Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « 0 – Revue de presse »

En parlant de l’acceptabilité sociale

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 octobre 2023 Commentaires fermés sur En parlant de l’acceptabilité sociale

Maxime Couture
Le Devoir

Le spectre de l’acceptabilité sociale n’est plus l’apanage des projets bulldozer de développement immobilier sauvage ou de construction d’une nouvelle usine émettant des particules dangereuses. Il s’étend désormais à des initiatives pour lesquelles jadis nous tenions pour acquis qu’elle serait naturelle.

L’ère où la construction d’une école, d’un parc ou d’une usine de traitement des eaux était accueillie avec unanimité est révolue. Aujourd’hui, chaque projet, indépendamment de sa taille ou de son envergure, est scruté, analysé et, souvent, contesté. L’unanimité d’un projet est devenue une chimère, car à chaque projet son opposant, son chialeux. Il y aura toujours quelqu’un pour trouver qu’on a trop mis de cannelle ou pas assez de sucre dans le projet. Chaque proposition est un appel à un dialogue, parfois conflictuel, parfois constructif, mais devenu nécessaire.

La polarisation n’est plus l’exception, elle est devenue la règle. Cependant, comme communauté, nous avons le devoir de transformer le réflexe de désaccord en collaboration. Un projet doit s’insérer dans un milieu, une communauté, un écosystème. Ignorer cette réalité, c’est aliéner des alliés potentiels et exacerber des oppositions.

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Quel est l’impact de nouvelles stations de transport en commun sur l’immobilier?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 13 octobre 2023 Commentaires fermés sur Quel est l’impact de nouvelles stations de transport en commun sur l’immobilier?

Érik Chouinard
Radio-Canada

Les projets de transport en commun modifient la trame urbaine des villes, mais les secteurs commercial et résidentiel ne se développent pas forcément à la même vitesse et de la même façon autour des trajets. La doctorante en aménagement du territoire à l’Université Laval, Marie-Pier Champagne, se penche sur la question de l’effet que de nouvelles stations de métro ont eu sur le marché immobilier et les nouvelles constructions.

Le colloque annuel de l’Association du transport urbain (ATUQ) se déroule actuellement à Lévis regroupant des représentants de sociétés de transport, des chercheurs et des acteurs politiques. La doctorante y donne justement une conférence.

Marie-Pier Champagne a présenté son étude dans le Journal of Transport Georgraphy dans laquelle elle se penche sur le cas du prolongement de la ligne orange du métro à Laval. Ses recherches pourraient toutefois donner des pistes sur ce qui pourrait se produire à Québec avec le projet de tramway.

Son analyse a porté sur un rayon de 2 km autour des 3 stations du métro de Montréal ouvertes sur l’île de Laval en 2007.

Elle remarque qu’à plus long terme c’est surtout le commercial qui est affecté par la connexion au réseau de transport structurant et qu’il se concentre surtout à proximité des stations. « On remarque vraiment qu’il y a un impact dans les concentrations de construction dans un rayon assez concentré, de 0 à 750 m », souligne-t-elle, en entrevue à l’émission Première heure.

La chercheuse indique toutefois que le résidentiel se met plus rapidement en marche, dès le moment de l’annonce du projet.

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Vieux-Québec: Marchand veut ramener plus de résidents dans le quartier historique

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 13 octobre 2023 1 commentaire

Stéphanie Martin
Journal de Québec

BRUGES | Grâce à une nouvelle collaboration inédite entre les villes du patrimoine mondial, le maire de Québec compte bien réussir ce qui n’a pas pu se concrétiser depuis longtemps, soit ramener de nouveaux résidents dans le Vieux-Québec. Il refuse cependant de dévoiler son plan pour y parvenir pour le moment.

Bruno Marchand a entamé jeudi une nouvelle portion de sa mission à l’étranger avec le conseil d’administration de l’Organisation des villes du patrimoine mondial (OVPM), à Bruges, en Belgique. Il s’intéresse à la «gestion des dents creuses, ces appartements et espaces non occupés » dans le quartier historique.

Logements inhabités

Une réalité bien présente dans la capitale, note-t-il. «À Québec, il y a des étages, par exemple, sur la rue Saint-Jean, où on regarde et ça n’a pas l’air habité. Comment ça se fait que dans un problème de logements, on n’arrive pas à les habiter? Parce qu’il y a des contraintes. Ces contraintes-là, comment on fait pour en faire des opportunités?» Dans le Vieux-Québec, ajoute-t-il, c’est plus facile de se trouver un chandail du Canada qu’une épicerie.

Depuis des années, c’est un débat à Québec. Le maire Régis Labeaume s’était donné l’objectif de ramener 500 nouveaux résidents dans le Vieux-Québec. Un objectif raté. M. Marchand a bon espoir de renverser la tendance. «On est en train de placer le terreau pour faire en sorte que ça pousse.»

Un plan non dévoilé

Il dit avoir un plan pour y arriver, mais il ne veut pas le partager immédiatement. «On s’en vient avec ça.»

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S’inspirer d’ailleurs: Shenzhen

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 octobre 2023 Commentaires fermés sur S’inspirer d’ailleurs: Shenzhen


MVRDV transforms Shenzhen skyscraper into colourful women and children’s center
Amy Peacock
Dezeen

Dutch architecture studio MVRDV has added a colourful gridded facade to a skyscraper in Shenzhen, to create a hotel and centre dedicated to the welfare of women and children.

Aiming to set an example of adaptive reuse in the city, the Shenzhen Women and Children’s Centre contains a library, auditorium, children’s theatre, therapy rooms and staff offices.

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* Un lecteur expérimenté de Québec Urbain me souligne l’Hôtel Germain à Montréal:

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Plus de rues piétonnes l’été prochain dans le Vieux-Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 octobre 2023 2 commentaires

Stéphanie Martin
Journal de Québec

BRUGES | Comme à Bruges, en Belgique, Bruno Marchand veut plus de rues piétonnes dans le Vieux-Québec l’été prochain, avec l’idée de créer des quartiers où piétons et cyclistes se côtoient dans des lieux conviviaux. «La piétonnisation du Vieux-Québec, on s’en va vers ça.»

«Je tenais à ce qu’on vienne à Bruges parce que je voulais qu’on voie comment ils intègrent tout ça», explique-t-il, au terme d’une balade à vélo en compagnie du responsable de la mobilité, Bart Slabbinck.

La Ville belge a implanté un plan de mobilité qui fait une grande place aux vélos et aux cyclistes. En contrepartie, en son centre, les voitures sont moins présentes: interdites dans certaines rues, restreintes dans d’autres. Comme Québec, elle est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.

«Ville intégrée»

Le maire Marchand vise une «ville intégrée», qui fait de la place aux vélos et aux cyclistes et qui crée des lieux de rassemblement, une ville «qui se soucie des gens».

L’an dernier, la Ville a mis en place un projet-pilote dans certaines rues du Vieux-Québec qui sont devenues piétonnes et accessibles en voiture seulement aux résidents pendant une période déterminée. L’été prochain, il faut s’attendre à ce qu’il y en ait davantage. «On accélère.»

«Oui, la piétonnisation du Vieux-Québec, on s’en va vers ça. Évidemment, en permettant à des voitures d’y accéder. Il y a des rues qui sont essentielles pour accéder aux commerces, aux livraisons, aux hôtels. C’est pas du dogmatisme. C’est de créer un lieu intéressant où les gens veulent vivre.»

Projet à améliorer

La Ville continuera les consultations et le projet sera amélioré, promet le maire. Par exemple, des bollards pourraient remplacer les gardiens de sécurité postés aux entrées des rues piétonnes.

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Voir aussi : 0 - Revue de presse, Rue piétonne.

Le gouvernement du Canada inaugure la place George-V

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 octobre 2023 2 commentaires

(…)

Le gouvernement du Canada a restauré la place George-V, située devant le Manège militaire Voltigeurs de Québec, afin de la rendre plus écologique, sécuritaire et accessible à tous. La place George-V peut ainsi mieux concilier sa vocation militaire et son utilisation pour la tenue de grands événements auxquels participent chaque année de nombreux Québécois, Canadiens et touristes.

À la suite d’un appel d’offres, Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) a attribué un contrat d’une valeur de 930 191 $ (taxes incluses) à OPTION aménagement Inc., CIMA + SENC, en consortium, pour détailler le concept, réaliser les plans et devis et assurer la surveillance de chantier lors des travaux de restauration. SPAC a également attribué un contrat d’une valeur de 6,4 millions de dollars (taxes incluses) à SAHO Construction Inc. pour réaliser les travaux d’aménagement.

La place George-V offre maintenant une vaste esplanade, en partie gazonnée et en partie pavée, qui est mieux adaptée pour la tenue de grands événements publics. Une nouvelle allée piétonnière commémorative facilite désormais le déplacement entre les différents secteurs entourant la place George-V. Au centre de cette allée, on retrouve les 4 monuments commémoratifs qui étaient auparavant répartis sur la place. Les Québécois et les Canadiens peuvent également profiter du mobilier urbain qui y est installé.

Le communiqué

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Le tramway de Québec doit se faire, réclament une quinzaine d’organismes

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 octobre 2023 13 commentaires

Taïeb Moalla
Journal de Québec

Le retour du débat sur le 3e lien ne doit pas faire oublier aux décideurs politiques que «le tramway est le projet de transport le plus avancé au Québec» et que la Ville de Québec en a fortement besoin pour son développement, plaident une quinzaine d’organismes environnementaux et économiques. Dans un communiqué obtenu par Le Journal et dont la diffusion est prévue mercredi matin, ces organisations unissent de nouveau leurs voix pour apporter leur soutien au tramway.

Parmi les signataires se trouvent le groupe J’ai ma passe, la Chambre de commerce et d’industrie de Québec, le Conseil du patronat du Québec, le Mouvement Desjardins et l’Université Laval.

«Remettre en question le projet de tramway alors qu’il est sur les rails depuis déjà plusieurs années enverrait un très mauvais message sur la capacité du Québec à réaliser d’importants projets d’infrastructures et de transport en commun», peut-on y lire.

On ajoute que «le projet de tramway est la bonne solution pour Québec. Il répond à des besoins réels et s’appuie sur de nombreuses études […] S’il n’est pas question d’accepter n’importe quel prix de construction du tramway, il faut rappeler que repousser la décision ne fera qu’augmenter le coût du projet».

Imagination et flexibilité pour le financement

En entrevue avec Le Journal, Yvon Charest, président du CA de J’ai ma passe, a appelé à «être imaginatif» et «flexible» lorsque le coût du tramway sera connu [les consortiums chargés du volet infrastructures doivent déposer leurs propositions financières d’ici le 2 novembre].

«S’il y a une hausse de coûts importante, ce ne sera pas à cause des coûts de construction, mais ce sera à cause des coûts de financement. Il va falloir regarder ces deux dossiers séparément», a-t-il suggéré.

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Jusqu’à 13 millions pour promouvoir le tramway Émilie Pelletier (Le Soleil)

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Aménagement des corridors Vélo cité à Québec: plus de vélo, plus facile pour les voitures

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 octobre 2023 1 commentaire

Stéphanie Martin
Journal de Québec

LYON | Bruno Marchand fait le pari que son plan d’accroître les corridors vélo à Québec offrira plus de fluidité aux autos. Il présentera d’ailleurs bientôt une carte complète du futur réseau cyclable à Québec.

À sa dernière journée à Lyon, le maire de Québec a rencontré les responsables du réseau cyclable de la Métropole, qui lui ont présenté leur ambitieux projet de doter Lyon d’un réseau cyclable de 355 km de voies, qui couvriront tout le territoire d’ici 2030.

Le maire de Québec a lui aussi beaucoup d’ambition en cette matière. Et loin de vouloir «faire la guerre à l’auto», comme lui reprochent certains, il est convaincu qu’avec le nouveau partage de la route qu’apporteront les pistes cyclables, «même celui qui utilise son auto est gagnant».

Pas de statu quo

«On n’arrivera pas à conserver nos grands axes fluides en conservant le statu quo. Les automobilistes vont attendre plus longtemps chaque année qui va passer. On veut faire en sorte qu’il passe plus de gens dans le même axe.»

En auto, en vélo, ou à pied.

C’est déjà ce qu’on veut mesurer sur le nouvel axe cyclable du chemin Sainte-Foy, dit-il.

«C’est contre-intuitif totalement», admet-il, et cela ne veut pas dire qu’on enlèvera une voie partout pour créer des voies cyclables. Mais là où on le fera, «en permettant à des gens de voyager à vélo ou à pied, ça permet à des gens qui sont en auto d’avoir plus d’espace. Parce qu’on prend des usagers qui sont en auto et on les met dans le transport collectif et on leur propose le vélo et la marche et ça libère des espaces.»

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Le chantier du Boxotel mis sur pause

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 octobre 2023 3 commentaires

Annie Lafrance
Le Soleil

Depuis quelques semaines, le chantier de construction du Boxotel, cet hôtel en plein centre-ville de Québec, est complètement vide. Face à une flambée des prix des matériaux et des taux d’intérêt, l’entrepreneur général a choisi de « mettre sur pause » le projet.

« On doit attendre que les taux d’intérêt et les prix redescendent », répond Joël Bourque, propriétaire de Construction TRC.

Joint par Le Soleil, il se dit « incapable de suivre l’inflation ». « Toute notre industrie subit les effets de l’économie », dit-il, arguant que ces derniers mois, les coûts des matériaux et de la main-d’œuvre ont grimpé en flèche.

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Un modèle «du siècle dernier» : sans tramway ou transport structurant, «c’est la fin»

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 octobre 2023 2 commentaires

Stéphanie Martin
Journal de Québec

LYON | Le président de la métropole de Lyon estime que pour une ville, choisir de ne pas bâtir de réseau structurant de transport collectif, «c’est la fin. […] C’est le modèle du siècle dernier» et Bruno Marchand est d’accord avec lui.

Bruno Bernard a ainsi répondu au maire de Québec, qui lui demandait quelle serait la conséquence pour une ville qui renoncerait à implanter un réseau de transport collectif structurant, comme un tramway.

«Si la ville continue à grossir, c’est la fin», a répliqué l’élu lyonnais. «Parce que toutes les voitures seront embouteillées. C’est le modèle du siècle dernier où on ne fait qu’augmenter les voiries automobiles pour arriver toujours à plus de bouchons, plus de pollution et un impact carbone mauvais. C’est ce qu’on a fait pendant 50 ans.»

«En Europe, dit-il, tout le monde fait la même chose: enlever la voiture et redonner l’espace public au transport en commun, au tramway, aux vélos et aux piétons.» Sinon, une ville «perd en attractivité et en qualité de vie. Et les entreprises ont de la difficulté à recruter».

«Québec est en retard»

«Je le pense aussi», renchérit Bruno Marchand, qui, en entrevue au Journal, dit craindre que Québec décroisse et «s’embourbe». «Québec est en retard» sur les transports collectifs, affirme-t-il, et le premier ministre François Legault devrait s’en remettre aux maires et aux volontés des villes qui savent mieux ce qui est bon pour leur développement.

À Lyon, la pertinence du tramway n’est plus à prouver. Après des débuts «difficiles» durant les deux premières phases, au tournant des années 2000, les Lyonnais se sont approprié ce mode de transport, témoignent les responsables de la métropole et de Sytral Mobilités, la société de transport qui est chargée du prolongement de 5,4 km de la ligne T6. Ce prolongement vient boucler le «périphérique» de tramway autour de la ville, qui permet de rabattre les usagers sur le mode plus lourd du métro. C’est justement ce chantier que le maire de Québec a visité lundi matin

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