se plaisaient à inviter sur leurs plateaux.

Les journalistes vont tous s’ennuyer d’elle, tant pour sa disponibilité que pour sa franchise. Elle ne parlait sans doute pas très bien l’anglais, mais parlait encore moins bien la langue de bois.

Elle ne prenait pas de détour pour dire ce qu’elle pensait, sans toujours en mesurer les conséquences. Ou peut-être les avait-elle mesurées et avait choisi de parler quand même. (…)

Mme Boucher était l’une des rares en politique à pouvoir rire d’elle-même avec bon cœur et spontanéité. On s’ennuiera de ce rire sonore et contagieux qui ponctuait à tout moment ses réactions. Sa façon de s’exclamer, de trouver tant de choses « extraordinaires ». (…)

À consulter notamment, ce billet (élections municipales).

Montréal a eu son Expo 67. Québec? Sa Superfrancofête!

Du 13 au 24 août 1974, le Festival international de la jeunesse, qui a réuni quelque 100 000 participants du monde entier, a pris fin avec le mythique spectacle « J’ai vu le loup, le renard, le lion »…

J’ai fait plusieurs recherches sur le Net, mais que des informations parcellaires trouvées, mises à part celles contenues dans le lien précédent. Et encore moins de photos immortalisant ce festif été ’74 qui a marqué la mémoire de bien des Québécois à l’époque, dont la mienne, très juvénile, quand je suivais mes parents pour assister à toutes sortes de performances artistiques et sportives.

Avis donc aux nostalgiques, disons, d’un certain âge! ;-)

En attendant, ci haut, ces images tirées de l’excellent ouvrage « Une histoire du Québec en photos » [billet]. Sources dans l’ordre: Fonds Daniel Lessard, Fonds Jules Rochon et La Presse.

Dégoûtés à l’idée de devoir encore pelleter, demain matin, en ce début de printemps plutôt moche? Nombreux pourtant sont les « mononc' » et « matantes » nostalgiques comme moi qui conservent de vifs souvenirs d’enfance de ces tempêtes d’une force apparemment inégalée, depuis, qui ont paralysé la ville à plusieurs reprises dans les années 70. À titre d’exemple, ce blizzard s’abattant sur Québec quatre ans après la « Tempête du siècle » [dossier et revue de presse]!

En résumé: 38 cm, visibilité zéro pendant au moins huit heures consécutives dès l’après-midi du 3, et rafale de 93 km/h à l’aéroport (voir les détails en statistiques).

Ci-haut, une scène prise sur la 10e Avenue Est, le 5 avril 1975. En bas, coin de la Couronne et Prince-Édouard, un mur de l’entrepôt abandonné de J.-B. Baillargeon abattu par le vent.

Ce singulier bâtiment fait actuellement l’objet d’importants travaux de transformation dans le cadre d’un vaste projet résidentiel qui, à tort ou à raison, suscite toujours de vifs débats…

Source: Paul-Louis Martin, Entre campagne et ville 1940-1950, Les Publications du Québec, 1996, p. 124.

La prison des femmes. L’illusion parfaite créée à partir d’un film à l’infrarouge. Ne dirait-on pas une forteresse médiévale, plantée au milieu des champs en culture, pour défier l’ennemi? Il s’agit plutôt de la Maison Gomin, construite au début des années 1930, à Sainte-Foy, pour abriter des prisonniers. Réservé ensuite aux détenues féminines, l’édifice s’élève de nos jours au milieu d’une vaste pelouse et continue de marquer de façon originale le paysage bâti des environs.

Aussi, ce billet.

Image ci-bas:

Par un froid matin d’hiver, des habitants de la rive sud de Québec traversent le fleuve Saint-Laurent pour se rendre en ville, où ils pourront écouler leur marchandise. À cette époque, le fleuve était recouvert d’une couche de glace sur laquelle les habitants des deux rives circulaient aisément en tapant la neige. (Source: Musée national des Beaux-Arts du Québec.)

Voir ce billet. Aussi, mon blogue météo.

C’est sous ce titre qu’était annoncé, il y a 19 ans, cette proposition d’investissement majeure… et vite abandonnée que j’ai retrouvée dans mes vieilles archives (ce qui explique la « qualité » de l’image). Ce projet aurait compris notamment 200 condominiums, 300,000 p2 d’espace à bureau, 100,000 p2 d’espace commercial et 900 espaces à stationnement sous les édifices.

Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts, et l’avenir de l’Agora fait toujours jaser [billet]!

Source: Marcel Collard, Le Soleil, 9 février 1988.

La compagnie Rocois propose de construire deux édifices (A et B) de chaque côté de la rue Saint-Paul qui serait prolongée, un autre le long du bassin Louise (C) et un quatrième en bordure de la rue Dalhousie (D), en mettant l’accent sur l’habitation et en assurant intégralement le droit d’accès du public à la promenade et aux agoras. (…)

Source: Hélène-Andrée Bizier (2006), Une histoire du Québec en photos, Montréal, Fides, page 27.

Au cours de la première décennie du XXe siècle, plus d’une soixantaine d’incendies accidentels graves sont recensés au Québec. Le feu se déclare plus fréquemment pendant la saison froide et, dans la plupart des cas, des étincelles jaillissant des cheminées défesctueuses ou mal entretenues sont en cause. (…)

Voir aussi, sur le même sujet, cette autre publication.

Au fait, ce bâtiment existe-t-il toujours, et à quel endroit? Merci par ailleurs à Mme Bizier et Fides pour m’avoir permis de contribuer modestement à ce magnifique ouvrage en y publiant ma photo « Première belle tempête du millénaire, rue Saint-Jean » (p. 297), prise il y a un an [billet].

Un lecteur de Québec Urbain nous écrit à propos de ces archives qu’ils nous a généreusement fournies:

Un collègue de travail m’a passé deux photos anciennes du pont de Québec, prises par son père (Arthur Collin), probablement dans les années 30 ou 40. Il avait dû escalader la structure pour pouvoir les prendre. D’ailleurs, selon Wikipédia « Durant les années suivant sa construction, il était monnaie courante pour les gens habitant à proximité du Pont de Québec d’y faire une promenade dominicale sur les plus hauts sommets de sa structure, telle pratique étant à l’époque tolérée. » (…)

Voir aussi ce billet.

Merci à Xavier Darras pour sa précieuse collaboration!