Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres: 67 nouveaux logements sortent de terre

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 31 août 2020 1 commentaire

* Photos tirées de la page Facebook de Synchro Immobilier

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Synchro Immobilier a repris du service dans l’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres. Depuis le début de l’été, un bâtiment de 67 logements pousse en bordure de la rivière Saint-Charles. Un projet locatif de quelque 15 millions $.

L’entreprise est connue au centre-ville, notamment pour sa trilogie de lézards du quartier Saint-Roch : les copropriétés du Kaméléon dressées sur le boulevard Charest Ouest, les logements du Gecko de Saint-Vallier Est et le Caïman dont la vente se poursuit sur Charest Est.

Mais ses énergies sont maintenant investies à l’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres, là où Synchro a participé à la création de la tour Origine, réputée pour sa structure de bois de 13 étages. En cour arrière, sur la rue du Cardinal-Maurice-Roy, apparaît «Le Lièvre Habitat Urbain», une structure de béton de six étages dont la livraison est promise pour juin 2021, indique au Soleil le président et architecte George Blouin.

Il y a déjà des copropriétés, des maisons de ville et un immeuble de logements communautaires dans l’écoquartier. Le secteur est mûr pour des appartements modernes, selon lui.

«Au bord d’une rivière, au centre-ville, c’est assez rare. La place était tout indiquée pour combler les besoins en termes de location.»

«Vestiaire sportif»

Pour attirer la clientèle, l’architecte prévoit quelques attraits, comme un «vestiaire sportif» dont la porte ouvrira directement sur le sentier et la piste cyclable bordant la Saint-Charles. Les locataires pourront y ranger et entretenir leurs skis de fond et vélo, notamment.

Il y aura également un stationnement souterrain de deux étages et une terrasse commune sur le toit.

«On prévoit débuter la mise en location à la fin de la semaine.»

Plusieurs autres projets

Il y a plusieurs autres projets immobiliers à l’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres. En début d’année, Le Soleil avait dressé la liste des édifices promis par des entrepreneurs locaux. Plus de 300 logis sont sur les plans.

En plus, une passerelle cyclopiétonne est en construction au-dessus de la rivière pour faciliter l’accès aux Vieux-Limoilou et ses commerces. Un pavillon d’accueil pour le parc, réputé notamment pour son sentier de patinage l’hiver, est aussi en chantier.

La suite

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Logement locatif ou social.

Shell coin Cartier et René-Lévesque : un autre vestige du passé

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 août 2020 2 commentaires

Fermé depuis avril de cette année, la station service Shell au coin Cartier et René-Lévesque attend patiemment qu’un nouveau projet fasse disparaître complètement du décor du centre-ville, ce vestige. Ce type de commerce se fait de plus en plus rare en haute-ville.

Fermeture de la dernière station-service du centre-ville.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Les commerces de ma ville.

Projet de tramway: message du Ministre des transports

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 août 2020 1 commentaire

François Bonnardel
Ministre des transports
Sur sa page Facebook. 29 août 2020

Gens de la grande région de Québec !

Beaucoup de choses ont été dites au cours des derniers jours sur les dossiers de transport dans votre région. Je veux faire le point avec vous aujourd’hui.

Contrairement à ce que certains avancent, autant le projet de Tunnel Québec-Lévis que le projet de Réseau de transport structurant vont avancer rondement. Ce n’est pas normal au Québec que ça prenne des années et des années avant de faire une première pelletée de terre quand un gouvernement annonce un projet. Peut-être qu’il y a des gens qui se confortent dans cette bureaucratie. Mais ce n’est pas parce que les choses ont toujours été ainsi que notre gouvernement va baisser les bras. Au contraire, il faut accélérer les projets au Québec!

Le projet de Tunnel Québec-Lévis devait faire l’objet d’une annonce chiffrée au printemps, mais on a eu une pandémie. Cela étant dit, comme l’a mentionné ma collègue Geneviève Guilbault – Députée de Louis-Hébert, on va faire l’annonce dans les prochaines semaines. On comprend votre enthousiasme et votre impatience. Mais on souhaite attacher les derniers détails avant de procéder à l’annonce officielle.

Du côté du projet de Réseau de transport structurant, les choses ont évidemment beaucoup évoluées depuis les changements demandés par la Ville de Québec au printemps. La composante tramway du projet a vu ses coûts augmenter à 3,1 milliards de dollars sur un budget total de 3,3 milliards de dollars. Il ne reste donc qu’environ 200 M$ pour les infrastructures qui doivent aller chercher les citoyens en banlieue. On a des études en cours pour notamment évaluer si le projet modifié dessert adéquatement les banlieues de Québec. Ne perdons pas de vue l’objectif : il est primordial d’offrir aux banlieues une offre de transport collectif moderne et efficace qui sera tellement populaire qu’elle diminuera les bouchons de circulation qu’on connaît sur les autoroutes de la Rive-Nord de Québec.

Le premier ministre a été très clair. Plus que jamais, ces deux projets doivent être mieux intégrés. Et non, cette meilleure intégration ne mènera pas à la « noyade » des deux projets. Elle va plutôt permettre de livrer un mégaprojet ambitieux de transport pour la grande région de Québec, qui inclut la Rive-Nord, la Rive-Sud et les banlieues. Ce mégaprojet sera bénéfique autant pour les automobilistes que pour les usagers du transport en commun pour les 50 ou 100 prochaines années. Le gouvernement du Québec entend exercer un leadership régional dans ce dossier.

Tramway et 3e lien: double noyade possible à Québec Antoine Robitaille (Journal de Québec)

Voir aussi : Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.

Tramway : quand les politiciens précisent leur vision après les audiences du BAPE

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 août 2020 4 commentaires

Audrey Paris
Radio-Canada

La commission du BAPE acommencé depuis plus de trois semaines la rédaction de son rapport sur le projet de tramway à Québec… et le gouvernement provincial comme l’hôtel de ville continuent de préciser leurs intentions à grand renfort de déclarations publiques. Si ces sorties médiatiques n’influencent pas directement le travail des commissaires, selon des experts, elles peuvent néanmoins changer la perception de la population.

Début août : le ministère des Transports du Québec (MTQ) remet un document de réponses au Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE). Il indique que deux tracés sont encore à l’étude pour le projet de tunnel entre Québec et Lévis. La commission cherche à savoir comment un éventuel troisième lien sera lié au projet de réseau structurant de transport en commun.

Une semaine plus tard, lors de l’étude des crédits budgétaires du MTQ, le ministre François Bonnardel affirme qu’il n’y a maintenant qu’un seul tracé privilégié, soit celui qui permet une connexion avec le tramway en reliant les centres-villes de Lévis et de Québec.

Quelle affirmation le BAPE doit-il étudier? Pierre Turgeon, porte-parole du Bureau d’audiences publiques, confirme que toute commission d’enquête doit réaliser son mandat sans se laisser distraire par le bruit ambiant. Il précise cependant qu’il n’est pas inédit que des décideurs affichent leurs opinions sur la place publique pendant le processus d’analyse du BAPE.

Une réalité que déplore néanmoins un professeur agrégé à l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa. La commission rédige un rapport : il s’agit d’un exercice neutre réalisé par une organisation indépendante. Et en même temps, des sorties politiques viennent changer le projet. Alors, c’est normal que la population se demande ce que va donner le processus, affirme Louis Simard, qui se spécialise dans les questions de participation publique.

L’arrimage entre les projets de tramway et de troisième lien faisait déjà partie des points soulevés par la commission lors du processus de consultations publiques. Or, cette semaine, les déclarations provenant des paliers provincial et municipal ont confirmé que les partis songent à imbriquer les deux projets de façon officielle.

C’est normal, dans un processus de consultation, que le projet change, mais là on est en train de forcer l’arrimage de deux projets, donc, encore une fois, on va se demander ce qu’on va faire en bout de piste avec le rapport du BAPE déposé en novembre, ajoute M. Simard.

Point positif : ce dernier ne croit pas que les annonces récentes sur le projet de tramway nuiront à la qualité du rapport que la commission est en train de rédiger.

Une occasion ratée de faire une évaluation stratégique?

Mario Gauthier, professeur titulaire au département des sciences sociales de l’Université du Québec en Outaouais, admet lui aussi que les récentes précisions concernant le projet peuvent porter à confusion, notamment aux yeux du public.

Celui qui se spécialise sur l’évaluation environnementale et le débat public en aménagement croit donc que la question de la mobilité à Québec et à Lévis aurait été une belle occasion de mener une évaluation environnementale plus large, dite stratégique.

À ce rythme-là, le BAPE devra déjà se prononcer sur le troisième lien dans son rapport sur le tramway. Il y aurait peut-être eu lieu de faire un arrimage pour une étude stratégique des deux projets, souligne M. Gauthier.

Le professeur Louis Simard est d’accord. Ce serait pertinent de pouvoir analyser ces projets en même temps, c’est certain. Mais devant des échéanciers différents, des calendriers politiques différents, ce pourrait être plus difficile, ajoute-t-il.

« Ce sont tellement de grands projets, de grandes dimensions, faut se donner le temps ».
Louis Simard, professeur à l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa

Mario Gauthier estime pour sa part qu’il n’est peut-être pas trop tard et que le BAPE pourrait encore obtenir un mandat pour une étude plus stratégique sur le transport en commun et l’automobile à Québec et à Lévis.

Chez Trajectoire Québec, qui a soumis un mémoire à l’occasion du BAPE sur le tramway, le président du conseil soulève cependant certains bémols concernant cet arrimage.

Ça devient problématique dans le sens que le projet de troisième lien, lui, n’est pas assez avancé pour répondre aux questions du BAPE, donc jumeler les deux projets, ça devient difficile. Imaginez… retarder le tramway pour avoir le troisième lien, ce n’est pas ce qui est souhaitable, soutient François Pepin.

Cet ingénieur spécialiste en planification des transports préférerait que le bureau de projet du troisième lien soit celui qui s’adapte pour s’intégrer au tramway, et non l’inverse.

Il rappelle que la commission du BAPE peut continuer de poser des questions aux intervenants en cours de rédaction.

Les trois experts soulignent que la décision finale reviendra au gouvernement, qui utilisera les recommandations du BAPE pour faire avancer – ou non – le projet.

Le rapport du BAPE est attendu au plus tard le 5 novembre.

L’article

Voir aussi : Projet - Tramway.

Projet de tramway: actualisation des données d’achalandage

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 août 2020 15 commentaires

Le texte complet du rapport (42 pages)

Le communiqué

Un achalandage accru grâce aux banlieues Stéphanie Martin (Journal de Québec). Un extrait:

En nombre de passages, cela correspond à 49,5 millions par an à l’an un dans l’étude actualisée contre 45,9 millions avec le réseau présenté en 2019, soit une hausse de 3,6 millions de passages. À elles seules, les banlieues apporteront 2,6 millions de passage par an. Par ailleurs, le modèle confirme qu’il reste de la capacité suffisante pour accueillir des clients du service de transport de Lévis et les déplacements en provenance du futur troisième lien interrive, a souligné Luc Samson, coordonnateur à la planification du réseau du RTC. Pour le directeur du bureau de projet, Daniel Genest, cette étude actualisée est la démonstration que «le réseau ajusté continue d’offrir le bon mode de transport au bon endroit».

Le tramway répond aux conditions de la CAQ, selon Québec Gabriel Béland (La Presse). Un extrait:

Chiffres et graphiques à l’appui, des cadres de la Ville ont tenté de démontrer comment le futur réseau structurant desservira les banlieues, se connectera à la Rive-Sud et respectera l’enveloppe budgétaire de 3,3 milliards, les trois conditions chères aux élus caquistes. « L’étude que l’on dépose démontre que nous rencontrons les deux premières conditions. En ce qui concerne l’enveloppe budgétaire, les modifications présentées par la Ville permettent de respecter l’enveloppe », a assuré Daniel Genest, directeur du Bureau de projet du réseau structurant de transport en commun. La Ville de Québec est l’une des rares villes canadiennes de plus de 500 000 habitants sans réseau de transport en commun structurant. Elle compte actuellement sur un réseau d’autobus.

La conférence de presse

Voir aussi : Projet - Tramway, Transport, Transport en commun.

Autres billets récents