Contrairement à plusieurs projets publics qui subissent les contrecoups d’un marché en surchauffe, la promenade Samuel-De Champlain, elle, s’en sort indemne. Ou presque. Elle sera livrée dans les délais et budgets révisés en 2020, mais avec quelques ajustements aux plans initiaux.
L’été 2023 marquera, comme prévu, la fin du chantier sur le boulevard Champlain, destiné à l’inauguration de la phase 3 de la promenade Samuel-De Champlain, confirme la Commission de la capitale nationale du Québec (CCNQ) au Soleil.
D’ici là, il reste encore à finaliser les travaux de stabilisation de la falaise déjà entamés, tout comme la construction du bassin de baignade et du miroir d’eau, entre autres. Les équipes devront encore terminer «quelques travaux d’aménagement» à la fonte des neiges, tandis que le Canadien National (CN) vise le printemps pour terminer le déplacement de la voie ferrée dans le secteur.
Certaines portions de cette nouvelle section de la promenade urbaine, qui s’étire sur 2,5 km entre la côte de Sillery et la côte Gilmour, sont accessibles depuis l’an dernier. Toutes le seront pour la saison estivale à venir. Plage urbaine, bassin de baignade, miroir d’eau avec jets, trois stations thématiques et pavillons de services, accès au fleuve, piste cyclable, sentiers piétonniers et aires de détente : toutes les installations verront le jour, assure la CCNQ.
Québec, le 21 février 2023 – La Ville de Québec annonce deux réaménagements importants pour améliorer la sécurité de tous les usagers de la voie publique dans le secteur du Vieux-Port. Beaucoup de déplacements, autant touristiques que locaux, convergent dans le secteur. La courbe de la rue du Marché-Champlain sera corrigée dès l’été prochain et la voie cyclable sur la rue Dalhousie sera sécurisée dans le cadre d’un projet transitoire.
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Sécuriser la courbe de la rue du Marché-Champlain
Le virage très restreint formé par la courbe de la rue du Marché-Champlain à l’intersection du boulevard Champlain suscite plusieurs enjeux pour la sécurité des usagers de la route. L’endroit est fort achalandé tant par des camions, des automobiles, des autobus touristiques que des vélos et des piétons.
À la suite d’un accident mortel impliquant une piétonne en 2019 à cet endroit, une analyse technique des circonstances de la collision a été réalisée afin de déterminer les mesures à mettre en œuvre pour accroître la sécurité des piétons. L’analyse a établi que les interventions prioritaires devaient porter sur la correction de la géométrie de la courbe et le positionnement du trottoir.
Les correctifs apportés à la courbe consisteront donc notamment à :
Augmenter le rayon de la courbe;
Créer une zone franchissable bétonnée de couleur rouge;
Déplacer et élargir le trottoir.
La traverse piétonne adjacente sera aussi sécurisée par les moyens suivants :
La modernisation des feux de circulation de la traverse pour piétons;
Le réaménagement de l’ilot central;
Le déplacement de la clôture et le nouveau positionnement du trottoir. Cet aménagement nécessitera le retrait de trois arbres. Deux nouveaux arbres seront toutefois plantés en remplacement.
La Ville tient à souligner la collaboration de Groupe Desgagnés qui a offert à titre gracieux une parcelle de terrain de 21,6 mètres carrés nécessaire à la réalisation du projet.
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Projet transitoire pour rehausser la sécurité de la voie cyclable sur la rue Dalhousie
Le lien cyclable traversant le secteur de la gare fluviale, de la Place des Canotiers, de la rue Dalhousie et du Quai Saint-André est le plus achalandé de la ville avec une fréquentation qui peut atteindre jusqu’à 4 350 cyclistes par jour. La portion sur la rue Dalhousie, d’une longueur de 225 mètres, présente des enjeux de sécurité en raison de la configuration des lieux et des conflits entre les modes de déplacements.
Afin de continuer à encourager les déplacements actifs à l’année tout en assurant la sécurité de tous les usagers, plusieurs mesures seront déployées en juin, dans le cadre d’un projet transitoire d’aménagement :
Élargissement du corridor cyclable, ce qui permettra son déneigement et améliorera la sécurité et le confort des cyclistes;
Ajout d’une bande de protection entre les usagers de la chaussée, avec bollards et bacs de plantation;
Sécurisation des accès aux entrées charretières et aux intersections;
Marquage au sol;
Ajout de feux de circulation pour piétons et cyclistes aux intersections;
Maintien d’une voie de circulation par direction pour les automobiles dans ce court tronçon;
Réfection complète du pavage de surface de la rue Dalhousie.
Par Gérald Gobeil le 19 février 2023 Commentaires fermés sur Église du Très-Saint-Sacrement : des futurs architectes mettent leur grain de sel
Crédit photo: Félix Préfontaine
Thomas Verret
Monmontcalm
L’église du Très-Saint-Sacrement comme cœur de quartier. Un site en symbiose avec son milieu, animé et même habité. C’est l’essence d’un projet réalisé par des étudiants à la maîtrise professionnelle de l’École d’architecture de l’Université Laval.
Ariane Moreau, Frédéryke Lallier, Félix Préfontaine et Laurianne Boulanger se sont penché·e·s sur la requalification urbaine de l’église. Ces architectes en devenir ont présenté mardi dernier le fruit de leur travail lors du Conseil de quartier de Saint-Sacrement.
L’église du Très-Saint-Sacrement comme point d’ancrage. Un lieu de rassemblement regroupant une « variété d’expériences » pour permettre à la population de se réapproprier l’édifice. Le quatuor propose de « connecter » l’église au site tout autour afin de renforcir sa présence dans le quartier.
Au rez-de-chaussée de l’église, les étudiant·e·s voient un marché donnant accès à des produits locaux.
« Un marché est une excellente idée pour favoriser le côté social et pratique de l’église », fait valoir Ariane Moreau.
Sur le côté ouest de l’église, on retrouverait des serres suspendues communautaires.
Par Gérald Gobeil le 18 février 2023 Commentaires fermés sur Le stationnement commercial sur la Colline Parlementaire: un règlement
Le Plan directeur d’aménagement et de développement (PDAD) adopté en 2005 identifie le centre-ville comme l’un des secteurs particuliers de planification où la Ville souhaite poursuivre la consolidation du bâti en interdisant notamment l’exploitation d’un stationnement de surface à des fins commerciales sur terrain vacant. Dans le même esprit, le Programme particulier d’urbanisme (PPU) pour la colline Parlementaire, en vigueur depuis 2010, prévoit également prioriser les projets à dominante résidentielle sur les terrains vacants et réaménager ou construire les sites vacants utilisés à des fins de stationnement. Les récents documents de planification de la Ville, comme la Vision de l’habitation, la Stratégie de développement durable et le Plan de mobilité durable visent par ailleurs à accroître l’attractivité du transport en commun et à faciliter l’intermodalité, tout en dirigeant l’essentiel du développement résidentiel dans les secteurs les mieux desservis par le réseau structurant de transport en commun.
Malgré ces orientations, il s’avère que les dispositions normatives prescrites par le PPU à ce jour ne supportent pas totalement cette vision en ce sens. Elles ne permettent qu’un projet de stationnement commercial exercé à titre principal dans un bâtiment qui occuperait un terrain vacant, sans aucune prédominance résidentielle qui puisse être réalisée. En effet, bien qu’autorisé par les dispositions normatives du PPU, l’usage C30 Stationnement et poste de taxi n’est pas souhaitable comme usage principal pour les terrains vacants ou devenus vacants à la suite de l’entrée en vigueur de ce PPU en 2010, puisqu’il ne permet pas de mettre en oeuvre les objectifs de consolidation du bâti et de priorisation de la fonction résidentielle. Il en résulte que tout en prohibant l’exploitation d’un stationnement extérieur sur un terrain vacant, les normes actuelles permettent paradoxalement la construction de plusieurs étages de stationnement sur ce même terrain vacant à titre d’usage principal au seul motif que ces stationnements seraient intérieurs. Un tel projet constituerait une intervention intensifiant l’usage de l’automobile dans le secteur de la colline Parlementaire sans l’apport d’aucun résident. Il s’agit d’une vision contradictoire aux orientations des instruments de planification.
Ça s’est tenu le 09 février 2023, tant virtuellement qu’en présentiel. La firme Écobâtiment a présenté aux gens son rapport sur une vaste consultation. Quelques images:
Par Gérald Gobeil le 6 février 2023 Commentaires fermés sur Avenir de l’église du Très-Saint-Sacrement
Les résidants, commerçants et organismes du quartier Saint-Sacrement sont invités à un atelier d’échanges concernant la vocation future de l’église du Très-Saint-Sacrement. Cet atelier fait suite à un questionnaire administré à l’automne 2022 concernant les besoins des citoyens et leurs souhaits en lien avec le changement de vocation de l’église du Très-Saint-Sacrement.
Le maire de Québec répète qu’il va tout faire pour éviter que le Vieux-Québec ne se fossilise, qu’il ne devienne un « Walt Disney de carton ». Les derniers chiffres du recensement indiquent que le défi de Bruno Marchand sera de taille.
La population du Vieux-Québec a encore chuté au recensement de 2021. La baisse est beaucoup moins marquée qu’il y a 10 ans, alors que le quartier historique avait perdu 492 résidants au recensement. Mais elle se poursuit inlassablement, malgré les efforts des élus et de la Ville pour inverser la tendance.
Les secteurs du Vieux-Québec – intra-muros, Place-Royale, Vieux-Port et Cap-Blanc – comptaient 80 habitants de moins au recensement de 2021 par rapport à 2016. Selon les derniers chiffres, il y a maintenant 4609 habitants dans ces secteurs, loin des 5278 de 2006.
La vieille ville, si populaire auprès des touristes, continue donc de perdre des résidants, alors que la ville de Québec, dans son ensemble, en gagne.
« On voit que cette baisse se poursuit d’année en année et de sondage en sondage », déplore Michel Masse, président du Comité des citoyens du Vieux-Québec.
Québec, le 30 janvier 2023 – Conformément à son engagement d’améliorer la qualité de vie dans le Vieux-Québec, la Ville annonce aujourd’hui plusieurs initiatives qui permettront une meilleure cohabitation des usagers de la route, qu’ils soient résidants, travailleurs ou encore touristes. La principale mesure concerne le déploiement d’un projet pilote de zone piétonne, entre le 4 juillet et le 18 août 2023, dans le secteur de la rue Couillard.
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Un projet pilote pour apprivoiser le concept de zone piétonne
Le secteur choisi pour l’implantation d’une zone piétonne est celui de la rue Couillard, excluant la rue Port-Dauphin et la rue des Remparts (voir l’annexe). Sauf exception, il sera fermé à la circulation automobile tous les jours de la semaine du 4 juillet au 18 août 2023 entre 11 h et 24 h.
Plusieurs modalités viendront encadrer le bon déroulement du projet, dont l’émission de permis permanents pour les résidants de la zone et de permis temporaires pour les utilisateurs des services qui s’y trouvent, comme le CPE des Petits Murmures ou encore le camp de jour du collège François-de-Laval. Un contrôle des accès de la zone sera assuré par un agent de sécurité et facilité grâce à l’intégration de mobilier urbain et le déploiement d’une signalisation appropriée.
Des mesures complémentaires afin de favoriser le partage de la chaussée
D’autres mesures sont prévues afin d’apaiser la circulation, de favoriser un meilleur partage de la chaussée et le confort de ses différents usagers :
Rétrécissement temporaire de la chaussée de la rue Saint-Louis qui pourrait permettre l’élargissement du corridor piétonnier et l’aménagement de terrasses;
Retrait du stationnement sur la rue de Buade, la côte de la Fabrique et la rue Saint-Jean (entre la côte du Palais et la côte de la Fabrique) pour élargir le corridor piétonnier;
Interdiction de circuler aux autobus touristiques, à l’exception de ceux qui desservent les hôtels;
Mise en place d’une zone de débarcadère dans le secteur de la fontaine de Tourny.
Il n’y aura pas qu’à proximité de l’avenue Cartier que piétons et automobilistes se côtoieront sur la chaussée lors de l’arrivée du tramway. L’administration Marchand transformera aussi le secteur Saint-Charles-Garnier en rue partagée pour laisser passer les rails, a appris Le Soleil.
Il aura fallu huit mois pour que Québec tranche sur le sort des alentours du Collège Saint-Charles-Garnier en vue de l’arrivée du tramway.
Selon les informations du Soleil, elle a finalement statué en faveur de son idée initiale d’aménager des voies partagées. Certains citoyens du secteur ont récemment été mis au courant du scénario final retenu par la Ville, alimentée par les commentaires reçus le printemps dernier.