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La CMQuébec entend par mobilité durable la mise en œuvre de politiques d’aménagement et de gestion du territoire destinées à satisfaire les besoins de libre déplacement des citoyens, dans une perspective de développement durable. Il s’agit d’une planification intégrée de l’aménagement du territoire et des transports qui favorise un meilleur respect de l’environnement, l’équité sociale et la vitalité économique. La notion de mobilité durable a, à cet égard, une acceptation plus étendue que celle du transport durable, car elle ne réfère pas exclusivement au seul déplacement et au mode de transport utilisé.
Voir aussi : 0 - Contenu original, Conférences / évènements, Piétons, Publications & ressources Internet, Transport, Urbanisme.
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Les infrastructures municipales sont sous la gestion principale de trois unités administratives : les services de l’Ingénierie, de la Gestion des immeubles et du Traitement des eaux. Ces infrastructures comprennent :
3 649 km de chaussées et de trottoirs;
6 902 km de conduites pluviales, d’aqueduc et d’égout;
468 km de réseau cyclable;
355 stationnements;
1 253 ouvrages ponctuels (vannes, bassins, etc.);
2 078 ouvrages d’art (ponts, ponceaux, etc.);
52 877 lampadaires;
7 usines et 27 ouvrages majeurs de traitement des eaux;
451 bâtiments municipaux.
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Photo: Sarah Desaulniers
Claudia Larochelle, professionnelle de recherche, Centre de recherche en aménagement et développement du territoire (CRAD) et réseau Villes Régions Monde.
Projets de densification urbaine, quels impacts sur les valeurs immobilières? Un modèle inspiré de la méthode des prix hédoniques pour éclairer le choix de la ville.
Interview avec François Des Rosiers, professeur au département de finance, assurance et immobilier de la Faculté des sciences de l’administration, Université Laval
Vous travaillez depuis quelques années sur des projets de recherche qui visent à mesurer l’impact des interventions de densification urbaine sur la valeur des propriétés avoisinantes. Pourriez-vous me parler un peu du contexte et des principaux objectifs de ces projets de recherche?
Depuis 40 ans, je travaille au développement de méthodes d’analyse des valeurs immobilières et, plus largement, à l’avancement des connaissances en matière d’économie urbaine et immobilière. Je travaille actuellement avec mes collègues Jean Dubé (professeur, ESAD, FAAAD, Université Laval, membre du CRAD) et Nicolas Devaux (professeur, Université du Québec à Rimouski, membre du CRDT) sur deux projets. Le premier est financé par le CRSH et la Ville de Québec et s’intéresse à l’impact des projets de reconversion résidentielle sur les valeurs immobilières. Le deuxième est financé par la Ville de Québec et s’intéresse à l’impact de l’ajout de logements sociaux sur les valeurs immobilières. Au chapitre de la reconversion, il peut s’agir par exemple du fait de remplacer une vieille maison par une plus moderne ou plus luxueuse, mais aussi de remplacer un bâtiment vétuste unique par plusieurs bâtiments, un duplex, un immeuble collectif de type condo locatif, ou encore de construire une ou plusieurs propriétés sur un terrain vacant. L’objectif est de mesurer l’impact net sur les valeurs des maisons unifamiliales à proximité de ces projets. Il s’agit donc de mesurer des externalités urbaines. Ce concept fait référence aux effets d’initiatives privées – comme la reconversion résidentielle – ou encore publiques – comme l’implantation d’une station de métro ou de tramway – sur le prix des valeurs immobilières des maisons avoisinantes. En cas d’impact net positif sur les valeurs immobilières, la Ville va en tirer un bénéfice financier, non pas directement, mais par l’intermédiaire de l’augmentation des taxes foncières lorsque le marché aura intégré l’information.
Cette problématique de la reconversion se pose notamment dans les quartiers anciens, où des groupes de citoyens et de citoyennes se forment pour s’opposer à la densification, sous prétexte que cela affecte à la baisse la valeur de leur propriété. Il en est de même de l’ajout de logements sociaux qui, comme dans le premier cas, relève du syndrome du « pas dans ma cour ». L’idée est donc de voir ce que la littérature et les données ont à dire à ce sujet.
Selon la littérature, le fait de remplacer une maison modeste par une maison plus grande et plus luxueuse (mansionization) a un effet positif, le taux d’augmentation de la valeur des maisons avoisinantes se situant entre 1,3 % et 8,1 %. Ce phénomène est bien connu en évaluation immobilière (principe de conformité) : lorsque l’environnement d’une propriété se bonifie, le simple fait que cette propriété se situe dans un secteur plus haut de gamme qu’auparavant a un effet à la hausse sur sa valeur. Les projets de reconversion qui impliquent une nuisance visuelle (p. ex., on érige un immeuble de plusieurs étages qui prive un ménage voisin d’une vue dégagée) peuvent toutefois avoir un impact négatif.
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En ce qui a trait à l’ajout d’immeubles de logement social dans un secteur, on l’associe souvent à une hausse de la criminalité, de la congestion et du bruit. Mais cet ajout peut aussi se traduire par une augmentation de la demande pour les terrains du secteur et par une hausse du prix des propriétés. L’impact dépend surtout de l’importance relative des impacts positifs et négatifs. Est-ce qu’ils s’annulent? Est-ce qu’il y en a un qui domine l’autre? Le problème sur le plan méthodologique est de séparer les impacts positifs et négatifs. Quand il y a un impact positif, cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’impact négatif, mais simplement que le positif l’emporte. Pour cette raison, c’est l’impact net qu’on estimera.
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Source: JLR Solutions foncières
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Pour outiller les municipalités appelées à réagir ou à prendre part à l’électrification des transports, Vivre en Ville propose une approche et des stratégies inspirantes visant à favoriser l’émergence de milieux urbanisés où l’intégration des modes électriques leur permet de participer non seulement à la transition énergétique, mais aussi au déploiement de la mobilité durable.
Voir aussi : 0 - Revue de presse, Publications & ressources Internet, Technologie, Véhicules électriques.
Laurianne Croteau
Cédric Gagnon
Antoine Noreau
Le Devoir
Entre les propriétés de Westmount, vendues en moyenne 87 000 $ sous le prix demandé, et celles vendues 150 000 $ au-dessus, dans le sud-est de Beaconsfield, difficile pour un acheteur potentiel de savoir quels sont réellement les prix de vente des propriétés de son quartier.
Le Devoir a eu accès aux données de plus de 35 000 transactions immobilières effectuées entre le 1er janvier et le 31 mars 2022 et colligées par la plateforme Centris. Nous vous avons préparé un outil dans lequel comparer les prix de vente, mais aussi la surenchère moyenne, pour chaque municipalité du Québec et quelques centaines de quartiers.
En manque d’inspiration? L’équipe vous suggère les fiches de Westmount, Lévis (arrondissement Desjardins), Gatineau (quartiers Town Side, Le Moulin) et Sainte-Julie (quartier Du Grand-Coteau). Sinon, cherchez autant de localités que vous le désirez en les entrant dans la barre de recherche ci-dessous.
* Merci au Lecteur assidu
Voir aussi : Condo, Publications & ressources Internet, Résidentiel.
Depuis le milieu du XIXe siècle, les métropoles nord-américaines s’imposent comme l’incarnation d’une modernité urbaine triomphante. De Montréal à La Nouvelle-Orléans, le développement des transports en commun donne naissance à des quartiers bourgeois prestigieux, mais aussi à des quartiers chauds. De Toronto à New York, experts, architectes et politiciens tentent de faire sens du chaos urbain pour enrichir la ville et la sauver d’elle-même. De Vancouver à Chicago, parcs, boulevards et gratte-ciel sont construits et aménagés pour célébrer la grandeur des cités. Et dans l’ombre de chacune d’entre elles, il y a ceux et celles qui luttent contre les inégalités qui s’y accentuent et y persistent.
Table des matières
Histoire des villes nord-américaines 1
Introduction 7
Le tramway et la fin de la ville piétonne 13
Les quartiers de la grande bourgeoisie: le cas du Golden Square Mile à Montréal 31
Les red-light districts, quartiers du vice 51
Le mouvement City Beautiful ou le rêve d’une ville belle 69
Les grands parcs surbains: de Central Park au parc du Mont-Royal 89
L’invention du gratte-ciel, cathédrale du Nouveau Monde 107
Le redlining et la persistance des inégalités raciales aux États-Unis 133
Jane Jacobs, urbaniste de terrain 151
Dans la même collection 171
Table des matières 173Auteur: Harold Bérubé.
Harold Bérubé est professeur titulaire au Département d’histoire de l’Université de Sherbrooke ainsi que membre du réseau VRM et du Laboratoire d’histoire et de patrimoine de Montréal. Il consacre ses recherches actuelles à la façon dont est pensée et gouvernée la ville au Québec au XXe siècle.
Aux éditions du Septentrion 14,95$ Papier 6,99$ PDF 6,99$ EPUB
Voir aussi : Architecture urbaine, Étalement urbain, Publications & ressources Internet, Qualité et milieu de vie, S'inspirer d'ailleurs, Urbanisme.