Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Projet de 25 M$: un complexe de 13 étages verra le jour à Sainte-Foy. 2060 Gabriel-Le Prévost

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 novembre 2019 10 commentaires

Jean-Michel Genois Gagnon
Journal de Québec

Un nouveau complexe immobilier de 13 étages et 121 logements sortira de terre dans le secteur de Sainte-Foy. Un projet de 25 millions $ piloté par GCS Développement Immobilier. Les travaux pour le nouvel ensemble résidentiel situé au coin de la route de l’Église et de la rue Gabriel-Le Prévost sont commencés. La livraison des condos locatifs est prévue pour mai 2021.

«C’est un site exceptionnel qui est très recherché. Ce projet s’intègre parfaitement à la nouvelle vision du réaménagement de la route de l’Église par la Ville de Québec», indique au Journal Sylvain Gilbert, président-directeur général de GCS Développement Immobilier.

Baptisé le 2860 Gabriel-Le Prévost, l’immeuble situé à quelques pas du restaurant le Portofino Brasserie Italienne possédera un espace commercial de 5000 pieds carrés au rez-de-chaussée ainsi qu’un stationnement souterrain de 200 places.

Plusieurs services seront disponibles dans le complexe, comme une terrasse sur le toit, un espace BBQ, un salon urbain, une suite pour les invités et un espace au sous-sol réservé aux animaux de compagnie. Il s’agit d’une «nouvelle tendance» dans le milieu immobilier, note la direction.

Ce n’est pas le seul projet immobilier que GCS Développement Immobilier a dans ses plans. La compagnie prévoit aussi démarrer prochainement son ensemble résidentiel de six édifices sur la ceinture de la Pyramide, à Sainte-Foy.

La suite

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Logement locatif ou social.

Ville de Québec: Budget d’investissement 2020-2024 : 4 993,2 M$ pour des infrastructures et services publics, dont 866,3 M$ investis en 2020

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 novembre 2019 2 commentaires

Québec, le 25 novembre 2019 – La Ville de Québec a présenté aujourd’hui son budget d’investissement 2020-2024, qui est dorénavant un plan d’investissement quinquennal (PIQ) plutôt que triennal. Il regroupe les projets que la Ville prévoit effectuer sur son territoire pour réaliser la réfection de ses infrastructures, favoriser le développement économique, social et culturel, améliorer la qualité de vie des citoyens par un meilleur aménagement urbain et la construction d’un réseau structurant de transport en commun.

Avec 4 993,2 M$ de projets prévus sur 5 ans (incluant le Réseau de transport de la Capitale), dont 866,3 M$ en 2020, il s’agit des investissements les plus importants depuis la création de la Ville, et ce, sans augmenter la dette. Ce plan assurera un équilibre entre le maintien de la pérennité des 16,5 G$ d’actifs sous la responsabilité de la Ville et le développement de nouvelles infrastructures tout en profitant pleinement des programmes gouvernementaux d’aide financière.

« Le changement vers une planification quinquennale des investissements nous permet une meilleure planification à long terme des projets, ainsi qu’une cohérence dans leur présentation et le suivi à faire. Ce plan 2020-2024 est le plus important en termes d’investissements en infrastructures et services publics dans l’histoire de la Ville, a déclaré M. Rémy Normand, vice-président du comité exécutif. La gestion de projets rigoureuse et la participation de partenaires financiers gouvernementaux rendent possible la réalisation d’un maximum de projets à coûts moindres pour la Ville. En ce sens, seulement 27 % des investissements prévus au cours des cinq prochaines années seront financés par le biais d’emprunts, soit la proportion la plus faible depuis la création de la nouvelle ville en 2002. Le poids de la dette n’a jamais été aussi faible depuis le lancement du grand plan d’investissement en infrastructures de notre administration en 2008. »

Les investissements projetés au PIQ 2020-2024, totalisant 4 993,2 M$ (incluant le RTC), se répartissent comme suit :

866,3 M$ en 2020, financés à 32,6 % par le biais d’emprunts;
703,7 M$ en 2021, financés à 36,6 % par le biais d’emprunts;
1 033,5 M$ en 2022, financés à 28,8 % par le biais d’emprunts;
1 146,8 M$ en 2023, financés à 23,1 % par le biais d’emprunts;
1 242,9 M$ en 2024, financés à 19,7 % par le biais d’emprunts.

La moyenne du financement par le biais d’emprunts est de 27 % pour la période 2020-2024

Projet de réseau structurant de transport en commun (RSTC)

Au plan d’investissement quinquennal de la Ville (incluant le RTC), 37,9 % du 4 993,2 M$, soit 1 894,5 M$, sont consacrés au projet de réseau structurant de transport en commun (projet total de 3 300 M$). Leur financement est réparti comme suit : 36 % provenant du gouvernement du Canada, 55 % provenant du gouvernement du Québec, et 9 % de la Ville de Québec. Ces investissements incluent notamment un tramway, des trambus, et les autres composantes du projet.

Les grands projets du PIQ 2020-2024

Les choix d’investissement de la Ville visent à fournir des services municipaux de qualité et à maintenir les équipements et les infrastructures publics en bon état. Plusieurs projets majeurs incontournables seront achevés ou lancés dans les cinq prochaines années, notamment :

1 894,5 M$ | Réseau structurant de transport en commun
544,9 M$ | Développement des services du Réseau de transport de la Capitale
414,9 M$ | Projets d’ingénierie dont la réhabilitation et la réfection de chaussées, la réfection et l’entretien des ouvrages d’art, des ouvrages d’eau et d’assainissement ainsi que les projets du secteur D’Estimauville, du ruisseau Sainte-Barbe et de l’avenue des Hôtels
160,1 M$ | Électrification du Réseau de transport de la Capitale
143,2 M$ | Construction du Centre de biométhanisation de l’agglomération de Québec, projet total de 190 M$
138,9 M$ | Travaux en lien avec le traitement des eaux, dont la réfection de l’usine de traitement de l’eau potable de Sainte-Foy (25,6 M$), l’augmentation de la réserve d’eau de l’usine de traitement d’eau potable de Québec (25,5 M$), le plan de protection de la prise d’eau du Lac St-Charles (12,0 M$)
98,2 M$ | Construction d’une nouvelle centrale de police, projet de 98,5 M$
94,1 M$ | Projets liés à l’entente de développement culturel liant le ministère de la Culture et des Communications et la Ville
67,9 M$ | Réaménagement du boulevard Hochelaga (59,5 M$), de la route
de l’Église (4,9 M$) et du boulevard Chaudière (3,5 M$)
55,8 M$ | Investissements en sécurité routière, projet de 60,0 M$ incluant les sommes au budget de fonctionnement
45,0 M$ | Développement du projet de zone d’innovation du Littoral Est
44,3 M$ | Développement des écoquartiers D’Estimauville et de la Pointe-aux-Lièvres, incluant une passerelle cyclopiétonne en bois (rivière Saint-Charles)
39,6 M$ | Programme Rénovation Québec (21,6 M$) et développement du logement social (18,0 M$)
35,8 M$ | Construction d’un centre de glaces (anneau de glace couvert et deux patinoires), projet de 68,7 M$
34,2 M$ | Réfection de la bibliothèque Gabrielle-Roy (30,2 M$) et actualisation de la bibliothèque Étienne-Parent (4,0 M$)
33,0 M$ | Travaux en lien avec le Plan des rivières (23,3 M$) et travaux correctifs de la rivière Lorette (9,7 M$)
23,0 M$ | Réalisation du plan d’aménagement lié au programme particulier d’urbanisme (PPU) du plateau centre de Sainte-Foy
22,2 M$ | Acquisition de véhicules au Service de protection contre l’incendie, selon le nouveau schéma de couverture de risques en sécurité incendie (19,5 M$) et au Service de police (2,7 M$)
21,0 M$ | Relocalisation de la Cour municipale (édifice F.-X. Drolet)
19,5 M$ | Construction de nouvelles casernes pour le Service de protection contre l’incendie (13,7 M$) et d’un garage municipal (5,8 M$)
17,0 M$ | Travaux à l’incinérateur afin d’améliorer sa performance
16,7 M$ | Construction et réfection de centres communautaires (Charles-Auguste-Savard 8 M$; YMCA Saint-Roch 6,5 M$; Pointe-de-Sainte-Foy 2,2 M$)
15,0 M$ | Mise en œuvre de la vision des déplacements à vélo, incluant la passerelle Dalhousie
11,0 M$ | Nouveau système de radiocommunication, projet de 31 M$
10,0 M$ | Construction de deux nouveaux écocentres (secteurs industriel, commercial et institutionnel, et résidentiel)
7,0 M$ | Remplacement et déploiement de surfaces synthétiques (baseball 4,1 M$; soccer 2,9 M$)
6,2 M$ | Réfection du Stade Canac
6,0 M$ | Réaménagement du Centre sportif de Sainte-Foy, projet de 6,6 M$
6,0 M$ | Construction d’un mur antibruit entre le dépôt à neige de Beauport et le boulevard Louis-XIV
5,7 M$ | Construction ou réfection de centres de loisirs (Centre Monseigneur-de-Laval 2,1 M$; Beauport 3,6 M$)
5,2 M$ | Réfection de la base de plein air La Découverte pour 2,7 M$ et du Centre de plein air de Beauport pour 2,5 M$
5,2 M$ | Réfection de piscines (parc Paul-Émile Beaulieu 2,7 M$; parc Victorin-Beaucage 1,5 M$; mises à niveau de piscines extérieures 1,0 M$)
4,7 M$ | Réaménagement de parcs (Royal 1,4 M$;
Pointe-aux-Lièvres 1,3 M$; Durocher 1,1 M$; Chaudière 0,9 M$)
3,8 M$ | Déploiement d’équipements de tri pour les immeubles multilogements
3,0 M$ | Aide à la restauration des bâtiments à valeur patrimoniale pour les citoyens
2,8 M$ | Restauration et aménagement de la grange du Domaine de Maizerets en salle multifonctionnelle, projet de 4,4 M$
2,0 M$ | Collecte des résidus alimentaires au moment de l’implantation du Centre de biométhanisation de l’agglomération de Québec
935,8 M$ | Autres projets prévus au plan d’investissement quinquennal

Toutes les informations

Le budget en résumé

Le budget intérgral (234 pages)

Voir aussi : Message d'intérêt public.

L’Îlot Saint-Vincent-de-Paul

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 novembre 2019 3 commentaires

1982

Photo: Claudel Huot

2019

Photo: Patrice Laroche

Merci au journal Le Soleil

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Histoire.

À qui appartient Québec?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 novembre 2019 Commentaires fermés sur À qui appartient Québec?

Jean-Michel Genois Gagnon
Philippe Langlois

Des Montréalais sont à l’assaut de la capitale, où ils comptent investir des centaines de millions de dollars.

De plus en plus de promoteurs montréalais ont les yeux sur la capitale et ils se préparent à y injecter des centaines de millions de dollars. Pendant ce temps, plusieurs joueurs nationaux quittent le marché de Québec.

«Depuis deux ans, on constate effectivement un changement dans la région», indique au Journal Alain Roy, directeur général du groupe Altus, une organisation spécialisée dans le domaine de l’immobilier au Canada.

M. Roy mentionne que les départs de compagnies canadiennes comme Allied Properties, Dream office et récemment First Capital Realty dans la région de Québec ont ouvert la porte à de nouveaux investisseurs.
Il précise que ces entreprises souhaitent maintenant concentrer leurs investissements dans des marchés centraux, comme Vancouver, Montréal et Toronto, où la valeur des édifices a connu une ascension fulgurante.

«Le volume de transactions à Québec est aux alentours de 450 à 500 M$ par année. À Toronto, une tour se vend 500 M$», répond M. Roy. «Pour eux, c’est autant de travail d’acheter un édifice de 500 M$ que de 5 M$», poursuit-il, pour expliquer cette tendance.

Ce changement de garde a toutefois comme conséquence de relayer Québec à un marché «plus secondaire», estime le DG, soit «moins attrayant» financièrement. Ce qui laisse plus de place aux entreprises d’ici pour réaliser des acquisitions.

Pluie de millions de dollars

Au cours des dernières années, aussi en raison de l’annonce du développement d’un réseau structurant de transport en commun, plusieurs promoteurs montréalais ont décidé de s’établir à Québec.

Groupe Mach a multiplié les achats afin de consolider sa présence dans le quartier Saint-Roch. Un secteur où il détient plus de 40% des parts dans le marché des immeubles de bureaux.

Habitation Trigone a récemment annoncé qu’il prévoyait réaliser sept projets immobiliers évalués à 500 M$ au cours des cinq prochaines années, dont un ensemble résidentiel de 200 M$ à l’intersection des boulevards Lebourgneuf et Pierre-Bertrand.

Le groupe montréalais Kevlar, avec comme partenaires Groupe Patrimoine et Constrobourg, a également un chantier de 750 M$ à Lebourgneuf.

La suite

* Il vaut vraiment la peine d’aller lire la suite de l’article. Vous y verrez un tableau de 80 édifices d’importance à Québec, leur nombre d’étages, leur valeur au rôle d’évaluation, etc.

Groupe Mach prévoit investir un demi-milliard à Québec

Voir aussi : Commercial, Québec La cité.

Le bassin Louise retourne aux planches à dessin

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 novembre 2019 1 commentaire

François Bourque
Le Soleil

CHRONIQUE / L’ambitieux projet de quartier dense et animé au bassin Louise que le Port de Québec faisait miroiter en 2015 est aujourd’hui écarté.

L’idée d’un pôle «signature et rassembleur» n’est pas abandonnée, mais les visées du Port sont aujourd’hui plus modestes et on ne lui sent plus le même empressement ni la même motivation.

Le Marché du Vieux-Port a fermé, l’appétit pour les condos a fléchi, le projet de second terminal de croisières a été déplacé à l’embouchure de la rivière Saint-Charles, etc.

Bref, le contexte économique, social et immobilier a changé, de sorte que le plan de 2015 ne tient plus.

Les spectaculaires illustrations d’artistes qui montraient des tours de condos, un hôtel, des immeubles à bureaux et espaces récréatifs avec une «plage» de sable (sans accès à l’eau) ne sont désormais plus dans les cartons.

En fait, il ne reste plus rien de très concret dans les cartons, sinon un engagement du Port à préserver les espaces publics du bassin Louise et les percées visuelles sur le bâti patrimonial. Pour le reste, tout est à redéfinir.

Le Port revient ou presque à la case départ dans la recherche d’un «beau legs à la communauté», d’un «générateur de déplacements» et d’une vocation pouvant susciter l’adhésion populaire.

«On ne veut pas que ce soit un enjeu de chicanes à Québec», a expliqué cette semaine le pdg Mario Girard devant un parterre de gens d’affaires de l’Institut de développement urbain du Québec (IDU).

(…)

Au cours des derniers mois, on a assisté à la fermeture du Marché du Vieux-Port, au déménagement de Bordeaux fête le vin à Québec vers l’agora et à l’abandon de la pêche blanche au Village Nordik.

Cela illustre les difficultés de Québec à trouver une vocation durable pour le bassin Louise et relance une certaine urgence à y réfléchir.

L’acquisition récente du bâtiment de l’Espace 400e par la Ville de Québec pourrait en être le point de départ. Ce bâtiment, vacant (ou presque) depuis 2008, était jusque-là propriété du fédéral.

La Ville souhaite y loger des activités touristiques et culturelles qui restent à préciser.

Le Port de Québec, qui agissait jusqu’ici comme «promoteur » du bassin Louise, prend aujourd’hui un pas de recul.

La suite

Le projet de 2015:

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Port de Québec.

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