Par Gérald Gobeil le 2 novembre 2023 Commentaires fermés sur La longue attente pour un permis: Est-ce qu’on sait pour Québec et Lévis ?
Isabelle Ducas
La Presse
Il faut toujours plus de temps qu’il y a cinq ans pour obtenir un permis de construction à Montréal, malgré la volonté de la Ville de réduire l’attente en simplifiant la bureaucratie, en raison de la crise du logement.
Les délais varient selon les arrondissements, mais dans l’ensemble de la métropole, ils ont augmenté en moyenne de 34 %, si on les compare à ceux de 2018, selon des données obtenues et analysées par La Presse.
Par Gérald Gobeil le 2 novembre 2023 Commentaires fermés sur Accès à la propriété: une première baisse en 50 ans
* Infographie: La Presse
Nicolas Bérubé
La Presse
La hausse des prix des logements a coïncidé avec une diminution de l’accès à la propriété chez les Québécois, selon I’Institut de la statistique du Québec.
Le pourcentage de Québécois qui sont propriétaires de leur maison a diminué ces dernières années, une première depuis 1971. Ce pourcentage est passé de 61,3 % en 2016 à 59,9 % en 2021, soit un changement de – 1,4 %, selon la 15e édition du Panorama des régions du Québec, publié lundi par l’Institut de la statistique du Québec (ISQ). Cette diminution est survenue alors que le prix des propriétés a connu une forte hausse depuis le début de la pandémie au Québec. « La baisse du taux de propriété a été observée sur l’ensemble des régions administratives, hormis le Saguenay–Lac-Saint-Jean, où on ne détecte pas de différence significative. La diminution du taux de propriété excède les 2 points de pourcentage dans les régions de Laval (- 2,8 %), de Lanaudière (- 2,4 %) et de la Montérégie (- 2,1 %). » Entre 2016 et 2021, le taux de propriété de la région de Montréal a quant à lui reculé de 0,5 %, note l’ISQ.
Le maire Marchand a stoppé le processus d’approvisionnement et veut reprendre les travaux à l’interne, à 8,4 G$.
Aucun soumissionnaire n’a levé la main pour la construction du tramway de Québec. Anticipant des coûts de 12 à 13 milliards $, largement au-dessus de la fourchette estimée par la Ville, le dernier consortium en lice a décidé de se désister. Le maire Marchand lance son plan B, soit de réaliser les travaux à l’interne, à 8,4 milliards $.
Dans une conférence de presse très attendue mercredi matin, en présence de toute son équipe politique et du directeur du bureau de projet, Daniel Genest, le maire de Québec, Bruno Marchand, a confirmé les informations du Journal publiées mardi, à l’effet que la facture estimée du tramway de Québec a triplé, se chiffrant maintenant entre 12 et 13 milliards $ par rapport à la dernière estimation connue, soit 4 milliards $.
Un premier consortium s’était désisté il y a un an. Il ne restait plus qu’un consortium en lice, Mobilité de la capitale, qui avait donné cette fourchette à la Ville, récemment, a confirmé le maire.
«L’état de nos discussions nous amenaient à nous dire c’est possiblement vraisemblable qu’on soit à 12, 13 milliards $.»
Mais en raison des «conditions de financement», principalement, il a décidé de se retirer avant le dépôt. Le maire a donc mis fin au processus d’approvisionnement mardi. «Il était inutile d’étirer un processus sans issue.»
QUÉBEC, le 27 oct. 2023 /CNW/ – Le gouvernement du Québec, le gouvernement du Canada et la Ville de Québec sont fiers de confirmer leur soutien financier à cinq projets qui ajouteront globalement 343 logements à l’offre actuelle pour les ménages de la région de Québec, grâce à un investissement total de près de 150 M$, dont 84 M$ provenant des programmes du gouvernement du Québec et 26 M$ de la Troisième Entente Canada-Québec concernant l’Initiative pour la création rapide de logements. Le reste du financement provient de la Ville de Québec et de sources de financement variées.
L’appui au tramway se bute encore aux limites de son tracé. Le dernier sondage de l’administration Marchand montre une véritable fracture entre les citoyens des quartiers du centre-ville où passera le tramway et les arrondissements en périphérie.
Le sondage, mené par la firme Léger auprès de 1005 répondants de Québec, conclut que 60% des citoyens ont une mauvaise opinion ou une très mauvaise opinion du projet de tramway. Les 40% restants disent bien ou très bien voir l’arrivée d’un tramway à Québec.
Par Gérald Gobeil le 26 octobre 2023 Commentaires fermés sur Le marché immobilier à Québec
Québec, à l’avantage des vendeurs
La région métropolitaine de recensement de Québec a continué, au 3e trimestre de l’année, d’afficher des statistiques intéressantes pour les propriétaires. Après un 2e trimestre exceptionnel, les derniers mois dénotent d’une vigueur du marché immobilier, stable depuis un an19 et fortement à l’avantage des vendeurs.
Vigueur du marché de la RMR de Québec
Prix de vente
Avec un prix de vente médian historiquement plus faible que dans les marchés de Montréal et de Gatineau, la RMR de Québec continue son rattrapage. Pour cette raison, les acheteurs doivent s’attendre à débourser davantage pour faire l’acquisition d’une propriété dans la région urbaine de la Capitale-Nationale depuis le mois de juillet. Cette tendance, qui s’observe depuis plusieurs trimestres, s’est même accentuée vers la fin de la dernière période : le prix médian des propriétés unifamiliales s’est établi à plus de 368 000 $ en septembre.
Du côté des condos, on observe la même tendance, puisque le prix médian au 3e trimestre de l’année a atteint 262 000 $, une augmentation d’un peu plus de 2% comparativement à l’an dernier.
Délais de vente
Le délai de vente dans la région s’est maintenu par rapport au trimestre précédent. Cela prend en moyenne 56 jours pour vendre une propriété unifamiliale dans la région métropolitaine de recensement de Québec.
Bien que la tendance soit moins importante dans la RMR de Québec qu’au trimestre précédent, plus du tiers des propriétaires qui ont affiché leur propriété à vendre sur DuProprio.com ont déclaré avoir conclu leur transaction à l’intérieur de 30 jours. C’est au-dessus de la moyenne provinciale.
Inventaire de propriétés
Le nombre de nouvelles inscriptions a diminué de 5% sur le marché de Québec au courant du 3e trimestre de 2023. De son côté, le nombre de propriétés vendues a connu une hausse de plus de 12 % dans la période, par rapport à l’an dernier25. Ces deux tendances combinées ont amené l’inventaire de propriétés à vendre dans la RMR de Québec à diminuer de 6% par rapport au trimestre précédent, s’établissant à un maigre 3 552 propriétés. Ces facteurs contribuent à offrir un terrain de jeu avantageux aux vendeurs du secteur.
Par Gérald Gobeil le 24 octobre 2023 Commentaires fermés sur Mises en chantier mensuelles et construction résidentielle
SCHL
Les mises en chantier sont un indicateur économique qui reflète le nombre de logements dont la construction a été commencée pendant une période déterminée. Les données sont divisées en 3 catégories : les maisons individuelles, les maisons en rangée ou les copropriétés de petite taille, et les immeubles d’appartements de 5 unités ou plus.
Faits saillants des mises en chantier mensuelles de septembre
La tendance des mises en chantier d’habitations a augmenté en septembre 2023. Elle s’est chiffrée à 254 006, en hausse de 3,9 % par rapport à celle de 244 511 relevée en août.
Cette tendance correspond à la moyenne mobile de 6 mois du nombre mensuel désaisonnalisé et annualisé de mises en chantier d’habitations dans l’ensemble des régions du Canada.
Le nombre total désaisonnalisé et annualisé de mises en chantier d’habitations a augmenté de 98 % à Montréal et de 20 % à Toronto en septembre.
À Vancouver, il a diminué de 17 %, l’activité ayant baissé tant pour les maisons individuelles (-12 %) que de pour les logements collectifs (-18 %).
Les loyers dans le nouveau bâtiment de résidences projeté par l’Université Laval suscitent de l’inquiétude. Un récent sondage commandé par l’établissement suggère une fourchette de 1600 $ à 1800 $ par mois pour un appartement de quatre pièces et demie meublé, tous frais compris. Ces montants sont « fictifs », assure la direction, qui promet « le meilleur rapport qualité-prix ».
Le sondage mené par le Groupe Altus pour le compte de l’Université Laval a été envoyé à la communauté étudiante mercredi. « L’Université Laval effectue un court sondage auprès de ses étudiant(e)s afin de mieux connaître leurs besoins en hébergement », peut-on lire dans le préambule.
Le questionnaire comprend des questions spécifiques sur une nouvelle offre de logements que souhaite ajouter l’Université Laval à moyen terme. Un nouveau pavllon de résidences de 180 unités est en effet projeté sur le campus et devrait voir le jour d’ici 2027.
Ce sondage survient d’ailleurs quelques semaines après l’octroi des contrats pour les plans et devis du bâtiment. Les firmes d’ingénierie WSP Canada et Tetra Tech ainsi que la compagnie d’architecture CCM2 Architectes se partagent 4,7 millions de dollars pour cette étape du projet.
L’immeuble en question, le premier pavillon de résidences à être construit sur le campus en plus de 50 ans, compte 24 logements de deux chambres (quatre pièces et demie), notamment pour les familles. Actuellement, l’Université Laval ne compte que des studios individuels et des salles communes dans son offre d’hébergement.
Par Gérald Gobeil le 21 octobre 2023 Commentaires fermés sur En parlant de l’acceptabilité sociale
Maxime Couture
Le Devoir
Le spectre de l’acceptabilité sociale n’est plus l’apanage des projets bulldozer de développement immobilier sauvage ou de construction d’une nouvelle usine émettant des particules dangereuses. Il s’étend désormais à des initiatives pour lesquelles jadis nous tenions pour acquis qu’elle serait naturelle.
L’ère où la construction d’une école, d’un parc ou d’une usine de traitement des eaux était accueillie avec unanimité est révolue. Aujourd’hui, chaque projet, indépendamment de sa taille ou de son envergure, est scruté, analysé et, souvent, contesté. L’unanimité d’un projet est devenue une chimère, car à chaque projet son opposant, son chialeux. Il y aura toujours quelqu’un pour trouver qu’on a trop mis de cannelle ou pas assez de sucre dans le projet. Chaque proposition est un appel à un dialogue, parfois conflictuel, parfois constructif, mais devenu nécessaire.
La polarisation n’est plus l’exception, elle est devenue la règle. Cependant, comme communauté, nous avons le devoir de transformer le réflexe de désaccord en collaboration. Un projet doit s’insérer dans un milieu, une communauté, un écosystème. Ignorer cette réalité, c’est aliéner des alliés potentiels et exacerber des oppositions.
Par Gérald Gobeil le 13 octobre 2023 Commentaires fermés sur Quel est l’impact de nouvelles stations de transport en commun sur l’immobilier?
Érik Chouinard
Radio-Canada
Les projets de transport en commun modifient la trame urbaine des villes, mais les secteurs commercial et résidentiel ne se développent pas forcément à la même vitesse et de la même façon autour des trajets. La doctorante en aménagement du territoire à l’Université Laval, Marie-Pier Champagne, se penche sur la question de l’effet que de nouvelles stations de métro ont eu sur le marché immobilier et les nouvelles constructions.
Le colloque annuel de l’Association du transport urbain (ATUQ) se déroule actuellement à Lévis regroupant des représentants de sociétés de transport, des chercheurs et des acteurs politiques. La doctorante y donne justement une conférence.
Marie-Pier Champagne a présenté son étude dans le Journal of Transport Georgraphy dans laquelle elle se penche sur le cas du prolongement de la ligne orange du métro à Laval. Ses recherches pourraient toutefois donner des pistes sur ce qui pourrait se produire à Québec avec le projet de tramway.
Son analyse a porté sur un rayon de 2 km autour des 3 stations du métro de Montréal ouvertes sur l’île de Laval en 2007.
Elle remarque qu’à plus long terme c’est surtout le commercial qui est affecté par la connexion au réseau de transport structurant et qu’il se concentre surtout à proximité des stations. « On remarque vraiment qu’il y a un impact dans les concentrations de construction dans un rayon assez concentré, de 0 à 750 m », souligne-t-elle, en entrevue à l’émission Première heure.
La chercheuse indique toutefois que le résidentiel se met plus rapidement en marche, dès le moment de l’annonce du projet.