Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


En parlant de l’acceptabilité sociale

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 octobre 2023 Commentaires fermés sur En parlant de l’acceptabilité sociale

Maxime Couture
Le Devoir

Le spectre de l’acceptabilité sociale n’est plus l’apanage des projets bulldozer de développement immobilier sauvage ou de construction d’une nouvelle usine émettant des particules dangereuses. Il s’étend désormais à des initiatives pour lesquelles jadis nous tenions pour acquis qu’elle serait naturelle.

L’ère où la construction d’une école, d’un parc ou d’une usine de traitement des eaux était accueillie avec unanimité est révolue. Aujourd’hui, chaque projet, indépendamment de sa taille ou de son envergure, est scruté, analysé et, souvent, contesté. L’unanimité d’un projet est devenue une chimère, car à chaque projet son opposant, son chialeux. Il y aura toujours quelqu’un pour trouver qu’on a trop mis de cannelle ou pas assez de sucre dans le projet. Chaque proposition est un appel à un dialogue, parfois conflictuel, parfois constructif, mais devenu nécessaire.

La polarisation n’est plus l’exception, elle est devenue la règle. Cependant, comme communauté, nous avons le devoir de transformer le réflexe de désaccord en collaboration. Un projet doit s’insérer dans un milieu, une communauté, un écosystème. Ignorer cette réalité, c’est aliéner des alliés potentiels et exacerber des oppositions.

La suite

Voir aussi : 0 - Revue de presse, Architecture urbaine, Consultation publique, Environnement, Hauteur, Qualité et milieu de vie, Urbanisme.

Quartier Cartier: des photos

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 octobre 2023 2 commentaires

Le promoteur nous a fourni ces photos. 69 logements disponibles en juillet 2024.

Voir aussi : 0 - Contenu original, Arrondissement La Cité-Limoilou, Logement locatif ou social.

Le Corbusier responsible for architecture’s « global blandemic » says Thomas Heatherwick

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 octobre 2023 1 commentaire

Nat Barker
Dezeen

British designer Thomas Heatherwick has taken aim at the « cult of modernist architecture » in a new BBC radio series.

Heatherwick, whose numerous high-profile projects include Little Island in New York and Google’s headquarters in London and Silicon Valley, made the comments in a three-part series on BBC Radio 4 called Building Soul with Thomas Heatherwick.

« I think we’re living through a global ‘blandemic’ in building design, » Heatherwick told listeners in the second episode, aired on 10 October and titled The Cult of Modernist Architecture.

« This age of boring has resulted in soulless, inhuman urban environments. »

« Why do the modern buildings that have colonised our towns and cities look so dull? » he continued. « And why can’t the whole industry of people who make them see this? »

The episode explored the architecture profession’s relationship with modernism, starting with the work of Walter Gropius in the aftermath of the first world war.

In particular, Heatherwick criticises the theory of hugely influential French-Swiss architect Le Corbusier.

Corbusier writings « advocated mass boredom »

« There’s one man who worked alongside Walter Gropius, who more than any other is responsible for the global ‘blandemic’ we see today – a man who came to be synonymous with the austere modernist styles that spread to all our towns and cities, » said Heatherwick.

« Corbusier is such a paradox, » he added. « Some of his buildings are the most amazing buildings I’ve ever seen. Buildings with curves, and amazing details and fascination. »

« And yet what he wrote advocated mass boredom, and it was his writings more than his buildings that were so influential, » he continued.

La suite

Voir aussi : Architecture urbaine.

Quel est l’impact de nouvelles stations de transport en commun sur l’immobilier?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 13 octobre 2023 Commentaires fermés sur Quel est l’impact de nouvelles stations de transport en commun sur l’immobilier?

Érik Chouinard
Radio-Canada

Les projets de transport en commun modifient la trame urbaine des villes, mais les secteurs commercial et résidentiel ne se développent pas forcément à la même vitesse et de la même façon autour des trajets. La doctorante en aménagement du territoire à l’Université Laval, Marie-Pier Champagne, se penche sur la question de l’effet que de nouvelles stations de métro ont eu sur le marché immobilier et les nouvelles constructions.

Le colloque annuel de l’Association du transport urbain (ATUQ) se déroule actuellement à Lévis regroupant des représentants de sociétés de transport, des chercheurs et des acteurs politiques. La doctorante y donne justement une conférence.

Marie-Pier Champagne a présenté son étude dans le Journal of Transport Georgraphy dans laquelle elle se penche sur le cas du prolongement de la ligne orange du métro à Laval. Ses recherches pourraient toutefois donner des pistes sur ce qui pourrait se produire à Québec avec le projet de tramway.

Son analyse a porté sur un rayon de 2 km autour des 3 stations du métro de Montréal ouvertes sur l’île de Laval en 2007.

Elle remarque qu’à plus long terme c’est surtout le commercial qui est affecté par la connexion au réseau de transport structurant et qu’il se concentre surtout à proximité des stations. « On remarque vraiment qu’il y a un impact dans les concentrations de construction dans un rayon assez concentré, de 0 à 750 m », souligne-t-elle, en entrevue à l’émission Première heure.

La chercheuse indique toutefois que le résidentiel se met plus rapidement en marche, dès le moment de l’annonce du projet.

La suite

Voir aussi : 0 - Revue de presse, Commercial, Logement locatif ou social, Maison, Projet - Tramway, Transport.

Autres billets récents