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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Logement locatif ou social, Projet - Le 800 Charest Est.
Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil
CES BÂTIMENTS NÉGLIGÉS / Aujourd’hui, faisons un arrêt dans Saint-Roch. Il s’y trouve une propriété vide, en partie barricadée, qui raconte une histoire d’hôtellerie, de musique, de bouffe, d’émissions de télévision et d’enquêtes sur des incendies. Intrigués ? Suivez-nous !
Lecteurs du Soleil, vous êtes en feu ! Vous nous avez proposé plusieurs adresses de bâtiments mal-en-point. Toujours avec la même interrogation : «Cet immeuble abandonné, ils vont en faire quoi?»
Dans l’épisode du jour, attardons-nous à la proposition de Christian Audy : «Le 455, rue du Pont, pas très loin des bureaux du Soleil».
Située dans la Basse-Ville, la petite maison a longtemps, très longtemps été occupée par les Delâge. Comme dans Cyrille Fraser Delâge, notaire et député libéral de Québec, qui l’aurait achetée en 1891. Comme dans Cyrille Delâge, notaire et coroner, petit-fils de l’autre, décédé en mars 2016 à 80 ans alors qu’il travaillait toujours dans son étude de Saint-Roch.
Presque 5 ans plus tard, des fenêtres sont couvertes de contreplaqué; d’ailleurs la porte vitrée au lettrage doré ancien n’est plus visible. L’accès à la petite cour arrière est fermé par une structure temporaire. Des artistes de rue ont laissé leur marque jusqu’au sommet de la cheminée.
Aussi, quelques explorateurs urbains semblent avoir visité l’intérieur. Du moins, depuis les étages supérieurs du stationnement Place Cartier situé juste derrière, nous avons aperçu une porte brisée.
«Inoccupés et probablement squattés vu les vitres cassées, les panneaux de plywood et les graffitis, je trouve surprenant le destin de ces murs qui ont entendu tant d’histoires d’incendie, d’enquêtes et autres anecdotes croustillantes étalées sur autant de décennies», écrit Christian Audy. «Tenez-moi informé si vous trouvez des choses concernant son sort…»
Connaissez-vous Marie-Jeanne Rivard ?
Mars 2020, l’entrepreneure en construction Marie-Jeanne Rivard était prête. Toutes les approbations en poche, le financement bouclé, la construction de son rêve allait commencer… quand le Québec a été mis sur pause, quand le secteur hôtelier a frappé le mur COVID-19.
Peut-être la connaissez-vous. Surtout si vous aimez les émissions de rénovations ! Celle qui se destinait d’abord à la psychiatrie a bifurqué radicalement de parcours au début des années 2010. Puis on lui a offert l’animation de Flip de fille à Moi et cie en 2015. On la retrouve encore à l’écran : la juge dans Viens voir mes rénos, à CASA, c’est elle.
Le lien avec l’ancien bureau du coroner Delâge, rue du Pont ? Marie-Jeanne Rivard l’a acheté. Tout comme le bâtiment contigu, celui de l’intersection avec le boulevard Charest Est. Lui aussi est abandonné.
C’est là qu’a déjà logé une antenne de Musique Richard Gendreau, commerce qui a quitté Saint-Roch après 35 ans à la suite de son rachat par Long and McQuade.
Les gourmands se souviendront peut-être plus des restaurants qui s’y sont succédé. Le Bac, Les Délices de Grand-Maman puis T&B’s (déménagé dans la Pyramide en 2018).
Fusion de lots
Donc, Marie-Jeanne Rivard et son partenaire financier ont mis la main sur les deux propriétés du coin de rue stratégique en 2018. Avec un plan bien précis : bâtir un deuxième Boxotel, deux fois plus gros que celui de Montréal.
Car la femme d’affaires a une deuxième carrière : hôtelière.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.
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Québec, le vendredi 20 novembre 2020 – Le Grand Marché de Québec dévoilait ce matin à ses membres son plan de développement à venir. Rédigé par Jean-Paul Desjardins, directeur général par intérim, et réalisé avec l’équipe de gestion, le conseil d’administration et les comités de travail du Grand Marché, avec la collaboration de la Coopérative des Horticulteurs de Québec, l’équipe d’Inno-Centre, Mycélium, ExpoCité, l’Université Laval, AG-Bio Centre, la Communauté métropolitaine de Québec et la Ville de Québec, dans le cadre du comité de suivi mis en place en conformité avec les modalités de l’entente, ce document expose le plan d’action du marché à court terme, soit sur les 14 prochains mois, bien que sa portée globale soit étendue sur 3 ans.
« Préparer maintenant l’avenir. Ensemble. » : loin d’être uniquement un slogan publicitaire, ces mots qui représentent la vocation du Grand Marché reflètent les ambitions de ce plan de développement, soit l’idée de fédérer l’ensemble des acteurs engagés dans le développement du marché.
À travers ce nouveau plan, Le Grand Marché souligne ses quatre principaux objectifs, soit (1) continuer de développer le sentiment d’appartenance de la population à son égard, (2) rendre plus que jamais son espace chaleureux, humain et savoureux, (3) concrétiser son rôle à titre d’attraction touristique reconnue à et au Québec et (4) accroître l’expérience client, à l’intérieur de ses murs comme sur son terrain extérieur.
Afin d’atteindre ces objectifs, la direction du Grand Marché met en lumière, dans son plan, différents axes d’intervention et indicateurs de performance concrets pour l’équipe en place, afin de répondre aux principaux enjeux auxquels elle fait face. Sous la forme d’un plan d’action détaillé, ceux-ci sont présentés clairement dans l’optique (1) d’assurer la pérennité et la rentabilité du marché, (2) d’entretenir des partenariats forts avec des acteurs clés, (3) de développer une expérience client inoubliable et (4) de favoriser l’innovation en continu.
Le plan propose également de faire évoluer la gouvernance et le modèle d’affaires actuel du Grand Marché, afin d’élargir ses horizons et d’épouser pertinemment tous les objectifs du plan de développement.
Dans le but de continuer à positionner positivement Le Grand Marché comme une référence au sein de la communauté d’affaires, le plan présenté mise également sur le renfort des partenariats commerciaux actuels du marché, sur l’intégration à de nouvelles organisations et associations parentes, ainsi que sur des développements avec les partenaires de proximité.
Tel que mentionné dans le plan, Le Grand Marché de Québec pourra profiter de l’évolution urbaine de son quartier en pleine effervescence grâce à la création d’une expérience hivernale, de l’écoquartier, du réaménagement de Fleur de Lys, et même de l’arrivée du campus universitaire tout près.
Voir aussi : Agriculture urbaine, Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.
Taïeb Moalla
Journal de Québec
Les citoyens qui s’opposent à un projet de 45 unités Airbnb sur la rue Saint-Paul, dans le Vieux-Québec, ont jusqu’à mercredi prochain pour tenter de forcer la tenue d’un référendum.
Le conseil d’arrondissement de La Cité-Limoilou a voté, plus tôt cette semaine, un changement de zonage qui ouvre la voie au promoteur Nicolas Paradis pour réaliser son projet de transformer l’immeuble désaffecté du 196, rue Saint-Paul en 45 unités Airbnb.
Toutefois, ce changement de zonage entraîne également la publication d’un «avis de participation référendaire». Il suffit désormais que 12 citoyens de la zone concernée signent les registres, d’ici mercredi, pour qu’un référendum ait lieu.
En ce contexte de pandémie, les signatures doivent être envoyées par courriel par l’intermédiaire du site internet de la Ville de Québec.
Aucune date pour un éventuel référendum n’a été communiquée. Il faut d’abord attendre que les registres soient fermés avant d’en savoir plus, nous a-t-on fait savoir.
Opposé au projet, Michel Masse, président du Comité des citoyens du Vieux-Québec (CCVQ), appelle les résidents du secteur à signer les registres pour obtenir ultérieurement la possibilité de se prononcer par référendum. «Le Vieux-Québec a plus besoin de nouveaux résidents [que d’] un nouvel établissement touristique», a-t-il insisté.
Appelé à commenter, le promoteur Nicolas Paradis a dit avoir discuté avec de nombreux citoyens du secteur pour expliquer son projet. «J’ai eu beaucoup de satisfaction des citoyens et des commerçants, a-t-il assuré. On a répondu à pas mal toutes les attentes.» Selon lui, «si les citoyens décident qu’ils ne veulent pas du projet et qu’ils veulent laisser la rue Saint-Paul comme ça, c’est un droit qu’ils ont».
Un billet précédent La façade d’un immeuble de la rue Saint-Paul menace de s’effondrer
Voir aussi : Airbnb, Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.
Québec, le 29 octobre 2020 – La Ville de Québec a présenté aujourd’hui la version préliminaire de sa Vision d’aménagement pour le secteur Chaudière. Ce territoire est appelé à se développer rapidement et la Ville souhaite encadrer la construction d’habitations, de commerces et d’entreprises de haute technologie, en plus de conserver des milieux naturels et d’améliorer les déplacements actifs dans le secteur et vers les quartiers voisins.
En juin 2020, la Ville a lancé une démarche de participation publique afin de soutenir le développement de ce secteur d’importance bénéficiant de grands espaces où tout est à définir, en plus de profiter de l’arrivée du réseau structurant de transport en commun.
Réponse à un besoin de logements
La Ville veut favoriser le développement résidentiel dans le secteur Chaudière afin de répondre à la demande associée à la croissance démographique anticipée. Entre 2021 et 2031, le nombre de logements à construire pour répondre à l’arrivée des nouveaux ménages attendus sur le territoire de la ville de Québec est estimé
à 11 850.
Durant cette période, en comptant sur les lotissements autorisés, la construction sur les terrains vacants et l’insertion de logements dans les quartiers déjà construits, 8 510 logements pourront être construits sur l’ensemble du territoire. Il manquerait donc 3 340 logements pour répondre à la demande.
« La construction de 4 210 logements additionnels dans le secteur Chaudière permettra de venir combler les manques à gagner en matière d’habitation d’ici les dix prochaines années, a annoncé M. Régis Labeaume, maire de Québec. Les terrains étant vacants sur cette partie du territoire, la construction peut donc se faire à court terme. En priorisant l’élaboration de cette vision, nous souhaitons concevoir un environnement réfléchi et cohérent, qui tient compte du développement du transport en commun. »
Un milieu de vie axé sur le transport en commun
Dans ce secteur, la Ville souhaite créer des environnements de type Transit Oriented Development (TOD) qui peut être traduit par « développement orienté vers le transport en commun ». Un TOD vise à créer un milieu de vie dynamique entièrement pensé autour d’une station de transport en commun, ce qui est particulièrement souhaité aux abords du futur terminus Le Gendre et de la station Chaudière, à l’extrémité ouest du tracé du tramway.
Déjà implanté dans plusieurs grandes villes, on y trouve généralement une concentration de logements, de services, de commerces, de bureaux et de places publiques, tous accessibles à pied et qui s’organisent autour d’une station de transport en commun.
(…)
Démarche consultative : activités à venir
Les personnes intéressées à s’exprimer sur la version préliminaire de la Vision d’aménagement pour le secteur Chaudière sont invitées à participer aux activités suivantes :
Séance d’information en ligne. (Zoom). Jeudi 19 novembre 2020, à 19 h
Consultation écrite : commentaires ou dépôt de mémoires. (Plateforme de participation publique). Du 19 novembre 2020 au 8 janvier 2021
Autour du terminus du tramway: le pôle Chaudière pour combler le manque de terrains Stéphanie Martin (Journal de Québec). Un extrait: « Puisque les terres des Sœurs de la Charité ne peuvent accueillir des maisons, la Ville de Québec a besoin du développement autour du terminus du tramway, près du IKEA, pour accueillir ses futurs résidents sans causer d’étalement urbain. La Ville de Québec compte énormément sur cette «petite ville» où 9000 résidents et employés vivront et travailleront quotidiennement. «Si on ne fait pas le développement, on va manquer de place», laisse tomber le maire de Québec, Régis Labeaume. »
Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Écoquartier, Étalement urbain, Commercial, Densification, Environnement, Qualité et milieu de vie, Résidentiel, Urbanisme.
Daphnée Viens
Jean-Michel Genois Gagnon
Journal de Québec
Un nouveau campus de l’Université du Québec à Trois-Rivières ouvrira ses portes à l’été 2021 sur le site du centre commercial Place Fleur de Lys, à Québec, a appris Le Journal. Selon nos informations, le projet vient tout juste d’obtenir le feu vert de Québec. Les locaux seront situés dans l’ancien magasin Sears et devraient accueillir quelques centaines d’étudiants, dans une première phase.
Québec a donné son aval à la location d’un espace de 2300 mètres carrés pendant 15 ans pour une somme de 15 M$, incluant les coûts d’exploitation.
Le nouveau campus sera axé sur les sciences psychosociales. L’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR) est déjà présente à Québec depuis plus de 20 ans où elle loue des locaux dans le secteur de Sainte-Foy.
L’institution loue des locaux dans le Collège Stanislas, où elle accueille principalement des étudiants en psychoéducation.
Interrogée au sujet de ce projet jeudi avant-midi, l’UQTR s’est contentée d’indiquer qu’une annonce pourrait être faite sous peu. «On regarde la possibilité de s’installer dans des locaux qui conviendraient davantage à nos besoins», a affirmé son porte-parole, Jean-François Hinse.
Du côté du centre commercial Place Fleur de Lys, la direction confirme avoir eu des échanges avec l’UQTR pour l’aménagement d’un nouveau campus sur le site de Vanier. Elle refuse toutefois de confirmer qu’une entente est déjà conclue.
Ce chantier devrait notamment être l’un des piliers importants dans le développement de 750 M$ du centre commercial.
«À terme, nous parlons de plusieurs milliers d’étudiants avec plusieurs facultés. Il s’agira d’un nouveau campus universitaire», a indiqué au Journal le président et chef de la direction de Trudel Alliance, William Trudel.
«Notre organisation travaille avec l’UQTR depuis plus de deux ans. Dans le cadre de nos démarches visant à redévelopper notre site, la population du quartier nous a clairement identifié le besoin d’avoir accès à un enseignement supérieur de qualité dans ce secteur», a ajouté M. Trudel.
Le campus ne nécessiterait aucune nouvelle construction, pour le moment.
Dans son plan pour revigorer le secteur et Place Fleur de Lys, Trudel Alliance envisage la construction d’une résidence pour personnes âgées, d’espaces de bureaux, de logements et l’aménagement d’espaces verts.
Le promoteur québécois devrait présenter l’ensemble de son projet, qui sera réalisé par phases, d’ici Noël.
Au début du mois d’octobre, la Ville de Québec avait annoncé qu’elle souhaitait réaménager l’axe Hamel-Laurentienne et intégrer notamment dans ce secteur des espaces verts pour les citoyens.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.
Québec, le 5 octobre 2020 – La Ville de Québec a présenté aujourd’hui son projet de Vision d’aménagement pour le pôle urbain Wilfrid-Hamel–Laurentienne. Dans ce secteur au grand potentiel de développement, la Ville soutiendra la croissance et la diversification des activités économiques, tout en permettant l’ajout de nombreux logements à vocations multiples. La Ville souhaite ainsi valoriser le paysage d’entrée de ville et elle réaffirme, par la même occasion, sa volonté d’aménager, en harmonie avec la trame bâtie, un environnement urbain agréable, sécuritaire et où la qualité de vie prédomine.
En février 2019, la Ville a lancé une démarche de participation publique afin de soutenir le développement de ce secteur d’importance en raison de sa localisation stratégique à proximité du centre-ville. Elle tient à profiter des projets émergents de promoteurs privés afin de se doter d’une vision lui permettant de mieux encadrer le développement et le réaménagement de ce secteur.
« La diversification des usages et la densification résidentielle le long des artères comme le boulevard Wilfrid-Hamel et sur les grands sites en transformation sont souhaitées par la construction de nouvelles habitations de tous types ainsi que l’ajout de logements aux étages supérieurs des bâtiments existants, a annoncé M. Régis Labeaume, maire de Québec. En aménageant de réels boulevards urbains verts, en créant de nouveaux liens et des espaces publics, les citoyens peuvent désormais rêver à un secteur plus convivial et plus accessible, qui considère tous les modes de transport. »
« Nous accueillons avec enthousiasme les orientations de la Vision proposées par la Ville aujourd’hui, qui sont en harmonie avec le projet du Quartier Fleur de Lys que nous allons dévoiler sous peu, a déclaré Jonathan Trudel, vice-président exécutif et co-fondateur de Trudel Alliance. Considérant que nous poursuivons les mêmes objectifs de développement pour ce secteur et afin que le développement du pôle s’amorce le plus rapidement possible pour le bénéfice de la communauté, nous sommes confiants que cette collaboration va se poursuivre de part et d’autre, de conclure Jonathan Trudel. »
Les grandes orientations
Le projet préliminaire de la Vision mise sur six grandes orientations de développement du secteur :
1. Soutenir la croissance et la diversification des activités économiques, par l’ajout de services administratifs et l’augmentation des emplois, tout en misant sur la proximité d’ExpoCité;
2. Diversifier les fonctions et accroître la présence résidentielle dans le pôle urbain par l’augmentation et la variété de l’offre de logements;
3. Optimiser l’occupation au sol et densifier à même les terrains vacants ou sous-développés, en plus de mettre en valeur le cadre bâti et favoriser une architecture de qualité;
4. Encourager les déplacements actifs et le déploiement du transport en commun par différents moyens;
5. Créer un environnement urbain agréable, sécuritaire et où la qualité de vie prédomine : aménagement des espaces publics, verdissement et réduction des îlots de chaleur;
6. Valoriser le paysage d’entrée de ville et doter le cœur du pôle urbain d’une image de qualité.
De grands projets aux retombées économiques majeures
Une dizaine de projets à hauteur de 700 M$ sont sur la table à l’heure actuelle et d’autres sont à l’étude. Parmi ces projets, hormis le redéveloppement de Fleur de Lys, notons :
GM Développement, qui donnera une nouvelle vocation à l’ancien site du garage Giguère automobile par un développement mixte combinant de l’habitation, du commerce, du bureau et éventuellement, de l’hôtellerie;
Les Immeubles Simard, qui revaloriseront l’ancien immeuble de la CNESST pour accueillir de nouvelles entreprises dans le secteur des services administratifs et pour diversifier les activités, éventuellement, par l’ajout d’entreprises du secteur des hautes technologies;
Quinzee, qui implantera le Scandinave, un projet résidentiel de grande qualité avec plusieurs nouveaux logements harmonisés à la trame bâtie.
En somme, quelque 2 900 nouveaux logements pourraient ainsi s’ajouter, permettant à près de 5 000 citoyens de s’établir dans le secteur. À l’horizon 2025, ces nouveaux projets pourraient engendrer des revenus de 8,3 M$ après investissements municipaux, dont 4 M$ seulement pour le redéveloppement de Fleur de Lys.
La démarche consultative et ses étapes
L’opinion du chroniqueur François Bourque Le Soleil
L’opinion de la chroniqueuse Karine Gagnon Journal de Québec
Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement Laurentien, Commercial, Environnement, Nouvel urbanisme.
Camille Simard
Radio-Canada
En septembre 2015, le maire Labeaume inaugure en grande pompe le Centre Vidétron. L’occasion est trop belle pour plusieurs entrepreneurs qui flairent la bonne affaire. Plusieurs terrains sont acquis autour du nouvel amphithéâtre. Cinq ans plus tard, force est de constater que plusieurs projets immobiliers tardent cependant à sortir de terre.
Le promoteur et courtier immobilier Nicholas Desharnais est un de ceux qui percevaient tout le potentiel du secteur.
L’annonce de l’amphithéâtre n’était pas encore officielle, mais on s’entend : il y avait un bouillonnement, se souvient-il.
M. Desharnais a fait l’acquisition d’un triplex, en 2013, dans le but d’en faire un projet immobilier haut de gamme.
Sept ans plus tard, l’immeuble situé sur la rue Boisclerc, à deux pas de l’amphithéâtre, est abandonné. Les murs sont placardés. La Ville oblige même le promoteur à démolir son bâtiment.
« J’ai été carrément obligé de fermer l’immeuble, de continuer à payer les taxes, de monter un projet avec une firme d’architectes et des ingénieurs afin de trouver des solutions pour que ça reste lucratif », déplore-t-il.
Son projet de construction résidentielle devra encore attendre. Le promoteur se bute à plusieurs difficultés avec la Ville, comme le choix des matériaux de construction ou encore la grandeur des logements. Je dois défrayer les coûts pour me raccorder à la rue Boisclerc. Là, je suis raccordé à la ruelle, ça cause plusieurs problématiques, soutient-il.
Jusqu’à présent, Nicholas Desharnais a investi 60 000 $ en frais de notaire, d’architectes, et en taxes municipales. Il se demande encore si le projet va se réaliser.
D’autres promoteurs immobiliers, comme Construction Saint-Pierre Roseberry, ont aussi dû mettre leur projet immobilier sur la glace. Le duo a acquis le terrain en 2017 où se trouvait l’ancienne boutique de costumes Créations face-à-faces sur la rue Eugène-Lamontagne.
« Nous, on a saisi l’opportunité, voyant qu’il y avait du développement qui se faisait autour du Centre Vidéotron », explique Karine St-Pierre. Le projet de 5 millions de dollars, baptisé Le Scandinave, comprenait des locaux commerciaux et un immeuble résidentiel de 55 unités locatives réparties sur 6 étages.
Or, malgré plusieurs demandes de dérogation de zonage, la Ville a évoqué une nouvelle vision pour le secteur, ce qui a entraîné plusieurs reports, détaille l’architecte responsable du projet.
On s’est fait dire que c’était mieux de patienter, d’attendre après ce PPUProgramme particulier d’urbanisme ou cette vision-là, avant de faire un amendement ou une dérogation. De toute façon, ça n’aurait pas été recevable puisqu’il y avait une nouvelle vision qui s’en venait, explique Guillaume Fafard, architecte chez Quinzhee architecture
En dépit d’une certaine lourdeur bureaucratique, les entrepreneurs ont finalement revu le projet initial. Ils ont imaginé un immeuble locatif de quatre étages comportant une quarantaine d’unités, afin de le rendre conforme au zonage actuel. Il n’est pas exclu qu’une demande de permis soit faite pour s’ajuster à un nouveau zonage éventuel.
« Ça fait 4 ans que nous avons ce terrain-là, ça fait 4 ans qu’on paie des taxes là-dessus, veut, veut pas, c’est quand même un investissement important, il faut que ça avance », lance Karine St-Pierre, déterminée.
La femme d’affaires croit tout de même au développement du secteur.
Oui, on y croit beaucoup, mais la lenteur de la ville fait en sorte que c’est décevant, ça peut être lourd.
L’architecte Guillaume Fafard demeure aussi convaincu du plein potentiel du secteur.
« Je regardais la carte aérienne du secteur et on voit l’espace vacant qu’il y a là, on regarde ce qui s’en vient avec le centre commercial Fleur de Lys, ce sont des grandes mares de stationnements, il y a un potentiel immense », conclut-il.
La Ville de Québec s’apprête d’ailleurs à présenter, cet automne, les grandes lignes de sa vision pour le secteur Wilfrid-Hamel-Laurentienne. Une vaste consultation s’est amorcée en 2019 auprès des citoyens.
Ces nouvelles orientations pourraient éventuellement conduire à des changements de zonage en ce qui concerne les usages et les hauteurs afin de favoriser une plus grande mixité et un meilleur encadrement des grandes artères, précise par courriel la porte-parole de la Ville, Audrey Perreault.
Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial.
Rénovation majeure de cet immeuble. Quelqu’un sait ce qui adviendra de cet emplacement dans le futur ?
L’épicerie J.A. Moisan : dans une machine à remonter le temps. Le bâtiment situé au 699 de la rue Saint-Jean a été construit en 1871. Le capitaine John Dick, chef du port de l’anse au Foulon de Québec, en est alors le propriétaire. C’est quelques années après que Jean-Alfred Moisan fait l’acquisition de l’immeuble, transformant le premier étage en une épicerie réputée.
tiré de : Coup d’oeil sur quatre magasins centenaires de Québec.
Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Commercial, Les commerces de ma ville.