Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Québec 1608-2008: 400 ans d’accès public à l’eau

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 avril 2020 4 commentaires

Bonjour M. Gobeil,

Pour le cas où vous seriez d’avis que le texte ci-joint intéresserait les afficionados de Québec Urbain.

Il s’agit probablement de la meilleure recherche sur la question – peut-être la seule à exister sur le sujet.

Elle n’a pas été diffusée par quelque média que ce soit jusqu’à présent.

Bon mois d’avril confiné.. !

Bien à vous,

Léonce Naud
Société des gens de baignade

Québec 1608 – 2008 – 400 ans d’accès public à l’eau

Un extrait: En effet, durant deux cents ans, soit depuis la fondation de Québec jusqu’à l’époque de la croissance extrêmement rapide du commerce du bois et de la construction navale (1608 à 1808), les citoyens de la ville ont joui d’accès libres et gratuits aux rivages urbains.

Voir aussi : Publications & ressources Internet.

Commission d’urbanisme et de conservation de Québec: appel de candidatures (6)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 avril 2020 Commentaires fermés sur Commission d’urbanisme et de conservation de Québec: appel de candidatures (6)

La Ville de Québec est à la recherche de candidats pour combler six postes de commissaires à la Commission d’urbanisme et de conservation de Québec (CUCQ).

La Commission d’urbanisme et de conservation de Québec est une instance décisionnelle qui a le mandat de contrôler l’implantation et l’architecture des constructions, l’aménagement des terrains et les travaux qui y sont reliés lorsqu’ils sont effectués sur la propriété dans certains secteurs de la ville.

Les membres de la Commission prennent leur décision en fonction des objectifs, des critères et des guides édictés par le Règlement sur la Commission d’urbanisme et de conservation de Québec R.V.Q.1324, selon les différents territoires soumis à la compétence de la Commission.

Le mandat des commissaires est de deux ans et ne peut être renouvelé consécutivement qu’une seule fois.

Les commissaires sont rémunérés selon les règles établies par l’article 14 du Règlement sur la Commission d’urbanisme et de conservation de Québec R.V.Q.1324.

La Commission siège généralement une fois par semaine.

Profil recherché

Être résidant de la Ville de Québec;
Avoir de l’expérience dans l’un des domaines suivants : architecture, urbanisme, génie, évaluation, construction, histoire de l’art et de l’architecture, architecture de paysage, environnement et immobilier;
Faire preuve de jugement et être orienté en mode solution;
Être disponibles tous les mardis après-midi (avec possibilité de prolongement en soirée).

La maîtrise des compétences suivantes est un atout :

Connaître le vocabulaire propre à l’architecture, au patrimoine et à l’urbanisme;
Lire des plans, des cartes, des élévations, des coupes et des esquisses;
Être familier avec les grands courants en architecture, en patrimoine, en urbanisme et en construction.
Les personnes intéressées ont jusqu’au 11 mai 2020 pour soumettre leur curriculum vitae accompagné d’une lettre de présentation à l’adresse suivante : cucq@ville.quebec.qc.ca

Un comité de sélection analysera les candidatures reçues et rencontrera les personnes répondant le plus aux critères recherchés. Les candidats qui n’auront pas été sélectionnés pour les postes disponibles, mais qui répondent aux compétences demandées, pourraient être retenus dans une banque de candidatures de membres substituts.

La suite

Voir aussi : Architecture urbaine, Message d'intérêt public, Québec La cité.

Vivre en ville: le mois le plus long

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 avril 2020 1 commentaire

Christian Savard
Vivre en ville

Comment allez-vous? Dire qu’il y a un mois, je vous parlais, inspiré par le printemps qui s’en venait, de l’arbre urbain comme infrastructure verte. J’ai l’impression qu’une éternité s’est écoulée depuis que nous avons décidé de reporter le 5e Rendez-vous Collectivités viables, quelques heures avant que le Premier Ministre en fasse la demande expresse! Bref, j’ai l’impression d’avoir vécu le mois le plus long de ma vie!

Si vous êtes abonnés à cette infolettre, c’est que vous êtes passionnés, ou au moins intéressés par toutes les questions liées à nos petites et grandes collectivités. Certes, les temps sont un peu durs pour les amoureux des milieux de vie à échelle humaine. Disons que les trottoirs bondés de nos rues commerciales, la foule des festivals, le transport collectif achalandé, les marchés publics, tout ça a aussi été mis sur pause, un peu plus que le reste.

Ces temps-ci, (presque) tout le monde se pose la question de ce qui va changer après la pandémie. Allons-nous perdre pour toujours la proximité et ses atouts? L’histoire démontre en fait que les villes ont la couenne dure. Ni les épidémies, ni les bombardements n’ont jusqu’ici pu convaincre les humains de cesser de se rassembler. Le débat public s’est cependant récemment fait l’écho de certaines remises en question de la vie en ville, notamment en matière d’habitation, de mobilité ou de commerce. Tentons une première analyse.

Dans les dernières semaines, certains ont ainsi posé la question du lien entre densité et propagation de la contagion, en appelant à une dédensification de l’habitat. Il faut rappeler que si les grandes villes sont souvent fortement touchées par les épidémies, c’est d’abord parce qu’elles constituent la porte d’entrée des virus. Les ports, les aéroports, les grands rassemblements (congrès, spectacles, évènements sportifs) s’y trouvent pour la plupart.

Ce n’est pas la densité des quartiers montréalais qui en a fait des points chauds de la COVID-19, mais plutôt le rôle central de Montréal dans l’économie québécoise et les nombreux échanges de ses résidents avec l’étranger. Du reste, plusieurs pays asiatiques très denses ont été peu affectés par la pandémie: leur densité n’a pas empêché la mise en place de mesures de distanciation pour freiner la propagation.

Les forces de la densité – économies d’échelle, synergies de proximité, déplacements raccourcis, accès aux services, etc. – vont demeurer des atouts dans le monde de demain. En revanche, la pandémie aura mis de l’avant l’importance de disposer d’un logement de qualité; un besoin encore plus criant en cas de confinement, mais qui reste légitime en tout temps.

Notre passage forcé en télétravail en a conduit plusieurs à prédire un changement radical qui bouleverserait nos habitudes de déplacement. Gardons toutefois à l’esprit que le télétravail est un mode de vie réservé à un nombre limité de catégories d’emploi privilégiées. Et même parmi les travailleurs admissibles, rares semblent ceux désireux ou capables de télétravailler à temps plein. En matière de mobilité, donc, évitons de surestimer les effets potentiels du télétravail.

À temps partiel ou à la demande, le télétravail est une fantastique mesure de conciliation travail-famille; mais nous aurons encore besoin de bureaux et d’infrastructures de transport dans l’avenir.

S’il est, par contre, un domaine où des changements profonds risquent de s’installer, c’est assurément le commerce. La crise aura accéléré le développement du commerce en ligne, dont l’émergence s’observait déjà depuis quelques années. Il y a là un défi à relever pour le secteur commercial, mais aussi pour les acteurs urbains. En effet, le changement des pratiques d’approvisionnement aura des effets collatéraux sur l’occupation du territoire.

Moins de magasinage en personne signifie moins de pieds carrés commerciaux nécessaires. Or, nous avons déjà pléthore d’offre commerciale, et la compétition est féroce entre les artères commerciales traditionnelles, les centres d’achat et les mégacentres de grandes surfaces. Parmi ces acteurs, qui survivra au bulldozer du commerce électronique?

Tant dans les grandes villes que dans les plus petites, les pouvoirs publics ont un rôle à jouer pour choisir les types d’offre commerciale à privilégier, et pour soutenir la requalification des espaces commerciaux dévitalisés.

Voilà pour une analyse préliminaire. L’avenir sera sûrement porteur de changements supplémentaires que nous n’aurons pas vus venir; je me donne encore un peu de temps pour mesurer l’impact de cette crise. À Vivre en Ville, nous allons demeurer des observateurs et des analystes passionnés de l’évolution de nos milieux de vie.

Une chose est sûre: nous demeurerons à la défense des collectivités viables, nous appuyant toujours sur la science et la raison, et nous dressant au besoin face à ceux de leurs détracteurs pour qui la pandémie est un prétexte pour les attaquer. Les bénéfices des collectivités viables ne sont en effet pas solubles dans le coronavirus, et nous ne vivrons pas à jamais à deux mètres de distance les uns des autres.

Je vous souhaite, pour finir, bonne santé et bon moral pour les semaines à venir. Prenez soin de vous.

La suite

Voir aussi : Covid-19.

Québec en 1639

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 11 avril 2020 Commentaires fermés sur Québec en 1639

Pendant ce temps de pause pour plusieurs, pourquoi ne pas lire sur l’histoire de notre belle cité et qui de mieux que M. Pierre Dubeau pour nous ramener en Nouvelle-France.

Québec en 1639

Québec en 1639.

Voir aussi : Histoire.

COVID-19 : état de situation du 9 avril 2020

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 avril 2020 Commentaires fermés sur COVID-19 : état de situation du 9 avril 2020

Québec, le 9 avril 2020 – La Ville de Québec annonce le maintien des budgets de fonctionnement de plus de 400 organismes et des sommes payées jusqu’à aujourd’hui auprès des événements, activités et projets qu’elle subventionne. Cela permettra aux organismes de concentrer leurs efforts sur le retour à la normale en favorisant ainsi la vitalité économique et culturelle.

Considérant les difficultés qu’impose le climat d’incertitude à court terme, la Ville annonce également l’annulation et le report d’événements dont elle est le promoteur.

« Les organismes de toutes natures joueront un rôle majeur dans la reprise économique. Le maintien de leurs activités est essentiel et c’est pourquoi nous confirmons aujourd’hui qu’ils auront les budgets de fonctionnement attendus pour l’année 2020, a déclaré le maire de Québec, M. Régis Labeaume. Nous sommes très sensibles aux difficultés que vivent les organismes en ce moment. Nous nous assurerons de les soutenir afin qu’ils reprennent leurs activités rapidement. C’est en faisant preuve de solidarité qu’ensemble nous passerons au travers. »

Plus de 12 M$ pour quelque 160 organismes

La Ville honorera les subventions de fonctionnement promises à plus de 160 organismes sur son territoire, dont les sociétés de développement commercial et les organismes culturels, communautaires et de loisirs. C’est ainsi que les 12,5 M$ budgétés seront versés comme prévu.

Soutien financier pour les événements, les activités et les projets

La Ville maintiendra également une partie des subventions qu’elle s’était engagée à verser pour les événements, les activités et les projets sur son territoire, couvrant les dépenses payées jusqu’au 9 avril, incluant les sommes dédiées à tous les événements annulés à ce jour. Cependant, aucune dépense réalisée au-delà du 9 avril 2020 ne sera admissible au calcul des subventions pour les événements qui seront annulés.

Le remboursement des sommes excédentaires en date d’aujourd’hui devra être fait dans le respect des programmes, cadres et seuils de cumul gouvernementaux lorsque cela s’applique.

La Ville communiquera avec chacun des organismes dans les prochains jours afin de les tenir informés de la situation. Considérant les interdictions de rassemblements en vigueur, la Ville n’accordera aucune nouvelle subvention pour la tenue d’événements. Une fois le confinement levé par le gouvernement du Québec, la Ville pourra recommencer à subventionner, selon les paramètres habituels, les événements qui seront réalisés.

Annulation et report d’événements produits par la Ville

La Ville annonce l’annulation des événements suivants qu’elle devait produire
en 2020 :

Fête de Québec, le 3 juillet

Féria, du 20 juillet au début septembre

Passages insolites, du 20 juin au 13 octobre

Quant à l’événement Où tu vas quand tu dors en marchant, réalisé en collaboration avec le Carrefour international de théâtre, le report à une date ultérieure est en évaluation.

Sessions hiver et printemps 2020 des activités d’organismes de loisirs

Après consultation auprès d’organismes de loisirs, la majorité d’entre eux ont déjà pris la décision d’annuler leurs sessions d’hiver et de printemps, soit plus de 2 000 activités. De plus, considérant le confinement étendu jusqu’au 4 mai, la coordination de la reprise des activités pour une session printanière écourtée serait difficile à réaliser.

Une fois le confinement terminé, la Ville priorisera l’utilisation de ses installations pour les activités déjà prévues à la session d’été. Ces dernières auront préséance sur les réservations sporadiques qui seront également possibles.

De l’aide supplémentaire pour les personnes vulnérables

La Ville annonce également qu’elle injectera 200 000 $ dans le fonds d’urgence mis en place par Centraide visant à soutenir le réseau communautaire destiné aux personnes vulnérables. Les organismes souhaitant bénéficier de ce fonds d’urgence sont invités à contacter directement Centraide.

De plus, à compter d’aujourd’hui, l’organisme La Bouchée généreuse procédera les jeudis, de 8 h 45 à 16 h, à la distribution de denrées alimentaires au Centre de foires. La Ville a aménagé un grand espace d’attente qui permet de respecter les normes de distanciation physique tout en étant au chaud.

La suite

Voir aussi : Message d'intérêt public, Québec La cité.

Autres billets récents