Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Arrondissement La Cité-Limoilou »

Consultation du conseiller municipal Jean Rousseau sur le déneigement

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 mars 2019 Commentaires fermés sur Consultation du conseiller municipal Jean Rousseau sur le déneigement

Conseil de quartier Saint-Jean-Baptiste

Le conseiller municipal Jean Rousseau invite les citoyens de son district à discuter avec lui de leurs idées pour améliorer la Politique de déneigement de la Ville de Québec.

La rencontre aura lieu ‪le mercredi 13 mars à 19h00 au Centre communautaire Lucien-Borne (salle 305, accessible aux personnes à mobilité réduite).

Pour Jean Rousseau, l’objectif de cette soirée est de « formuler des hypothèses ou scénarios sur les différentes pratiques de déneigement en fonction des modes de déplacement en période hivernale » en tenant compte de divers aspects: les caractéristiques de déplacement d’une clientèle piétonne dont l’âge augmente, les défis de déneigement dans un cadre bâti aux rues étroites et aux trottoirs parsemés de poteaux, l’accès aux artères commerciales et l’importance du transport en commun.

Présentement en révision, la politique de déneigement de la Ville est expliquée ici

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Conférences / évènements.

Consultation publique sur le plan de conservation du site patrimonial du Vieux-Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 mars 2019 1 commentaire

Le Conseil du patrimoine culturel du Québec annonce la tenue d’une consultation publique sur le plan de conservation qui vient d’être publié par le ministère de la Culture et des Communications. En premier lieu, une séance d’information aura lieu le 21 mars prochain. Celle-ci sera suivie par une audience publique le 17 avril.

Inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, le site patrimonial du Vieux-Québec, couvrant environ 135 hectares, comprend 1 400 bâtiments construits à partir du 17e siècle. Le plan de conservation est destiné à guider le Ministère lors de l’autorisation d’interventions prévues dans la loi sur le patrimoine culturel.

Le Conseil du patrimoine culturel du Québec est un organisme de consultation avec pouvoir de recommandation. Il a pour mandat de tenir des consultations publiques sur toute question que lui confie la ministre.

La consultation publique se tiendra à l’Auditorium Roland-Arpin du Musée de la civilisation, 85, rue Dalhousie, Québec.

Elle se déroulera en deux temps :

Séance d’information le 21 mars, à 19 heures : présentation du plan de conservation par les représentants du ministère de la Culture et des Communications. Cette présentation sera suivie d’une période de questions.

Audience publique le 17 avril, à 19 heures.

Toutes les personnes intéressées sont invitées à assister à cette audience. Celles et ceux qui souhaitent exprimer une opinion à cette occasion peuvent s’inscrire par téléphone au 418 643-8378 (numéro sans frais 1 844 701-0912) ou par courriel (consultation.publique@cpcq.gouv.qc.ca) avant le 8 avril 2019, 16 heures.

Les personnes peuvent également exprimer leur opinion ou leurs commentaires en répondant au questionnaireOuverture dans une nouvelle fenêtre en ligne jusqu’au 22 avril 2019

Des communications écrites pourront également être transmises au Conseil. La date limite pour le dépôt des communications est le 8 avril 2019, 16 heures.

Le plan de conservation

Toutes les informations

Questionnaire en ligne

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Conférences / évènements, Histoire, Message d'intérêt public, Patrimoine et lieux historiques.

Où sont passés les enfants dans le Vieux-Québec ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 mars 2019 Commentaires fermés sur Où sont passés les enfants dans le Vieux-Québec ?

QUÉBEC

À la recherche d’une rare jeunesse

Où sont passés les enfants dans le Vieux-Québec ? Leur nombre n’a jamais été aussi bas dans l’histoire moderne. Pourtant, des familles vivent toujours derrière les vieux murs de la capitale, entre calèches, touristes et Airbnb. La Presse est allée à la rencontre de ceux qui font battre le cœur de la vieille ville.

GABRIEL BÉLAND
LA PRESSE +

QUÉBEC — C’est un matin de janvier froid et sec. Simone met son manteau, chausse ses bottes, enfile sa tuque fluo. La fille de 9 ans se prépare pour l’école. « N’oublie pas tes patins », lui lance Mireille, sa mère. Simone passe la vieille porte de bois de sa maison de pierres. Dehors, juste devant elle, à quelques mètres, se trouvent les plaines d’Abraham remplies de neige.

Pour les résidants de Québec, les Plaines évoquent plusieurs choses : le Festival d’été, la Saint-Jean-Baptiste, l’endroit pour aller courir, promener son chien… Pour Simone, les Plaines, c’est sa cour. C’est là qu’est enterré son lézard.

L’été, Simone court les spectacles des artistes de rue. Elle se faufile entre les touristes pour mieux les entendre jouer. Elle connaît leur horaire par cœur. C’est une « enfant du Vieux ».
Des enfants du Vieux, il y en a de moins en moins. Les berceaux se font rares dans le berceau de l’Amérique française.

Les recensements sont clairs, la population baisse dans le Vieux-Québec. Et avec elle, le nombre de familles. En 1956, 681 enfants de 14 ans et moins vivaient entre les vieux murs. Ce chiffre a depuis fondu jusqu’à atteindre 110 enfants intra-muros au recensement de 2016, un nombre jamais vu dans l’histoire récente. « Quand je rencontre une autre famille qui habite dans le Vieux-Québec, je suis surprise. Ce n’est pas normal ! », s’exclame Sonia Plourde, mère de trois enfants et enceinte d’un quatrième.
« Les familles se découragent. Ou des jeunes décident de déménager pour fonder leur famille ailleurs, avant même d’avoir des enfants, déplore cette créatrice de mode. C’est l’âme qui s’effrite peu à peu du Vieux-Québec. »

Inscrit à la liste du patrimoine mondial en 1985, le Vieux-Québec a été protégé et restauré au point d’attirer des touristes du monde entier. Sa conservation est un succès reconnu mondialement.
La préservation de cet ancien quartier grouillant en tant que milieu de vie, par contre, semble de plus en plus avoir été un échec.

« Entre 2006 et 2011, c’est 10 % de la population qui est partie. On continue de perdre du monde, mais la saignée est moins pire. » — Étienne Berthold, géographe à l’Université Laval et résidant du quartier.

Au fil des ans, avec le déclin de la population, les services sont partis. L’école primaire publique est fermée depuis des lustres dans le Vieux. La seule vraie épicerie du quartier a plié bagage en 2005, la dernière succursale de la SAQ a suivi en 2012. Desjardins a fermé sa caisse du Vieux-Québec en janvier.

« ÇA A CHANGÉ MAINTENANT »

La popularité grandissante des plateformes d’hébergement en ligne, comme Airbnb, a réduit le parc immobilier disponible pour les résidants du quartier. « Le tiers du logement dans le Vieux, c’est de l’hébergement hôtelier illégal, estime le conseiller municipal du district Cap-aux-Diamants, Jean Rousseau. Je l’ai constaté dans mon porte-à-porte aux dernières élections. C’est un cancer. »

Ronan Bonnette, 40 ans, se rappelle bien son enfance entre les vieux murs. Il se souvient des heures qui suivaient la sortie de l’école, des enfants qui roulaient à vélo. « Ça a changé maintenant », constate le père de Simone. « Je peux peut-être nommer trois enfants qui habitent dans le quartier à part ma fille », dit-il. Au fil des ans, il a vu « des blocs complets être aménagés » en hébergement de courte durée. « D’un coup, tu viens de perdre plein de logements pour des habitants. »

La popularité de l’hébergement de courte durée n’est bien sûr pas l’unique coupable. Les résidants citent la cherté des logements, la difficulté de se stationner, l’omniprésence des événements dans le Vieux…
Les jours de Grand Prix cycliste, « pas moyen de se faire livrer une pizza », rigole Sonia Plourde. Elle raconte qu’un jour de course cycliste, son frigo a brisé. Le réparateur ne pouvait tout simplement pas se rendre chez elle. « Les événements, ça ne me dérange pas. On vit au cœur de la ville, c’est normal. Par contre, il y a des inconvénients et je me demande si quelque chose pourrait être fait pour les résidants, comme réserver des gradins, par exemple, dit-elle. Une façon de dire : on sait qu’il y a des inconvénients, on le sait, voici un petit quelque chose. »

Le logement reste toutefois le principal frein aux familles. Habiter le Vieux-Québec coûte cher, très cher même, et plusieurs couples font le choix de partir au moment d’avoir des enfants.
« L’autre jour, on a vu un logement de trois chambres à 500 000 $. On n’a pas les moyens d’acheter un condo à 500 000 $, relate Sonia Plourde, qui attend son quatrième enfant. On aime rester au centre-ville. On fait tout à pied et on trouve ça écologique comme mode de vie. Mais si ça devient impossible de rester ici, on devra partir. »

« Mais mes enfants, tout ce qu’ils connaissent, c’est le Vieux-Québec. Les calèches, les touristes, c’est leur environnement », dit-elle.

PEUT-ON STOPPER L’HÉMORRAGIE ?

Québec a un programme d’accès à la propriété pour les familles. Il subventionne les constructions neuves sur des terrains vacants, une mesure incitative directe à l’étalement urbain. « Le problème, c’est que les lots vacants ne courent pas les rues dans le Vieux », lance le conseiller Jean Rousseau, unique élu de Démocratie Québec, deuxième opposition.

Le cabinet du maire se dit conscient de l’enjeu démographique du quartier. Régis Labeaume a souvent réitéré sa volonté de ramener 500 personnes dans le Vieux-Québec. La Ville doit dévoiler cet hiver sa politique très attendue pour encadrer l’hébergement de courte durée.

« Quand Jean Rousseau était au comité citoyen, il disait qu’il y avait trop d’événements, que c’était difficile d’élever des enfants. C’est comme s’il avait fallu qu’on ferme le Vieux pour que ça devienne la campagne », relate l’attaché de presse du maire Labeaume, Paul-Christian Nolin. « Mais si on décide de vivre dans le Vieux, il faut s’attendre à avoir des événements. C’est comme ça partout dans le monde, c’est comme ça à Paris, à Barcelone… C’est un équilibre », dit M. Nolin.

Louis Germain et Louise Richard ont élevé leurs quatre enfants dans le quartier. M. Germain a cofondé le Comité des citoyens du Vieux-Québec en 1975. Cet amoureux du quartier historique se demande aujourd’hui jusqu’à quel point le départ des familles est un phénomène réversible.

« Quand on a un maire dont l’idée de développement d’une ville est avant tout basée sur le festif… En tout cas, pendant des années, ç’a été ça. On va faire des événements, on va amener du monde, on va avoir du fun, ça va être fou, fou, fou ! », caricature M. Germain. « Mais pendant ce temps-là, tu ne t’occupes pas de la qualité de vie des gens. »

Il y a 10 ans, pour le 400e anniversaire de la ville, un collectif a publié un livre coup-de-poing intitulé Québec, ville dépressionniste. À contre-pied des célébrations, il dénonçait notamment la métamorphose du Vieux-Québec « de centre vivant à cadavre de pierre ».

« Cadavre de pierre. » La formule est grosse, caricaturale même. Ceux qui choisissent de vivre dans le quartier et d’y élever leurs enfants sont la preuve que la vie foisonne encore ici. Mais la question mérite d’être posée : pour combien de temps encore ?

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou.

Le St.Moritz: état des travaux

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 mars 2019 Commentaires fermés sur Le St.Moritz: état des travaux

Le site internet du projet. Le RC va accueillir aussi une succursale de la Banque Nationale qui va quitter son emplacement actuel en face des Jardins Mérici.

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Logement locatif ou social.

Le Manège militaire Voltigeurs de Québec: un excellent article sur la renaissance de cet immeuble

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 février 2019 Commentaires fermés sur Le Manège militaire Voltigeurs de Québec: un excellent article sur la renaissance de cet immeuble

Chroniques d’architecture

Dix ans après l’incendie qui l’a détruit en avril 2008, le Manège militaire Voltigeurs de Québec a été réhabilité par un consortium d’architectes – A49 / DFS / STGM -, lequel a établit un dialogue entre architecture patrimoniale et contemporaine. La restauration de ce joyau historique de 12 000 m² a été achevée en mai 2018, pour un coût de104M$ CA. Communiqué.

Services publics et Approvisionnement Canada, maîtres d’ouvrage, a mandaté l’équipe d’architectes pour concevoir et exécuter des travaux de reconstruction favorisant la protection du patrimoine et le respect de l’intégrité architecturale et des esquisses élaborées en 1885 par Eugène-Étienne Taché (1836-1912). Le mandat était également d’ouvrir l’édifice patrimonial, maison du Régiment des Voltigeurs de Québec de l’Armée canadienne, à la population de la Ville de Québec et ses visiteurs.

Amorcé en 2011, le projet de reconstruction du Manège militaire inclut quatre principales interventions : la restauration de l’aile est datant de 1913-14 qui abrite des bureaux pour les Voltigeurs de Québec, l’ajout d’un pont menant au Parc des Champs-de-Bataille et d’une nouvelle aile à l’ouest comprenant des bureaux du gouvernement fédéral, la reconstruction de la salle d’exercice convertie en une salle multifonctionnelle, la construction d’un nouveau foyer au sud de l’immeuble pour supporter les fonctions de cette nouvelle salle ainsi que la création d’un hall commémoratif pour les Voltigeurs.

Ces interventions ont nécessité à la fois des travaux de restauration majeure des murs de maçonnerie extérieurs et intérieurs, des plâtres, des portes et fenêtres en bois, la construction d’une nouvelle toiture avec couverture de cuivre et l’agrandissement complexe du bâtiment existant.

Situé à proximité de l’Arrondissement historique du Vieux-Québec, site du patrimoine mondial de l’UNESCO, le Manège militaire Voltigeurs de Québec ouvre sur les plaines d’Abraham, théâtre de l’affrontement des empires français et britannique qui changea le sort de l’Amérique en 1759.

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* Les magnifiques photos sont d’un collaborateur de Québec Urbain, Stéphane Groleau, photographe d’architecture

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.

Deux immeubles bientôt démolis dans Limoilou

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 février 2019 Commentaires fermés sur Deux immeubles bientôt démolis dans Limoilou

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

La Ville de Québec a autorisé la destruction de deux immeubles de logements sociaux de Limoilou, plantés dans le secteur de l’église Saint-Charles.

Le premier, sis au 600, 5e Rue, compte cinq appartements et neuf chambres en location. L’autre est dans la rue parallèle vers le sud, au 692, rue J.-E. Cauchon, et abrite cinq logis. Valeur totale au rôle d’évaluation municipal : plus de 1,1 million $.

Pourquoi donc les démolir? Pour reconstruire! Pousseront sur les ruines une vingtaine de petits appartements financés par l’État et la Ville dont les locataires pourraient recevoir des subventions en fonction de leurs revenus.

L’organisme Action-Habitation est mandaté pour gérer le chantier. Au bout du fil, Armand St-Laurent, coordonnateur.

«On était mieux de les démolir, puis de refaire d’autre chose comme du monde plutôt que d’essayer de sauver ces bâtiments», dit-il. «Ça dépassait l’entendement les investissements qu’il fallait peut-être faire pour être capable de faire ces projets-là.»

«Si ces bâtiments n’avaient pas été pour mettre à terre, la Ville n’aurait jamais accepté de nous permettre de les démolir», ajoute-t-il. «À Québec, tu ne peux pas mettre des bâtiments à terre n’importe quand n’importe comment, surtout pas dans des secteurs comme ça.»

S’élèveront donc deux immeubles totalisant une vingtaine de logis de petite envergure. Pourquoi de petits apparts, rien pour les familles? «La demande est beaucoup pour les personnes seules présentement», explique Armand St-Laurent. «La majeure partie, c’est des personnes seules.»

La liste d’attente de l’Office municipal d’habitation serait donc un reflet de l’époque. Des personnes seules.

Sur la 5e Rue pousseront trois studios et neuf logis de trois pièces et demie. Du côté du 692, J.-E.-Cauchon seront aménagés deux studios et six appartements de trois pièces et demie.

Quand? «On s’attend, idéalement, de commencer ça en 2019 en espérant d’être capable de finir en 2020», jauge Armand St-Laurent.

Vous avez un intérêt pour un des logements? Le «propriétaire» des bâtiments est Un toit en réserve, «une corporation sans but lucratif qui fait du développement de logements communautaires».

Puisqu’on navigue ici dans l’univers du logement social, il y a des critères à l’entrée. «À Québec, présentement, aussitôt que tu veux avoir un logement subventionné, il faut que tu ailles t’inscrire à l’Office municipal d’habitation», explique M. St-Laurent. «Que tu veuilles aller rester dans une coop, dans un OBNL, il faut que tu ailles donner ton nom à l’Office.»

Action-Habitation, basé sur la 4e Avenue, peut vous accompagner : 418 648-1278.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Logement locatif ou social.

Chemin Sainte-Foy: des villas sauvées, avec 6 ou 7 étages de condos à l’arrière

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 février 2019 Commentaires fermés sur Chemin Sainte-Foy: des villas sauvées, avec 6 ou 7 étages de condos à l’arrière

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Les deux grandes maisons bourgeoises du XIXe siècle plantées sur le chemin Sainte-Foy, coin avenue de l’Alverne dans Montcalm, seront sauvées et restaurées, promettent les propriétaires. Ils veulent même enlever l’asphalte qui les étouffe pour faire pousser des jardins… S’ils peuvent ériger quelque 90 copropriétés sur 6 ou 7 étages en arrière-cour.

L’architecte Pierre Martin, son frère Louis et leurs associés entendent ainsi rentabiliser l’entreprise. Et développer les vastes lots surtout couverts de stationnements. Un projet sommairement évalué entre 20 et 25 millions $.

Après plusieurs années à cogiter, à faire des plans, ils sont prêts : «Notre rêve, c’est de commencer cet automne», indique Pierre Martin, attablé avec Le Soleil. Les acheteurs pourraient ainsi emménager au printemps 2021.

Il reste cependant des étapes avant que les pelleteuses s’activent. À commencer par vendre le concept à la Ville et aux citoyens. Car il devra y avoir des consultations publiques, une dérogation au zonage étant nécessaire pour passer des 4 étages permis, aux 6, voire 7 étages souhaités.

Aussi, mercredi soir, Pierre Martin s’est mouillé en présentant pour une première fois le projet qu’il espère réaliser au conseil de quartier Montcalm. Une soirée d’échanges avec la population pour prendre le pouls, expliquer.

Un peu plus tôt dans la journée, il avait pris le temps de nous présenter ses plans. Sur le chemin Sainte-Foy, donc, les villas seraient conservées, mais transformées. La maison Petry-Amyot (ancien complexe funéraire Lépine-Cloutier) abritera une salle de réception, une salle d’entraînement et deux logements sur deux étages. La voisine, la maison Moutaine-Kirouac, abritera 4 copropriétés aussi sur deux étages. Le cœur des deux habitations serait occupé par de grands halls ouvrant sur des couloirs menant à l’immeuble de l’arrière-cour.

«On recycle les immeubles, on les rénove, on les restaure», s’enthousiasme Pierre Martin. Même s’ils ne sont pas officiellement classés «patrimonial» par l’État, leur valeur historique est importante pour la Ville. Les deux seront donc préservés. Et mis en valeur avec de la verdure, qui recouvrera environ 42 % des lots.

M. Martin plaide toutefois que ces travaux, ainsi que l’espace fait aux plantes, ont un coût qu’il faut rentabiliser. D’où le développement à l’arrière.

«Il y a une chose qu’on demande et c’est de la hauteur.» Sans permission spéciale, les promoteurs pourraient grimper jusqu’à 13 mètres. Ils aimeraient convaincre que la qualité de leur présentation vaut un 18 mètres. Et pourquoi pas un 21 mètres qui permettrait d’aménager quelques «penthouses»?

Il y aura cependant des «unités» pour des budgets diversifiés, assure M. Martin. «Il faut que j’aie des appartements pour toutes les bourses.»

Si son rêve se réalise, le complexe cachera également environ 85 stationnements en sous-sol. L’accès d’abord prévu par la ruelle arrière a été déplacé sur l’avenue de l’Alverne.

Les deux bâtiments historiques et leur grand terrain sont évalués par la Ville de Québec à près de 3,8 millions $.

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Un billet précédent en 2015 pour le même endroit … et un projet de 4 étages

La Maison Petry-Anyot

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Condo.

L’école St-Matthew : un témoin de la présence anglo-protestante dans Saint-Jean-Baptiste

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 février 2019 Commentaires fermés sur L’école St-Matthew : un témoin de la présence anglo-protestante dans Saint-Jean-Baptiste

Jérôme Ouellet
Historien
Le Bourdon

À l’angle des rues D’Aiguillon et Saint-Augustin se dresse un bâtiment qui, au premier coup d’œil, s’apparente quelque peu à une église par ses formes. S’il a effectivement servi un temps au culte à la fin du XXe siècle, il a d’abord été construit pour instruire les enfants de la communauté anglicane de Saint-Jean-Baptiste. Je vous propose de retracer l’histoire de ce lieu au passé méconnu.

Dans la première moitié du XIXe siècle, les législateurs s’efforcent d’implanter un système scolaire cohérent et durable au Bas-Canada (Québec). Cet embryon de réseau public, qui se structure à Québec autour des commissions scolaires confessionnelles à partir de 1846, côtoie alors un ensemble d’écoles privées. C’est notamment le cas dans la communauté protestante de Québec. Vers 1870, un nouvel établissement privé apparaît à l’angle des rues D’Aiguillon et Saint-Augustin. Il accueille plus d’une institution puisque l’école secondaire St-Peter[1] et l’école du dimanche St-Matthew, qui relève de l’église du même nom, y dispensent leurs cours[2]. La fermeture de l’école St-Peter en 1875 coïncide avec la fondation par la commission scolaire protestante de l’école publique St-Matthew, un établissement primaire pour filles[3].

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire.

Gros projet sur Grande Allée

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 février 2019 Commentaires fermés sur Gros projet sur Grande Allée

Jean-François Racine
Journal de Québec
TVA Nouvelles

Le Groupe Mach pourrait investir des dizaines de millions de dollars.

Un projet d’investissement de plusieurs dizaines de millions de dollars est sur la table à dessin dans le secteur de Grande Allée.

Le Groupe Mach est désormais propriétaire de tout un important quadrilatère entre les rues Senezergues et de la Chevrotière.

Cet espace inclut le Pub Ozone ainsi que le stationnement extérieur de la rue Berthelot, à l’arrière. Le bar n’est pas visé par le développement.

Selon TVA Nouvelles, la société envisage de construire un stationnement à étages, de même qu’une zone commerciale avec boutiques, services et aire de restauration. À terme, cette densification devrait réjouir les commerçants voisins, alors qu’une partie de la clientèle migre vers Saint-Roch et Limoilou. Les taxes et le prix des loyers ont souvent fait la manchette au cours de la dernière année.

Du développement

Aucun échéancier n’est encore disponible, mais la société en expansion devra respecter les règles en vigueur dans le secteur, tout comme le plan d’urbanisme.

Le Groupe Mach possède plusieurs édifices sur la Grande Allée, notamment le 560 (2 étages), le 566 (3 étages) et le 580 (6 étages), qui sont situés devant le Maurice Night Club et l’hôtel Le Concorde.
En 2015, la société est devenue un chef de file dans le domaine de l’immobilier à Québec avec l’achat d’édifices pour un peu plus de 100 millions $.

En 2013, Le Groupe Mach avait annoncé la réalisation d’une transaction immobilière en faisant l’acquisition, auprès du Fonds immobilier de solidarité FTQ, de six immeubles de bureaux et d’un immeuble mixte à vocation résidentielle et commerciale. Six des édifices acquis à l’époque par le Groupe Mach sont situés à Québec, le septième à Montréal.

Portefeuille varié

Le Groupe Mach, créé en 1999 par Vincent Chiara, propriétaire unique, détient un portefeuille très varié : immeubles de bureaux, commerciaux, industriels, résidentiels et institutionnels.
Son portefeuille immobilier comprend entre autres l’édifice Sun Life, la Tour CIBC, la tour de la Place Victoria, le site de la Maison Radio-Canada et l’Édifice Telus à Québec.

Ailleurs à Québec, la société détient officiellement l’Édifice 410 Charest (anciennement Mountain Equipment Co-op), ainsi que le stationnement souterrain du côté du jardin Jean-Paul L’Allier et des bâtiments situés au 701, rue Saint-Joseph, et au 750, boulevard Charest Est, le tout pour une valeur de 54,6 M$.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.