Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Réduction de la congestion routière: encore plus de cours retardés à l’Université Laval

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 septembre 2019 Commentaires fermés sur Réduction de la congestion routière: encore plus de cours retardés à l’Université Laval

Daphnée Dion-Viens
Journal de Québec

C’est jour de rentrée à l’Université Laval aujourd’hui, où encore plus d’étudiants commenceront leurs cours à 9h plutôt qu’à 8h30 dans le cadre d’une initiative amorcée l’an dernier qui vise à réduire la congestion autour du campus.

Au cours de la session qui s’amorce, 120 cours répartis dans cinq facultés commenceront une demi-heure plus tard que l’horaire habituel, ce qui représente 11 % de tous les cours qui débutent le matin sur le campus. Ce projet pilote avait été lancé l’automne dernier, avec une soixantaine de cours commençant à 9h.
Un sondage réalisé ce printemps a convaincu l’administration universitaire de la pertinence de cette initiative, qui devrait prendre encore davantage d’ampleur au cours de la prochaine année, indique la porte-parole de l’Université Laval, Andrée-Anne Stewart.

Les répondants sont majoritairement satisfaits du projet pilote et souhaitent qu’un plus grand nombre de cours commencent plus tard.

Parmi les répondants, la moitié ont affirmé que ce changement d’horaire leur avait permis de réduire le temps de déplacement pour se rendre sur le campus en début de journée.

Le seul point négatif soulevé a été le manque de temps pendant la période du dîner. L’administration universitaire rétorque qu’elle essaie d’éviter de retarder le début des cours à 9 h pour les étudiants qui ont un autre cours à 12h30.

Quel impact?

Cinq facultés participent désormais à ce projet pilote. D’ici 2020, l’Université Laval espère encore une fois doubler le nombre d’étudiants qui y participeront, avec 25 % des cours offerts le matin qui débuteront à 9 h.

Il reste tout de même à savoir si cette initiative aura permis de réduire la congestion sur le campus pour l’ensemble de la communauté universitaire, indique Jean Dubé, chercheur au Centre de recherche en aménagement et développement à l’Université Laval.

«Il est fort possible que les étudiants qui ont vécu le projet pilote aient vu une amélioration de leur temps de déplacement, mais la question entière, c’est : est-ce que les autres ont aussi vu leur temps de déplacement diminuer?» lance-t-il.

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Voir aussi : Transport, Transport en commun.

La fin de l’église St-Sacrement

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er septembre 2019 Commentaires fermés sur La fin de l’église St-Sacrement

Source : Dominique Lelièvre, Le Journal de Québec, le 1er septembre 2019

À l’aube de son centenaire, l’église du Très-Saint-Sacrement ferme ses portes de façon définitive. La fabrique n’a pas été en mesure de trouver les fonds nécessaires à sa restauration.
Le bâtiment religieux du chemin Sainte-Foy, inauguré en 1924, avait cessé ses activités pour une durée «indéterminée» à la fin juillet en raison de problèmes structurels importants révélés par un récent rapport. Il avait rapidement fallu ériger un périmètre de sécurité autour de l’immeuble et de son aire de stationnement.
Le curé Gérard Busque laissait déjà entendre que c’était peut-être la fin pour l’église, si la paroisse ne parvenait pas rapidement à trouver du financement ou un acheteur.

Ce scénario semble se confirmer, alors que la fabrique a convié les représentants des médias à un point de presse, dimanche, au sujet de la «fermeture définitive» du lieu de culte.

l’article

Nouvelle résidence pour religieux et laïques dans St-Sacrement.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Église, Patrimoine et lieux historiques.

Le retour du tramway dans les rues de Québec: inconcevable

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 août 2019 26 commentaires

Jean Guilbault
Ex-conseiller municipal, district Laurentien
Point de vue
Journal Le Soleil
1er mars 2018

Les rues de la ville de Québec étaient sillonnées par un réseau de tramway sur rails il y a plus de 100 ans et jusqu’au cours des années 40, alors qu’il fut remplacé par un réseau d’autobus. Ce fut aussi le cas pour Montréal, qui l’a remplacé vers le milieu des années 50 par des autobus et 10 ans plus tard par l’addition d’un métro se rendant même jusqu’à Longueuil.

Je me souviens, comme si c’était hier, de l’effet étonnant et soudain de l’extraordinaire fluidité de la circulation sur les rues qui étaient desservies par des tramways lors de leurs disparitions et de l’émerveillement des Montréalais au moment de l’inauguration du métro de Montréal en 1967. Montréal s’est développée à une vitesse fulgurante depuis et personne n’a remis en cause ce choix de la Ville de Montréal de se doter d’un métro. Depuis lors, plusieurs lignes se sont ajoutées et madame Plante s’est même fait élire dernièrement avec la promesse d’une autre expansion. La ligne rose.

En même temps, on nous propose à Québec de revenir 100 ans en arrière avec un tramway comme base d’un réseau de transport en commun structurant! A-t-on au moins cherché à connaître les raisons pour lesquelles les réseaux de tramway de Québec et de Montréal avaient été éradiqués de nos rues à grands frais? Il y avait d’excellentes raisons pour le faire, mais on ne semble pas intéressé à les connaître.

Investir plus d’un milliard de dollars dans un réseau de tramway d’une trentaine de kilomètres qui compliquera davantage la mobilité urbaine, au moment où notre réseau de transport en commun est très déficient, voire inexistant dans plusieurs secteurs de la périphérie de la ville incluant la desserte de l’aéroport, qu’on n’améliore pas sous le prétexte que ce n’est pas rentable, est surprenant.

Que se passera-t-il si notre Ville décidait d’installer une première ligne de tramway? Elle devra enlever deux voies de circulation sur le boulevard Laurier jusque sur Grande Allée, ou sur René-Lévesque, ou sur le chemin Ste-Foy et la rue St-Jean, ou encore sur le boulevard Charest dans la direction est-ouest et sur les rues Dorchester ou de la Couronne dans la direction nord-sud avec toutes les conséquences que cela aura sur la fluidité de la circulation, sans oublier la fermeture nécessaire du tracé choisi, pendant quelques années, pour installer les infrastructures. A-t-on pensé un instant aux entreprises, aux commerçants et à notre industrie touristique qui seront tragiquement affectés par la diminution de leur clientèle pendant de longues périodes?

Advenant que la Ville décide de construire un tramway à grande vitesse avec seulement un point de départ, d’arrivée et quelques arrêts en cours de chemin, il faudra alors maintenir un réseau d’autobus en parallèle sur les mêmes voies. Où passeront donc alors les automobiles et les véhicules de service?

Par contre si le tramway remplace l’autobus, là où il passe, il devra s’arrêter à presque tous les coins de rue pour prendre la clientèle. Alors, qu’il soit situé au centre de la rue ou sur les côtés, les gens devront inévitablement traverser la rue pour le prendre, soit à l’aller soit au retour, avec les nombreux accidents engendrés par l’impatience des usagers et des automobilistes comme c’était le cas avant qu’ils soient mis hors d’usage à Montréal. Les tramways seront dans ce cas continuellement immobilisés pour desservir la clientèle et devront circuler à de faibles vitesses ainsi que tous les autres véhicules qui devront les suivre à la même vitesse. Fini les lumières synchronisées.

Qu’adviendra-t-il aussi à chaque fois qu’il y aura un accident sur une voie de tramway, pouvant aussi impliquer un tramway? Pendant combien d’heures à chaque fois notre réseau de transport en commun sera-t-il perturbé? Devrons-nous interdire les virages à gauche partout où circulera le tramway pour réduire les risques d’accident? Il le faudrait bien, mais c’est impensable.

Enfin, quels plaisirs auraient les citoyens à attendre un tramway l’hiver à des températures pouvant aller jusqu’à -35 avec le vent ou à enjamber des bancs de neiges, à moins que la Ville multiplie les abribus à 750 000$ sur tout le parcours? A-t-on pensé à notre population vieillissante et à mobilité réduite de plus en plus importante?

Le métro, seule option

Puisqu’on semble généralement convenir que la ville de Québec a besoin d’un réseau de transport en commun structurant, il faut donc penser à autre chose. On n‘a pas le choix. La seule alternative c’est un métro.

L’installation d’un métro éliminerait presque tous les désavantages d’un tramway à un coût égal ou même inférieur à moyen et à long terme tout en étant beaucoup plus convivial et facile à installer. Sa construction dans le roc ne serait pas problématique et la circulation serait beaucoup moins perturbée. En surface, il n’y aurait que les accès à construire et beaucoup moins d’expropriation à faire. Un métro est beaucoup plus rapide et confortable tout en permettant un meilleur tracé pour desservir une plus grande clientèle. À Montréal, il roule sur pneumatique alors qu’un tramway roule sur une voie ferrée avec des roues en métal. Les clients l’attendraient à l’abri des intempéries et du froid. Le cachet de notre ville ne serait pas modifié substantiellement alors que la fluidité de la circulation serait améliorée.

Puisque la construction d’un métro est toujours entièrement assumée par les gouvernements provincial et fédéral et que son entretien est normalement à la charge de l’agglomération, la Ville ferait des économies considérables si elle avait à gérer un réseau de métro plutôt qu’un réseau de tramway, puisque les infrastructures extérieures et les tramways se dégraderont rapidement au contact des intempéries, du froid, de la neige, du sel et du soleil, contrairement à celles d’un métro à l’abri. À titre d’exemple, les rames du métro de Montréal sont en cours de remplacement après plus de 45 ans d’usage. Pendant cette même période, combien de fois aurait-il été nécessaire de réparer les infrastructures et de remplacer les rames de tramways? Deux, trois fois?

La ville de Québec se développe rapidement et sera un jour une grande ville populeuse qui nécessitera un métro de toute façon. Entreprendre maintenant ce projet, 50 ans après Montréal, apparaît donc raisonnable, puisqu’on doit la densifier correctement et que bien d’autres villes de taille comparable ont déjà un métro ou en projettent un. Faut-il rappeler que la population de la Communauté Métropolitaine de Québec se situe maintenant autour d’un million de personnes?

Cessons d’être timide et de voir petit. Nos élus devraient se souvenir de la débandade spectaculaire du parti Démocratie Québec, l’automne dernier, dont la principale promesse électorale était justement de construire un tramway.

Voir aussi : Projet - Tramway.

Véritable boum démographique et économique dans Portneuf

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 août 2019 4 commentaires

Martin Lavoie
Journal de Québec

Les municipalités de la région de Portneuf et de Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier vivent un véritable boum démographique et économique qui ne semble pas vouloir ralentir.

De 2001 à aujourd’hui, la population de Sainte-Catherine (voir tableau) a augmenté de 71 %, celle de Pont-Rouge de 37 % et celle de Donnacona de 33 %. Pendant la même période, la croissance du Québec n’a été que de 17 %.

«Ça va tellement vite, nous avons de nouveaux arrivants toutes les semaines. Depuis janvier, il y a 70 terrains vendus et 30 maisons en construction dans le secteur 9A», lance le maire de Pont-Rouge, Ghislain Langlais.

Ce dernier estime que sa municipalité pourrait atteindre le cap des 11 000 habitants d’ici deux ans.
La proximité de Québec, les terrains plus abordables, les activités et les services proposés par sa municipalité expliquent, selon lui, cet engouement. «C’est plus rapide se rendre à l’hôpital Laval à partir d’ici qu’à partir de Beauport ou de Stoneham, par exemple», dit-il.

«Depuis cinq ou six ans, ça boume pas mal», lance le maire Pierre Dolbec qui estime que Sainte-Catherine devrait atteindre le cap des 10 000 habitants avant 2026. Si la proximité de Québec joue dans cette croissance, ce n’est pas le seul élément, selon lui.

«On a un environnement extraordinaire pour les jeunes familles. Nous avons 14 parcs, une piste cyclable le long de la Jacques-Cartier, le parc du Grand-Héron, dont on répare les infrastructures depuis trois ans et probablement le plus beau parc hivernal dans la grande région de Québec», affirme-t-il.

«Depuis le début de 2018, nous avons donné 90 permis de construction. Nous avons beaucoup de nouveaux arrivants. La position de la ville à 20 minutes de Québec, les services, les terrains abordables attirent les gens», raconte le maire de Donnacona, Jean-Claude Léveillée.

Commerces et services

Cette effervescence démographique augmente aussi les demandes des consommateurs. À Donnacona, par exemple, un complexe médical et un projet commercial sont en train de voir le jour.

D’ici l’automne, la ville comptera deux microbrasseries, un nouveau restaurant, une halte routière, une boucherie et divers services médicaux. L’année 2019 devrait aussi voir la première pelletée de terre d’un complexe aquatique de 8,8 millions de dollars.

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Voir aussi : Densification, Publications & ressources Internet, Qualité et milieu de vie, Transport.

RTC: une société française obtient le contrat pour le paiement mobile

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 août 2019 Commentaires fermés sur RTC: une société française obtient le contrat pour le paiement mobile

Taïeb Moalla
Journal de Québec

La compagnie française Paragon Id a décroché un contrat de 1,4 M$ pour la mise en place du paiement mobile dans les autobus du Réseau de transport de la Capitale (RTC) d’ici la fin 2019.

L’information a été révélée mercredi soir en marge d’une rencontre du conseil d’administration du RTC. Ce contrat a été accordé à la suite d’un appel d’offres auquel plusieurs entreprises ont soumissionné. Il est d’une durée de cinq ans avec une option de renouvellement de deux ans.

La nouvelle application, qui doit être développée, s’arrimera à «Nomade temps réel». Les usagers qui utiliseront la nouvelle solution mobile devront montrer au chauffeur leur billet électronique sur leur téléphone pour le valider lors de l’embarquement dans l’autobus. Par souci d’économie, aucun scanneur ne sera installé à bord des autobus.

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3.2 Autorisation de dépenses – biens et services courants
CONSIDÉRANT le Règlement no 340 – règlement intérieur du Réseau de transport de la Capitale (RTC);
Résolution 19-59

Sur proposition de M. Patrick Voyer, appuyée par Mme Anne Corriveau, il est résolu d’autoriser une dépense, dans le cadre de l’attribution d’un contrat visant la mise en place d’une solution billettique pour appareil mobile à intervenir avec Paragon ID, d’une somme n’excédant pas 1 037 287,20 $, plus les taxes applicables, incluant une contingence de 15 % pour une période initiale de cinq (5) ans, et d’une somme n’excédant pas 422 737,54 $, plus les taxes applicables, pour l’option de renouvellement d’une période de deux (2) ans, étant entendu que tout contrat attribué, suivant une dépense autorisée en vertu de la présente résolution, sera dûment publié sur le Système électronique d’appel d’offres du gouvernement du Québec (SEAO), selon les modalités et dans les délais prescrits à la Loi sur les sociétés de transport en commun.

Adoptée à l’unanimité

Le procès-verbal au complet

Une autre information:

Extrait du procès-verbal d’une réunion du conseil d’administration du RTC tenue en juin 2019:

6.3 Mandat à la STM – exercice des 2 dernières années d’option prévues au contrat d’entretien d’achat de pièces et d’équipements de vente et perception

CONSIDÉRANT que le 18 juin 2014, par sa résolution no 14-108, le conseil d’administration du RTC mandatait la Société de transport de Montréal (STM) afin d’entreprendre, au nom du RTC et à l’occasion d’un processus d’acquisition regroupé regroupant certaines sociétés de transport du Québec, les démarches et procédures nécessaires à l’attribution d’un contrat pour la fourniture de pièces de rechange, l’entretien et le remplacement d’équipements pour le système de vente et perception (OPUS), pour une durée de trois (3) ans débutant le 1er juillet 2014, etprévoyant deux (2) périodes de deux (2) années d’option chacune (pour un total de sept (7) ans);

CONSIDÉRANT que le 31 mai 2017, par sa résolution no 17-47, le conseil d’administration duRTC mandatait la STM afin d’exercer, pour et au nom du RTC, l’exercice des deux (2) premières années d’option;
CONSIDÉRANT qu’il y a lieu de mandater la STM afin d’exercer, pour et au nom du RTC, l’exercice des deux (2) dernières années d’option;

Considérant l’article 89 de la Loi sur les sociétés de transport en commun; Résolution 19-56
Sur proposition de M. Liguori Hinse, appuyée par Mme Anne Corriveau, il est résolu :

• de mandater la Société de transport de Montréal (STM) afin d’exercer, pour et au nom du RTC, l’exercice des deux (2) dernières années d’option prévues au contrat pour la fourniture de pièces de rechange, l’entretien et le remplacement d’équipements pour le système de vente et perception (OPUS), et ce, du 1er juillet 2019 au 30 juin 2021;

• d’’autoriser une dépense maximale de 1 028 000 $ dans le cadre de ces années d’option, incluant les taxes nettes applicables.

Adoptée à l’unanimité

Voir aussi : Transport en commun.

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