Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Le Diamant: Le rêve se concrétise

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 juin 2019 Commentaires fermés sur Le Diamant: Le rêve se concrétise

CAPITALES STUDIO
Une réalisation du service de la promotion
Le Soleil

C’est un Diamant tout en finesse, lumineux et multifacettes qui verra bientôt le jour à la place D’Youville. Sa construction étant presque achevée, les travaux de finition se poursuivent toutefois en son enceinte, à une vitesse fulgurante, afin d’accueillir comme prévu ses premiers spectateurs dans moins de 100 jours.

À la veille du dévoilement de la programmation de sa saison inaugurale, l’équipe du Diamant est fébrile. Sentant le rêve de plusieurs années, voire de presque deux décennies, se réaliser sous peu, le rythme s’accélère.

Un projet de longue haleine

Ce n’est pas d’hier que le metteur en scène Robert Lepage rêve du Diamant. «Ça fait 15 ans qu’on y travaille, mais plus de 20 ans qu’on en rêve», lance l’initiateur du projet.

De fait, depuis la fondation de sa compagnie Ex Machina à Québec en 1994, laquelle rayonne aujour­d’hui partout sur la planète, il souhaitait avoir son lieu de dif­fusion à Québec. Profondément attaché à la ville de Québec, pas question pour l’homme de théâtre de s’établir à l’étranger, malgré les nombreuses propositions.

Au fil des ans, avec l’appui incondi­tionnel du maire Jean-Paul L’Allier, plusieurs options et lieux ont été abordés. Il y a notamment eu celle de créer un théâtre dans le tunnel Dufferin, une option onéreuse qui a été écartée. Mais la volonté est demeurée.

À quelques pas de là, le maire Régis Labeaume partage que l’ancien YMCA de Québec avait besoin d’être revitalisé. Un lieu qui tombait en ruines et qui nécessitait beaucoup de travaux et d’investissements, mais qui avait également un grand po­tentiel de par son héritage et son emplacement stratégique.

En tout, plus de 15 années de démarches ont été nécessaires afin de voir le rêve se réaliser. «Un diamant, c’est long à façonner. Ça ne se fait pas du jour au lendemain, mais quand la pierre est là, ça rayonne. Et ça rayonne pour longtemps. Non seulement sur sa ville, mais aussi à l’inter­national», indique pour sa part la présidente du Diamant, Lynda Beaulieu.

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Le Diamant

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Lieux magiques, Projet - Le Diamant.

Le grand ménage sur Saint-Vallier et Caron se poursuit avec la démolition de l’ancien Omer DeSerres

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 juin 2019 Commentaires fermés sur Le grand ménage sur Saint-Vallier et Caron se poursuit avec la démolition de l’ancien Omer DeSerres

Judith Desmeules
Le Soleil

Le ménage continue dans le secteur des rues Saint-Vallier et Caron. Après la démolition du bâtiment de l’ancienne quincaillerie Cantin au milieu du mois de mai, c’est au tour d’un immeuble voisin et de l’ancien Omer DeSerres d’être détruits. Les travaux ont commencé mardi matin.
La construction de trois immeubles à logements est donc à prévoir dans les prochains mois dans ce secteur.

Pour le terrain situé au 85-95 rue Saint-Vallier, Gestion Normand inc. en avait fait l’acquisition il y a un bon moment déjà. La Ville de Québec a récemment approuvé le permis de démolition de ce bâtiment qui a déjà abrité l’épicerie Pain et Passion.

«Il y a un projet d’appartements, on veut un bâtiment neuf. Cet hiver, on a eu la malchance de voir la toiture s’effondrer. On avait déposé de premiers plans à la Ville pour revaloriser le secteur et le bâtiment lui-même, on voulait conserver une petite partie, la façade entre autres. Mais les surcharges de neige ont causé un problème irréversible. Les plans définitifs ne sont pas encore approuvés, mais on a eu le permis pour démolir parce que ça devenait dangereux», explique le président, Normand Gouin.

M. Gouin espère démarrer les travaux de construction le plus tôt possible. Si tout se passe bien, il souhaite commencer à l’automne 2019 pour une livraison des appartements 15 à 18 mois plus tard.

«On envisage une quarantaine d’appartements de toutes sortes, avec une cour intérieure et des terrasses pour la majorité des appartements, des plafonds hauts et un ou deux espaces commerciaux au rez-de-chaussée. C’est un projet que l’on considère de qualité», ajoute-t-il.

Omer sur le parc

Pour le terrain du 480 rue Caron, un bâtiment abandonné et délabré s’y trouve depuis plusieurs années. La démolition peut enfin commencer pour laisser place au projet Omer sur le parc mené par GM Développement.

Rappelons qu’en avril 2016, la moitié de cet immeuble avait été détruit après que des débris de verre soient tombés dans la rue. Il s’agissait d’une question de sécurité. Trois ans plus tard, le travail peut se terminer.

En septembre 2018, les promoteurs avaient présenté le projet : il s’agit d’un immeuble de sept étages comprenant 33 unités, avec un balcon et un accès à la terrasse commune sur le toit.

«Nous retrouverons cinq maisons de ville qui répondront à une clientèle désirant ce type de produit peu présent dans le quartier. Ils auront aussi accès à un stationnement sous-terrain et à des espaces de rangement. Un local commercial au rez-de-chaussée sera dédié pour un commerce ou une galerie créative pour s’harmoniser avec le style de vie des résidents», pouvait-on lire sur le communiqué.

La directrice marketing et communication de GM Développement, Annie Villeneuve, explique que le processus suit son cours. La démolition devait même se faire au mois de mars, mais un retard s’est dessiné sur l’échéancier.

Les travaux de démolition pour les deux immeubles devraient se terminer au courant de la semaine. Un périmètre de sécurité a été érigé dans le secteur pour la sécurité des passants et des automobilistes.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Logement locatif ou social.

Réseau structurant de transport en commun : réaménagement de la fin de ligne du tramway à Charlesbourg et du trambus à Sainte-Foy

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 juin 2019 10 commentaires

Québec, le 3 juin 2019 – La Ville de Québec a dévoilé aujourd’hui l’état d’avancement mensuel du projet de Réseau structurant de transport en commun (RSTC). Des réaménagements aux fins de lignes du tramway dans le secteur Charlesbourg et du trambus dans le secteur Sainte-Foy ont été annoncés. La Ville a également présenté l’analyse du tracé pour les secteurs Pie-XII et Marly confirmant l’utilisation du corridor de la ligne électrique.

« Les réaménagements des fins de ligne du tramway et du trambus dans deux secteurs reflètent la précision avec laquelle l’équipe du Bureau de projet examine chaque portion du réseau afin d’assurer une implantation optimale, en harmonie avec le milieu environnant et la population, a déclaré M. Rémy Normand, vice-président du comité exécutif. Concernant le secteur Pie-XII, nous sommes à l’écoute des citoyens. Notre équipe a retourné toutes les pierres en évaluant avec précision les autres variantes du tracé, dont la desserte de Marly. Elle conclut que le choix de la ligne électrique demeure celui qui aura le moins d’impact sur la population et le coût du projet. »

Réaménagement de la fin de ligne du tramway à Charlesbourg

Le tramway dans le secteur Charlesbourg voit sa fin de ligne réaménagée. Le terminus sera positionné à la 76e Rue, sur le site de l’ancien garage municipal, soit environ 200 mètres plus au sud que l’emplacement du boulevard Louis-XIV prévu initialement.

Ce réaménagement est rendu nécessaire en raison notamment :

des contraintes topographiques du secteur;
de la nécessité de relocaliser le terminus pour assurer les correspondances entre le tramway et les autres services du RTC.

Avantages du réaménagement

Optimisation des ressources d’exploitation et des manœuvres du tramway;
Connectivité des services;
Optimisation des liens piétons et cyclables;
Intégration architecturale de qualité en relation avec le site patrimonial de Charlesbourg.

Réaménagement de la fin de ligne du trambus à Sainte-Foy

La fin de ligne du trambus est réaménagé dans le secteur de Sainte-Foy. Le parcours prendra fin à l’Université Laval au lieu du pôle d’échanges Sainte-Foy Ouest. Il ne passera donc plus sur le boulevard Laurier. Le retrait de ce tronçon de 2 km est le résultat d’une analyse qui a dégagé des enjeux opérationnels importants.

Capacité pour le trambus d’obtenir une priorité absolue aux carrefours en raison de la fréquence trop élevée de passage des deux modes (tramway + trambus) sur le boulevard Laurier;
Partage de la plateforme en tunnel (secteur du pôle d’échanges Sainte-Foy Ouest) d’un mode guidé sur rail et d’un mode non guidé sur pneus;

Retournement de la ligne du trambus dans le secteur en développement de Roland-Beaudin.
De plus, dans le cadre du processus de révision du réseau du RTC, les analyses d’itinéraires et d’affectation de la demande démontrent que la charge à bord du trambus à l’ouest du secteur des cégeps et du campus de l’Université Laval ne requiert pas un prolongement de la ligne au-delà du pôle d’échanges Université Laval.

Avantages du réaménagement

Optimisation des ressources d’exploitation ainsi que de l’offre globale de transport en commun;
Connectivité des services au pôle d’échange de l’Université Laval où tramway, trambus, Métrobus et services eXpress convergeront.

Tracé pour les secteurs Pie-XII et Marly

Comme prévu, une analyse de tracé dans le secteur Pie-XII / Marly a été réalisée afin de valider avec précision le choix initial de l’emprise de la ligne électrique. Les tracés du boulevard Pie-XII et des boulevards des Quatre-Bourgeois et Versant-Nord par Marly ont été étudiés.

Le Bureau de projet du Réseau structurant de transport en commun confirme le tracé de l’emprise d’Hydro-Québec de Pie-XII, et ce, pour les raisons suivantes :

Impératif de performance du tramway (4 à 6 minutes de temps de parcours supplémentaires pour les autres variantes);
Cheminement le plus direct pour rejoindre le nombre élevé de personnes provenant de l’ouest de l’agglomération et hors de l’agglomération se destinant dans les pôles majeurs d’activité;
Desserte de la Pointe-de-Sainte-Foy en complémentarité avec le RTC;
Limite les impacts d’acquisitions, de pertes de stationnements et environnementaux, dont le bruit, les vibrations et la protection des milieux humides;
Les deux autres variantes (Marly et Pie-XII) ont des impacts plus importants en termes de coûts (100 à 120 M$ pour Marly), acquisitions de propriétés et de circulation.
L’option de circuler directement dans l’emprise de la ligne haute-tension d’Hydro-Québec s’avère le choix le plus efficace et optimal. Elle permet aussi de limiter les pertes de stationnement sur rue et privés.

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Voir aussi : Projet - Tramway.

La nouvelle centrale du SPVQ sera située à Charlesbourg

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 juin 2019 Commentaires fermés sur La nouvelle centrale du SPVQ sera située à Charlesbourg

Taïeb Moalla
Journal de Québec

La future centrale de police sera située à Charlesbourg, sur le boulevard Louis-XIV, le long de l’autoroute Laurentienne. Le budget du projet n’a pas été précisé, mais le but du Service de police est de l’inaugurer d’ici la fin de 2022. C’est ce que le chef du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ). Robert Pigeon, a fait savoir lundi après-midi en point de presse. «C’est un choix très opérationnel et stratégique. L’emplacement est basé sur les besoins opérationnels après analyse de 16 endroits», a-t-il fait savoir.

Des acquisitions de gré à gré de terrains doivent être confirmées lors du conseil municipal de ce soir. La nouvelle centrale est située sur des lots qui totalisent 60 000 mètres carrés, soit trois fois plus que les 20 000 mètres carrés du terrain située sur le boulevard Pierre-Bertrand, dans Lebourgneuf, où la centrale aurait dû être construite. M. Pigeon a également indiqué que les policiers vont réclamer un «accès direct» à l’autoroute Laurentienne. Il n’est pas clair à ce stade-ci si cela suppose la mise en place d’une sortie d’autoroute réservée aux véhicules policiers.

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Voir aussi : Arrondissement Charlesbourg.

Pourquoi pas un 3e lien central?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 juin 2019 6 commentaires

* Illustration: Journal de Québec

Stéphanie Martin
Journal de Québec

Un ancien gestionnaire de grands projets presse le gouvernement d’étudier un autre tracé que celui prévu à l’est pour le troisième lien et il privilégie plutôt un lien central entre le chemin des Îles et le boulevard Pierre-Bertrand.

Le conseiller en stratégie immobilière et retraité Michel Lainé a élaboré, depuis plusieurs années, un scénario de lien routier situé au centre des villes de Québec et Lévis et qui, selon lui, contribuerait davantage qu’un lien à l’est à la fluidité de la circulation en drainant de 30 % à 40 % du trafic interrives. Cela en raison de sa position centrale pour les besoins en déplacement. «C’est un projet efficace pour réunir les deux centres-villes», plaide M. Lainé.

Le lien de 20 km prendrait naissance au bout du chemin des Îles, sur le boulevard Guillaume-Couture, à Lévis. Il s’engouffrerait dans un tunnel de 5,7 km qui pourrait accueillir aussi du transport en commun et qui aboutirait de l’autre côté du cap Diamant, à Québec, sur le boulevard Charest, avec une sortie possible sur le boulevard Champlain. L’autoroute ou le boulevard urbain s’étireraient sur 1,5 km pour rejoindre Pierre-Bertrand, qui nécessiterait alors un élargissement, et jusqu’à Jean-Talon.

(…)

Des firmes d’ingénierie «très sérieuses», mais qu’il ne peut pas identifier en raison d’ententes de confidentialité, ont été consultées relativement à la faisabilité de ce projet et ont confirmé qu’il était réalisable. Il a aussi récemment eu l’occasion de présenter son projet au cabinet de la ministre responsable de la Capitale-Nationale, Geneviève Guilbault.

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Voir aussi : Projet - Troisième lien, Transport.

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