Puisque le sujet des gratte-ciel sur la haute-ville a fait jaser, ces derniers jours, voici ce billet. Il me semble par ailleurs que Francis a déjà publié l’image ci-contre dans Québec Urbain (au tout début), mais comme je ne l’ai pas trouvée, je l’ai donc reproduite!

Remarques:

• Un Centre des congrès d’envergure internationale a pris la place de la principale tour projetée [billet];
• L’immeuble d’une quinzaine d’étages situé en arrière du Hilton (au premier plan, à droite) pourrait se réaliser à moyen terme sous une forme bien sûr contemporaine [billet];
• Au centre, on aménage actuellement la nouvelle « promenade Desjardins » [billet].

« Parallèlement au développement de la colline parlementaire, dans les années 1960, la Ville de Québec souhaitait voir se construire une « cité intégrée », un complexe immobilier à l’image de celui de Place Ville-Marie à Montréal, dont la tour cruciforme de 47 étages et le complexe souterrain ne suscitaient que des éloges. À Québec, c’est une version réduite, avec un programme modifié, que les architectes ont cherché à rendre. Les quatre édifices, dont une tour dans la tradition de Mies van der Rohe, auraient ceinturé un espace animé, au-dessus de quatre niveaux de boutiques et de stationnements (…). » (Source: Luc Noppen, Hélène Jobidon et Paul Trépanier. Québec monumental 1890-1990. Sillery, Les Éditions du Septentrion, 1990, 191 p.)

À consulter aussi, ce billet: Voyage dans le temps: projet Place Québec, version années 60!.

Source: Radio-Canada (Québec), 30 novembre 2007.

Le président de l’arrondissement de Charlesbourg fulmine contre les responsables du Carnaval de Québec. Pour la première fois en 24 ans, le premier défilé ne passera pas dans les rues de Charlesbourg.

Le défilé, une édition spéciale pour les fêtes de 2008, partira du patro Roc-Amadour dans Limoilou pour se terminer dans le secteur de la Pointe-aux-Lièvres. (…)

La suite. À consulter aussi, ce billet: Scènes urbaines: un samedi au Carnaval.

Quand j’avais énoncé dans un billet sur le nouvel urbanisme, qu’il faudra changer notre façon de voir et de faire l’urbanisme, et de développer une véritable symbiose entre humains et milieu, bien avec l’éco-urbanisme appelé aussi urbanisme écologique on fait un pas de plus dans cette direction.

L’éco-urbanisme a comme concept fondamental qu’on ne peut maîtriser l’influence et l’impact de la ville au niveau environnemental uniquement en fonction de paramètres classiques d’urbanisme tel, de concentration, de dispersion, d’étalement ou de compacité. La durabilité urbaine (développement durable, ou ville durable) nous demande que l’on adapte les concepts d’urbanismes et la planification à l’impératif écologique. Habitat plus écologique, gestion intégrée du système des réseaux de transports, des équipements et des espaces publics, de la gestion du tri des déchets, permettant de répondre au défi de réduire l’impact de l’empreinte écologique des villes et grands centres urbains sur les écosystèmes, ainsi qu’une meilleure qualité de vie urbaine pour tous. Il peut exister plusieurs variantes de ce type d’urbanisme.

Dans cet urbanisme écologique il y a une mobilité plus écologique, c’est-à-dire limiter les transports motorisés en dehors du transport en commun, en favorisant les déplacements soit à pied ou en vélo, par flotte de véhicules partagés (communauto) et autre transport sur rail.

En France, un projet qui ne fait pas l’unanimité parmi les différents intervenants, concerne des écopolis, (voir ce lien) ou près de 50 000 personnes peuvent résider dans ce nouveau type de centre urbain, ou on intègre la réduction de la consommation d’eau, du tri des déchets, du développement durable, de la biodiversité, de la création d’espace vert, de l’accès gratuit aux technologies de l’information, ainsi que d’encourager la mixité sociale.

La tendance de l’urbanisme (comme d’autre science et discipline) au niveau de sa vision depuis un siècle a été de se séparer de la nature, une division qui a amené son lot de maux sociaux au niveau environnemental. Car point intégrer avec les écosystèmes déjà en place, mais plutôt séparer de celle-ci sous prétexte que cela était le mieux pour l’humain, ce qui ne fut pas le cas avec du recul.

Bref l’urbanisme écologique est une nouvelle façon de voir le rapport entre l’urbain et la nature. Il se veut plus respectueux de l’environnement.

Voir ce lien internet:
Écologie Urbaine
Voir aussi ces billets sur le nouvel-Urbanisme.

La seule limite dans tout projet, c’est celle que l’on s’impose.

Mais… que s’est-il passé?!?

Source: Claude Vaillancourt, Le Soleil, 30 novembre 2007.

À deux jours du scrutin, le plus récent sondage commandé par Le Soleil et le 93,3 place maintenant Régis Labeaume en forte position pour occuper le siège de maire de Québec.

Ce revirement, impensable au début de la campagne électorale alors que M. Labeaume recueillait deux fois moins d’intentions de vote que la leader du Renouveau municipal de Québec, Ann Bourget, accorde maintenant, avant répartition, 38 % des intentions de vote à l’homme d’affaires et 30 % à l’ancienne conseillère du district de Montcalm. (…)

«Une campagne électorale, ça se joue dans les cinq derniers jours», avait lancé l’homme d’affaires millionnaire, dans une entretien au Soleil la semaine dernière. (…)

La suite. À consulter aussi, ce billet: SONDAGE UNIMARKETING–LE SOLEIL–FM 93,3: La lutte se corse entre Bourget et Labeaume.

Ce vieux « rêve d’architectes » m’intrigue vraiment: quelqu’un, dans la salle, peut-il m’apporter des précisions complémentaires sur son origine?

« Lorsque la Société des Nations Unies s’est mise à la recherche d’un site pour établir son siège, les architectes Adrien Dufresne et Édouard Fiset ont pensé qu’à Québec, le parc des Champs-de-Bataille était le lieu tout indiqué.  » (Source: Luc Noppen, Hélène Jobidon et Paul Trépanier. Québec monumental 1890-1990. Sillery, Les Éditions du Septentrion, 1990, 191 p.)

À consulter aussi, le billet suivant: Projet abandonné: “Proposition d’ériger un musée de la science dans la mégastructure du pont de Québec� (1981).

Source: Radio-Canada (Québec), 29 novembre 2007.

Les conséquences de l’étalement urbain sur les cours d’eau préoccupent de plus en plus la population de Québec et des environs. C’est ce qui se dégage des consultations menées par le Conseil de bassin de la rivière Saint-Charles au cours du mois dans une dizaine de municipalités. (…)

La suite. À consulter aussi, ce billet: Événement: inondations à Québec (4).

Ci-haut, une photo aérienne prise en 1962, tirée d’un des panneaux d’interprétation du Domaine Maizerets, avec comme principal point de repère l' »anneau d’eau » [billet].

Ci-bas, le même secteur, 35 ans plus tard, après la construction de l’autoroute Dufferin-Montmorency en 1972. Éh! oui, c’était l’époque du développement sauvage de la ville (planifié pour une population de plus d’un million d’habitants en l’an 2000!) qui s’est fait au détriment des battures de Beauport et surtout, des quartiers centraux et sa population.

Aujourd’hui, avec un certain succès il faut le dire, on tente de réparer les pots cassés. Heureusement qu’il s’est formé des regroupements d’écologistes et de citoyens (j’en étais!) pour éveiller la conscience collective de notre ville… et réveiller certains politiciens! Mais restons vigilants…

À consulter aussi, ce billet: La folie des grandeurs, ça ne date pas d’hier…

Source: Radio-Canada (Québec), 28 novembre 2007.

Les amateurs d’art et d’histoire devraient être comblés en 2008. Le Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ) présentera une exposition spéciale pour souligner la fondation de la capitale nationale et les 75 ans de l’institution de Québec. (…)

La suite. À consulter aussi, ce billet: Musée national des beaux-arts: Projet de grandeur.

J’ai reçu ce matin ce numéro qui comprend quelque 90 pages de reportages truffés de magnifiques photos: j’ai bien hâte de lire tout ça!

Source: L’actualité (numéro spécial du 15 décembre 2007).

Québec sur son 400e

Il neige plus à Québec qu’à Moscou et mieux vaut avoir de bons mollets pour y être piéton ! Ses pentes et ses raidillons, ses falaises et ses grimpettes ont de quoi donner le vertige. Des écrivains, plus poétiques, ont vanté sa cambrure ! La ville a une géologie tourmentée.

Depuis bientôt 400 ans qu’elle domine la rade du fleuve géant, Québec n’a encore jamais connu son âge d’or, écrivait en 1991 le poète Pierre Morency.

Ce Gibraltar d’Amérique avait pourtant tous les atouts pour devenir la porte d’un continent, la capitale d’un empire. Hasard des armes et de l’histoire, Québec s’est souvent assoupie, tapie sur son promontoire.

Voilà qu’à l’aube de son 400e anniversaire elle s’étire, tend ses muscles, s’apprête à bondir. De ses faubourgs montent des voix nouvelles et des projets audacieux. Une cité moderne se déploie, enchâssée dans la nature, vibrant au rythme de la science et de la haute technologie, étendant ses réseaux par-delà les frontières.

En 2008, Québec célèbre son histoire, son patrimoine, les batailles qui l’ont faite et les héros qui l’ont défendue.

L’actualité vous propose pour l’instant de découvrir son avenir. Et qui sait, peut-être les ferments de son âge d’or futur.

Bonne lecture.
Carole Beaulieu

À consulter aussi, ce billet: Un reportage élogieux sur Québec et le 400e à venir dans le très américain Chicago Tribune!.

On peut s’attendre à un bâtiment d’une grande qualité, considérant la notoriété de la firme d’architectes qui a signé des oeuvres magnifiques telle la nouvelle bibliothèque de Charlesbourg [billet].

Gros bémol, cependant: l’emplacement du futur musée régional, loin des centres-villes de Québec et Lévis, a suscité de nombreuses critiques ponctuées d’alternatives « plus près des gens » dans Québec Urbain. Avec cette réponse à l’appel d’offres, il semble donc qu’on devra « faire avec », hélas…

Source: Lise Fournier, Le Soleil (Compagnies en arction), 28 novembre 2007.

(…) la Boîte à science, qui pilote ce dossier, a retenu la firme Croft Pelletier Hudon Julien. La firme d’architectes aura le mandat de réaliser les esquisses du futur bâtiment qui sera situé à quelques pas du parc des Chutes, de l’autre côté du pont Pierre-Laporte. Le projet de 40 millions $ devrait être prêt à recevoir ses premiers visiteurs en 2011.

À consulter aussi, ce billet: Site du futur Centre des sciences: des précisions (suite).