Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Retard dans le projet du réaménagement de la « tête des ponts »

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 décembre 2019 Commentaires fermés sur Retard dans le projet du réaménagement de la « tête des ponts »

Source : Jean-Luc Lavallée, Le Journal de Québec, le 16 décembre 2019

Six mois après la fin d’un appel d’offres visant à relancer le projet de réaménagement du «spaghetti» autoroutier à la tête des ponts, à Québec, le ministère des Transports n’a toujours pas octroyé le contrat.
Promis en 2010 et annoncé en 2011 par l’ex-ministre libéral Sam Hamad, ce projet d’envergure, évalué à 1 milliard $ à l’époque, n’a jamais vu le jour. À son arrivée au pouvoir, fin 2018, le premier ministre François Legault avait identifié la tête des ponts parmi ses trois priorités régionales, avec le troisième lien et le projet de transport collectif structurant.

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François Legault et Régis Labeaume s’entendent pour prioriser le réaménagement de la tête des ponts à Québec.

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Transport.

L’embourgeoisement gagne du terrain dans Saint-Sauveur

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 décembre 2019 3 commentaires

Marie-Pier Mercier
Radio-Canada

Le quartier Saint-Sauveur fait l’objet d’une popularité grandissante. De plus en plus de jeunes familles et professionnels y emménagent. Au cœur de l’évolution de ce faubourg de Québec : le phénomène de l’embourgeoisement qui suscite l’inquiétude puisqu’il force des résidents moins fortunés à se relocaliser.

Si votre visite remonte à plus de cinq ans, vous allez être surpris, lance le courtier immobilier, Jimmy Doyon, devant une maison ancestrale entièrement rénovée qu’il a vendue il y a quelques années.

Le quartier Saint-Sô, comme certains le surnomment, se refait une beauté. Des promoteurs résidentiels y ont fait leur marque et de nombreux bâtiments d’origine y ont été restaurés. Un total de 766 permis de rénovation ont été délivrés par la Ville de Québec depuis mai 2016.

En comparaison, il y en a eu 361 dans Saint-Roch et 434 dans Saint-Jean-Baptiste au cours de la même période.

Lorsqu’un immeuble est affiché, même s’il est bof, les gens vont le rénover et ils vont créer une maison sur deux étages. On ne voyait pas ça il y a quinze ans, dit Jimmy Doyon.

Avant les gens qui voulaient vivre en ville parlaient de Montcalm, Saint-Jean-Baptiste, Saint-Roch et Limoilou. Saint-Sauveur était toujours en dernier recours. Maintenant, particulièrement cette année, Saint-Sauveur est devenu le premier choix de mes acheteurs, affirme-t-il.

« Les gens voient le potentiel du quartier comme c’était le cas dans Limoilou il y a 20 ans. »
Jimmy Doyon, courtier immobilier

Selon Jimmy Doyon, il y a par contre beaucoup plus de demandes que d’offres dans Saint-Sauveur.

En ce moment, j’ai huit ou neuf acheteurs avec des budgets de 350, 400 000 $ […] Dès qu’une propriété intéressante sort sur le marché, c’est la panique. Dernièrement, j’ai sorti une propriété, il y a eu 14 demandes de visite en 24 heures.

Il explique d’ailleurs qu’il n’est pas rare de voir de la surenchère. À un moment donné, lorsque ça fait deux, trois maisons que tu perds, tu es prêt à sortir l’argent. Même moi [qui habite dans le quartier], j’ai payé ma maison en surenchère.

Karine Saint-Pierre, vice-présidente de Construction Saint-Pierre Roseberry, un promoteur qui a fait de la Basse-Ville de Québec sa spécialité, remarque aussi l’engouement pour le quartier, surtout chez les jeunes familles et les professionnels âgés de 25 et 45 ans.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou.

Bordeaux vers la fin du « tout tramway »

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 décembre 2019 30 commentaires

Simon Barthélémy
La Croix

Alors qu’elle inaugure sa quatrième ligne de tram, la métropole bordelaise s’interroge sur l’avenir d’un réseau coûteux et répondant mal aux besoins de l’agglo.

Bordeaux lance ce samedi 14 décembre son tram D, qui ira du centre-ville à Eysines via le Bouscat et Bruges. Cette ligne de 10 kilomètres, sur laquelle circuleront des rames Alstom, irriguera le nord-ouest de l’agglomération aujourd’hui mal desservi par les transports en commun.

Désormais fort de 77 km, le réseau bordelais est un des plus étendus de France. Abandonné en 1958, relancé en 2003, le tram a trouvé son public : 530 000 voyages sont réalisés chaque jour sur le réseau TBM (trams et bus de la métropole), 68 % de plus en 10 ans ; 50 000 autres sont attendus sur la ligne D.

Pourtant le tramway est en question : beaucoup d’usagers et de responsables le jugent trop lent, trop cher, peu fiable… C’est une « rançon de la gloire », plaident les élus métropolitains : les rames sont pleines aux heures de pointe en ville, et le réseau s’use plus vite qu’anticipé, entraînant des pannes et d’importants coûts d’entretien.

40 fois plus cher

Mais c’est aussi le résultat de choix politiques. Pour ne pas handicaper sa candidature au titre de patrimoine mondial de l’Unesco avec un réseau électrique aérien disgracieux, Bordeaux avait opté pour une alimentation par le sol (APS) sur certaines parties de la ligne. Ainsi, le tram D coûte 25 millions d’euros au kilomètre, quand Besançon a par exemple « sorti » un tramway à 17 millions d’euros. Or l’APS est plus sujette aux incidents techniques, et 40 fois plus chère à l’exploitation !

La métropole étant peu dense (1354 habitants/km2) et étendue, elle a voulu étendre son réseau au-delà de la rocade pour chercher des usagers. Mais les tramways mettent plus d’une heure pour traverser l’agglomération, ils sont moins remplis en bout de lignes, donc moins rentables.

Voies uniques

Afin de baisser la facture, la métropole a opté pour des voies uniques pour ses extensions. Problèmes : la fréquence y est moins importante, et en cas de rame en panne, c’est toute une ligne qui se retrouve bloquée.

Pour toutes ces raisons, Trans’Cub, attaque régulièrement en justice les projets de la métropole, dont actuellement l’extension de la ligne A vers l’aéroport de Mérignac. Initialement favorable au tramway contre le métro voulu par l’ancien maire Jacques Chaban-Delmas (puis remisé par Alain Juppé après son élection en 1995), cette association de consommateurs estime désormais que la métropole doit privilégier des BHNS (bus à haut niveau de service) en site propre, deux fois moins cher que le tram au kilomètre (une ligne est actuellement en projet).

Étoile dans les yeux

Favorable au tram, la FNAUT (association des usagers des transports) considère également que le réseau bordelais, en étoile, est incapable de répondre aux besoins de déplacements des habitants de banlieue à banlieue. Ainsi, malgré un investissement colossal – plus de deux milliards d’euros depuis la mise en chantier simultanée de trois lignes, en 2000, la part modale des transports en commun a peu progressé – de 10 % à 12 % des déplacements dans la métropole.

Si la part de la voiture recule (de 59 % à 49 %), c’est du fait de l’explosion du vélo et de la marche. Dans l’absolu, les distances en voiture continuent de croître (8,3 millions de kilomètres par an, soit 75 % du total) !

L’ambition du tram était pourtant de juguler la place de la voiture en ville. Mission réussie, mais dans Bordeaux centre, et ce malgré la création de nombreux parcs-relais aux stations des entrées de l’agglo. L’étalement urbain conjugué à la concentration des emplois dans la métropole font de celle-ci la troisième plus embouteillée de France, selon l’opérateur de GPS TomTom. La saturation de la rocade bordelaise en atteste chaque matin, et ne fut pas pour rien dans la colère des Gilets jaunes girondins.

Halte au tram

Aussi, plusieurs candidats aux élections municipales, dont l’écologiste Pierre Hurmic et l’ancien président de la métropole (ex PS) Vincent Feltesse, disent stop au tout-tramway. Ils promettent, s’ils sont élus, d’arrêter les projets de nouvelles extensions (vers Saint-Médard-en-Jalles) ou de nouvelles branches (vers Gradignan) actuellement soumises à la concertation

Plus prudents du fait des alliances à la métropole avec les élus centre-droit des communes concernées, le maire de Bordeaux Nicolas Florian, comme son rival « marcheur » Thomas Cazenave, assurent quant à eux qu’ils ne lanceront pas d’autres projets que ceux-ci.

Le métro exclu

Tous écartent l’hypothèse – qui avait un temps ressurgi dans le débat local -, d’un métro, jugé trop coûteux. Ils se rejoignent aussi sur la nécessité de développer les transports fluviaux et le « RER métropolitain » – multiplier les « cars express » et les TER, en utilisant davantage le réseau ferré de l’agglomération, important mais sous-exploité.

Ce projet vient de démarrer, piloté par la Région Nouvelle-Aquitaine (en charge des transports interurbains). Il nécessitera des arbitrages financiers – l’investissement est estimé à près d’un milliard d’euros – et un accord avec le futur délégataire des transports bordelais (actuellement Keolis, filiale de la SNCF).

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Des pétitions pour un référendum quant au projet de tramway à Québec (Radio-Canada).

Voir aussi : Projet - Tramway.

Québec, ville huronne?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 décembre 2019 Commentaires fermés sur Québec, ville huronne?

Gaston Deschênes
Historien
Blogue.Septentrion

Dans Le Soleil du 28 octobre dernier, Gilles Drolet dénonçait longuement les « contorsions historiques indéfendables » avancées par le chef Konrad Sioui et la nation huronne-wendat (« Québec, Lévis et l’île d‘Orléans, villes huronnes?

Il contestait en particulier l’idée que le troisième lien serait construit sur un « territoire traditionnel » des Hurons, le « Nionwentsïo », occupé par ces derniers « depuis des millénaires » et s’étendant de Gaspé à Hochelaga en passant par Stadaconé, village « huron » dont le chef Thonnakona (Donnacona) aurait accueilli Jacques Cartier en 1535.

Il considérait indiscutable que le « pays des Hurons » se trouvait en fait en Ontario, près du lac qui porte leur nom, et que ses habitants l’ont quitté pour se réfugier à Québec en 1650. Quant au « fameux sauf-conduit de 1760 du général James Murray », qu’on a transformé en « traité huron-britannique », il ne donne aucune prise à une revendication territoriale, comme on peut le constater en lisant le jugement de la Cour suprême.

Ce long texte, appuyé sur des sources historiques, ethnologiques et archéologiques, n’a pas suscité de réplique dans les médias de Québec. Le sujet aurait pourtant bien mérité une discussion.

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Voir aussi : Histoire.

Voici 10 hôtels qui ont marqué l’histoire de la ville de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 décembre 2019 Commentaires fermés sur Voici 10 hôtels qui ont marqué l’histoire de la ville de Québec

Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Journal de Québec

L’impressionnant Château Frontenac est, sans conteste, l’image la plus connue de la ville de Québec. Par contre, il ne s’agit pas du seul hôtel prestigieux que notre ville ait connu. Certains hôtels ont aujourd’hui disparu sans laisser de traces… sauf dans les souvenirs de ceux qui les ont connus et dans les images conservées par BAnQ!

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Voir aussi : Histoire, Québec La cité.

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