Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Un terrain à 1 $ pour la future centrale de police à Place Fleur de Lys

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 avril 2019 14 commentaires

Olivier Lemieux
Radio-Canada

Les nouveaux propriétaires de Place Fleur de Lys, William et Jonathan Trudel, veulent « faire partie de la solution » pour permettre la construction de la nouvelle centrale de police à Québec. Les promoteurs sont même prêts à céder un terrain à la Ville pour la somme symbolique d’un dollar.

Les deux hommes d’affaires ne cachent pas que l’arrivée de plusieurs centaines de policiers représenterait une clientèle intéressante pour les commerces du secteur, mais William Trudel affirme aussi vouloir participer à la réalisation d’un projet important pour la communauté.

« J’ai été moi-même policier pendant 20 ans, rappelle-t-il. Aujourd’hui, je suis en affaires et je me dis que je peux peut-être contribuer à la collectivité d’une autre façon. »

Selon eux, les terrains entourant le centre commercial du secteur Vanier ont tout ce qu’il faut pour accueillir le projet.

« C’est amplement vaste pour un équipement régional de cette ampleur », s’enthousiasme William Trudel, avant de rappeler qu’à partir de 2020, place Fleur de Lys se transformera pour accueillir une variété de projets immobiliers.

Le but? Diversifier la vocation de l’endroit pour compléter l’offre commerciale existante. Un projet hôtelier est actuellement envisagé, tout comme un développement résidentiel ou encore l’ajout d’espaces de bureaux.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Institutionnel.

La reconversion résidentielle à Québec : comment en est-on arrivé là ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 avril 2019 Commentaires fermés sur La reconversion résidentielle à Québec : comment en est-on arrivé là ?

La Ville de Québec affiche actuellement une croissance démographique et économique importante. L’optimisation de l’utilisation des espaces urbains vacants et sous-exploités est au cœur des décisions de localisation. À propos de la démolition de bâtiments existants, dans le but de faire place à de nouveaux immeubles principalement à vocation résidentielle, Jean Dubé démontera comment les progrès technologiques permettent d’aborder la réflexion de manière quantitative et de développer des outils d’aide à la décision qui serviront à cibler les secteurs ayant un potentiel de reconversion dans les prochaines années.

Conférencier : Jean Dubé, professeur agrégé à la Faculté d’aménagement, d’architecture, d’art et de design.

Jeudi 11 avril 2019
18 h 30
Durée : 60 min
Bibliothèque Claire-Martin, 755, rue Saint-Jean (La Cité-Limoilou)

Renseignements et réservations : 418 641-6798

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Voir aussi : Conférences / évènements.

Pas de sauvetage à l’horizon pour l’Église Saint-Jean-Baptiste

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 avril 2019 1 commentaire

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Mine de rien, voilà presque quatre ans que les portes de l’église Saint-Jean-Baptiste, dans le quartier éponyme de la capitale, sont closes. Cela même si les autorités s’entendent sur sa «valeur patrimoniale exceptionnelle». Et il n’y a pas de sauvetage à l’horizon.

«Pour l’instant, il ne se passe rien», remarque l’abbé Pierre Gingras, curé de la paroisse. «On est en attente.»

En fait, il y a eu des travaux urgents à la suite du «problème majeur de chauffage» de décembre 2017, quand la tuyauterie a gelé et éclaté. Au cours de la dernière année, les conduites ont été refaites et les gicleurs contre les incendies ont été installés grâce à une subvention de 180 000 $ de la Ville et du gouvernement. Mais, évalue le prêtre, il faudrait 14 millions $ seulement pour restaurer le bâtiment érigé de 1881 à 1886.

«Ça n’avance pas trop», constate également Louis Dumoulin, président du Conseil de quartier Saint-Jean-Baptiste. Aucune des idées soumises par les citoyens n’a reçu d’appui des autorités, regrette-t-il.

Si bien que les comités bénévoles qui s’activaient pour l’église abandonnée ont mis leur ferveur sur la glace. «On a quand même travaillé 10 ans sans résultats», observe M. Dumoulin. «Il n’y a rien de mort, mais on ne sait pas du tout vers quoi on va.»

(…)

L’abbé Pierre Gingras repousse la critique. Le Diocèse de Québec a dépensé des millions pour préserver ses églises, affirme-t-il. Seulement à Saint-Jean-Baptiste, les comptes s’accumuleraient : «Elle est fermée et elle nous coûte 110 000 $ par année.»

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L’église Saint-Jean-Baptiste sur le site de la ville de Québec

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Église, Histoire.

«Échec total» pour une traverse sur l’avenue de Salaberry

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 avril 2019 16 commentaires

Stéphanie Martin
Le Soleil

La traverse piétonnière installée par la Ville de Québec au coût de 40 000 $ près d’une résidence pour personnes âgées est inefficace et mal aménagée, déplorent les usagers.

«C’est un échec total», lance le directeur général de la résidence Saint-Patrick, Luc Desbiens.
Le Journal a rencontré sur les lieux un groupe de résidents qui fondaient beaucoup d’espoirs en cette installation qui devait leur permettre de traverser de façon plus sécuritaire l’avenue de Salaberry pour accéder aux Halles du Petit-Cartier. Avec ses feux clignotants, elle devait rendre plus visible la traverse et freiner les ardeurs des automobilistes.

Or, l’expérience a prouvé au cours des derniers mois que le système ne répond pas aux attentes et les résidents du Saint-Patrick ont vite déchanté. D’abord, les automobilistes ne ralentissent pas, même quand les feux sont activés, regrettent-ils.

«J’ai dû faire signe plusieurs fois aux automobilistes. Je traversais et ils s’en venaient vers moi. Ils n’arrêtent pas», lance Jacqueline Richard.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Transport.

Vélo: Merci d’être là, M. Labeaume!

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 avril 2019 3 commentaires

Bernard Samson (Lévis)
Point de vue
Le Soleil

Cher Monsieur Labeaume,

Soixante-quatre ans. De Lévis. Depuis dix ans, douze mois par année, je fais, très souvent, à Québec, par le traversier, mes courses à vélo. Et j’adore ça! À tel point qu’il y a cinq ans, frappé par l’évidence… je me suis départi de mon auto. Ça n’a rien d’extraordinaire. À Copenhague, au Danemark, 55 % des gens prennent le vélo pour aller travailler! Je sais que ce n’est pas pour tout le monde, qu’il faut être un peu crack… mais avec un bon bike (ou deux…) avec les équipements qu’il faut pour, au jour le jour, affronter les saisons, je vous jure que c’est du gâteau!

Monsieur Labeaume, tout le monde sait que vous êtes un homme d’action et j’imagine que si ma proposition vous agrée, elle pourrait être mise en œuvre rapidement. L’idée est simple : stimuler l’utilisation de la bicyclette comme véhicule de transport urbain et, partant, diminuer un tantinet l’impact de la circulation automobile à Québec, surtout dans le Vieux-Québec, qui étouffe littéralement.

Nous atteindrons ces visées par l’ajout de deux incitatifs : passage gratuit aux cyclistes, sur la traverse Québec-Lévis et aménagement de stationnements-vélos sécuritaires (comme celui du CLSC Limoilou, muni de caméras en circuit fermé et d’une porte que l’on ouvre avec une carte Opus) qui permettraient de magasiner à vélo, en toute quiétude ou d’assister, l’esprit tranquille, à une conférence, le soir, à la bibliothèque Gabrielle-Roy.

Monsieur Labeaume, en pédalant, des fois, je pense : «Je ne fais pas de bruit, je n’émets pas de particules fines, ni de gaz à effet de serre, je me mets en forme, je coûte moins cher à notre système de santé, je prends très peu d’espace, je ne coûte presque rien, je suis léger, délicat comme un papillon, je suis joyeux, je donne, à plein — et c’est si important! — dans la convivialité…» Et je me dis : «Pendant qu’au nom de la lutte au réchauffement climatique, nos gouvernements subventionnent, à hauteur de 80 000 $ l’achat d’autos électriques… ne devrions-nous pas explorer aussi des pistes vélo?»

Reposez-vous bien, monsieur Labeaume, prenez le temps qu’il faut, puis revenez-nous en pleine forme. On a besoin de vous!

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Voir aussi : Vélo.

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