Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « TGV »

Via Rail investit dans ses bâtiments à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 août 2016 2 commentaires

Source : Annie Morin, Le Soleil, le 25 août 2016

(Québec) VIA Rail investira 1,5 million $ dans la gare du Palais afin de préserver le lustre du bâtiment patrimonial nouvellement centenaire. La gare de Sainte-Foy, elle, pourrait déménager lors du remodelage de la tête des ponts, lequel doit faire une place au Service rapide par bus (SRB) et à des immeubles en hauteur.

Le gratin politique et économique de Québec était réuni à la gare principale de Québec, mercredi, pour souligner les 100 ans d’un édifice présenté comme une «institution», une «merveille architecturale», un «emblème de Québec» au même titre que le château Frontenac.

Le président et chef de la direction de VIA Rail Canada, Yves Desjardins-Siciliano, en a profité pour annoncer la rénovation – d’ici l’automne 2017- des portes d’entrée et de la verrière du hall d’entrée ainsi que l’installation de systèmes de climatisation et d’automatisation pour un investissement total de 1,5 million $. Ce montant sera puisé à même une subvention de 34,4 millions $ du gouvernement fédéral destinée à l’amélioration des gares et des centres de maintenance dans le corridor ferroviaire Québec-Windsor.

la suite

La gare du Palais sur Google Maps.

La gare de Ste-Foy (installée dans un no man’s land) sur Google Maps.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Champlain / Vieux-port, Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, TGV.

TGV ou TGF ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 avril 2016 5 commentaires

Source : Annie Morin, Valérie Gaudreau, Le Soleil, le 19 avril 2016

(Québec) Le maire Régis Labeaume aimerait encore mieux un train à grande vitesse (TGV) qu’un train à grande fréquence (TGF), mais il se réjouit que Québec fasse désormais partie des plans de VIA Rail et croit que le service «va être meilleur» qu’actuellement.

Le maire de Québec a réagi mardi à la manchette du Soleil faisant état de l’augmentation du nombre de départs et de la réduction du temps de transit anticipées avec le TGF, qui inclurait la liaison Québec-Montréal dès le départ si les financiers sont d’accord.

«Je pense que notre message à tout le monde a bien été perçu là-bas», a lancé M. Labeaume, en référence à l’offensive menée par la Chambre de commerce et d’industrie de Québec et réunissant plusieurs têtes d’affiche de la région.

Cela dit, M. Labeaume n’a pas fait le deuil du TGV, mis de côté par le précédent gouvernement fédéral. «Moi, je pense qu’on devrait investir dans un TGV tant qu’à mettre 3 milliards $ dans un train comme ça. Je ne changerai jamais d’idée. Quand t’arrives d’Europe, tu le penses encore plus. C’est cute, là, mais selon moi, c’est pas assez», a exprimé le maire, convaincu par ailleurs que «ça va être meilleur» avec un TGF qu’avec le système actuel de partage des rails avec les trains de marchandises.

la suite

En parlant d’un TGV Québec-Windsor

Voir aussi : TGV.

Train à grande fréquence de VIA : ça augure bien pour Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 mars 2016 Commentaires fermés sur Train à grande fréquence de VIA : ça augure bien pour Québec

Source : Valérie Gaudreau, Le Soleil, le 23 mars 2016

(Québec) Souhaité publiquement depuis longtemps par les élus et les gens d’affaires de la région, l’ajout de Québec dans le tracé d’un futur train à grande fréquence est maintenant écrit noir sur blanc dans le budget fédéral.

Le premier budget de l’ère Trudeau propose en effet de verser 3,3 millions $ sur trois ans à Transports Canada pour «appuyer une évaluation approfondie du projet de service ferroviaire à fréquence élevée de VIA Rail», peut-on lire dans les documents budgétaires qui mentionnent le corridor Québec-Windsor.

VIA Rail avait déjà montré de l’ouverture. Mais maintenant, le gouvernement le confirme, s’est réjoui le président et chef de la direction de la Chambre de commerce et d’industrie de Québec, Alain Aubut. «On voit que le corridor Québec-Windsor est réactivé. Pour nous, c’est une très, très bonne nouvelle», a commenté mardi celui qui avait cosigné en février avec une vingtaine de gens d’affaires une lettre ouverte demandant de ne pas oublier Québec.

la suite

En route vers un train à haute vitesse Windsor-Québec?

Voir aussi : TGV.

En parlant d’un TGV Québec-Windsor

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 février 2015 19 commentaires

François Cardinal
La Presse +
2 février 2015

Cher M. Labeaume,

Je prends le temps de vous écrire pour vous faire part de ma déception.
J’ai suivi pas à pas votre récent séjour à Montréal. J’ai lu vos déclarations. J’ai vu vos sorties avec votre grand ami Denis Coderre. J’ai visionné vos passages à Bazzo.tv et aux Francs-tireurs.

Loin de moi l’idée de gâcher votre Carnaval, mais je ne peux m’empêcher de vous avouer que vous m’avez déçu.

Je vous explique.

Je vous regardais aller, ces dernières années, avec envie. Pas pour votre attitude belliqueuse et peu démocratique, comprenez-moi bien. Mais pour votre hyperactivité. Votre défense acharnée de la capitale. Vos rêves de grandeur. Et surtout, pour votre ardeur à les défendre sur toutes les tribunes.

Puis, je vous ai écouté lors de vos passages récents à Télé-Québec et j’ai été surpris de vous entendre aussi… comment dire ? Non pas « philosophe », comme a suggéré Marie-France Bazzo. Mais plutôt… défaitiste.

Vous. Le roi Labeaume. Défaitiste.

Vous avez encore des projets, je le sais bien. Mais à part votre rêve de ressusciter les Nordiques, je trouve qu’ils ont perdu de leur pertinence, disons.

Repeindre le pont de Québec, je veux bien, mais de façon prioritaire ? Une tour de 50 étages sur le boulevard Laurier, à la place de l’Auberge des gouverneurs ? Vous voulez vraiment doter Sainte-Foy de sa tour Montparnasse ? Et le tramway, finalement, c’était une histoire d’un soir ?

J’ai un peu de difficulté à vous suivre, pour tout vous dire. Comme si vous utilisiez votre immense pouvoir d’une drôle de manière.

Mais ce qui m’a véritablement déçu, c’est votre réaction résignée au virage de la Caisse de dépôt, qui se dit ouverte à étudier « de bons projets d’infrastructures rentables ».

À cette offre, vous avez réagi en… haussant les épaules. « La Caisse a plus de chances de réussir un projet payant à Montréal qu’à Québec », avez-vous dit à Bazzo.tv. « Pas sûr que ça peut être payant à Québec. »
Je vous ai déjà vu plus mordant…

Bon, vous appuyez le projet d’un troisième lien avec Lévis, mais manifestement, ce n’est pas votre projet.
De votre propre aveu, vous n’en avez pas vraiment, de projet à soumettre.

Comme si vous aviez oublié ce dossier fait sur mesure pour la Caisse qui s’empoussière sur votre bureau…

« Ayons un petit peu d’ambition dans ce pays ! »

C’est ce que vous avez déclaré en 2013, dernière fois où vous avez parlé avec conviction du TGV Québec-Windsor. Un projet que vous semblez avoir laissé tomber depuis.

Or voilà un projet qui mériterait de se retrouver sur le bureau de Michael Sabia, qui cherche des projets promettant des rendements stables et prévisibles à long terme.

La mise à jour des études gouvernementales dévoilée en 2011 a conclu que le projet pouvait être rentable. Malgré l’importance de la facture, estimée à 20 milliards.

La Caisse pourrait évidemment décider de ne pas financer cet immense projet, surtout si elle finance une navette vers l’aéroport. Comme elle pourrait ne pas investir dans un SLR sur Champlain si ses analyses confirmaient que l’AMT a manipulé les prévisions d’achalandage (j’ai toujours eu une préférence pour le tram-train…).

Mais vous ne perdez rien à essayer. Les révélations d’Enquête ne discréditent pas l’ensemble des modes de transport ferroviaire. Elles nous rappellent simplement l’importance de bien choisir le moyen de transport le plus adapté à chaque corridor.

Le SLR n’était pas justifié à Yongin, mais il l’était à Vancouver, où les prévisions d’achalandage du Canada Line ont été dépassées. La Caisse n’aurait donc qu’à analyser sérieusement la pertinence d’un TGV dans l’axe Montréal-Toronto.

Mais pour ça, il vous faudrait ranimer le projet.

Je sais bien que vous étiez assez seul dans votre défense du TGV, il y a quatre ans. Mais cette fois, vous pourriez avoir de précieux alliés…

On parle, ici, d’un TGV électrique roulant à 300 km/h qui plairait aux maires des villes situées dans le corridor visé. Un TGV qui relierait Québec à Montréal en moins d’une heure et demie, Montréal à Toronto en deux heures et demie.

On parle d’un projet comme en cherchent justement les premiers ministres du Québec et de l’Ontario. M. Couillard et Mme Wynn ont affirmé l’automne dernier qu’ils souhaitaient défendre ensemble de grands projets d’infrastructures de transport.

On parle, aussi, d’un projet qui a la faveur de Justin Trudeau, ce qui a son importance en cette année électorale.

Le TGV a le potentiel de devenir une sorte d’accord de libre-échange des personnes entre le Québec et l’Ontario. Une façon d’accélérer le transport de la matière grise entre Québec et Montréal.
Pas négligeable au moment où l’Ouest faiblit et l’économie du savoir bondit.

Mais bon, je sais bien que je n’ai pas à vous convaincre de la pertinence du TGV. Mais j’espère bien raviver votre intérêt pour ce projet que vous avez si bien défendu dans le passé.

Saluez Bonhomme de ma part.

A lire avec Dedicated Quebec City-Windsor track would improve on-time performance, Via Rail CEO says * CBC News (Merci au très fidèle lecteur Louis-Philippe Simard pour l’article de CBC News)

Voir aussi : TGV.

En route vers un train à haute vitesse Windsor-Québec?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 novembre 2011 56 commentaires

Mélanie Marquis
La Presse

(Montréal) Une ligne ferroviaire à haute vitesse reliant les villes de Québec et de Windsor, qui comprendrait notamment des arrêts à Montréal, Ottawa et Toronto, est tout à fait réalisable, conclut une volumineuse étude rendue publique lundi.

La suite

Un billet précédent

Voir aussi : TGV, Transport en commun.

TGV: Essentiel même si non rentable

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 octobre 2011 29 commentaires

Annie St-Pierre
Journal de Québec

Le ministre Sam Hamad se dit convaincu que la région de Québec a besoin d’un train à grande vitesse même s’il est impossible d’atteindre une rentabilité financière pour un projet d’une telle envergure.

M. Hamad a réagi, hier, à la publication de l’étude Écotrain portant à 21 milliards $ les coûts d’un TGV reliant Québec, Montréal, Toronto et Windsor.

La suite

L’étude Écotrain

Un billet précédent

Voir aussi : TGV, Transport en commun.