Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Planification urbaine »

Un agro-parc sur les terres des Soeurs de la Charité ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 septembre 2021 Commentaires fermés sur Un agro-parc sur les terres des Soeurs de la Charité ?

Source : Marc-André Gagnon, Journal de Québec, le 14 septembre 2021

Après s’être opposé au dézonage des terres des Sœurs de la Charité à Québec, il y a deux ans, le gouvernement Legault a déposé une offre d’achat formelle pour y développer un parc d’innovation agricole, a appris Le Journal.

Si la congrégation religieuse accepte cette proposition déposée jeudi — elle dispose de 21 jours pour le faire — le gouvernement du Québec deviendra l’unique propriétaire des 211 hectares de terres agricoles enclavées au cœur de l’arrondissement Beauport. Selon nos informations, le ministère de l’Agriculture souhaite s’inspirer de l’Espagne (Sabadell) et du Vermont (Intervale Center) pour y implanter un « agro-parc » axé sur l’autonomie alimentaire, l’enseignement, la recherche et la préservation de l’héritage historique des lieux.

Bien qu’il ait été impossible de connaître la valeur précise de l’offre, notre Bureau parlementaire a appris qu’elle correspondrait essentiellement à l’évaluation municipale.

La valeur foncière de ces terres anciennes frôlait les 30 millions $ lorsqu’elles ont été rétrocédées en décembre dernier aux Sœurs de la Charité, après l’abandon du projet de « mini-ville » de 6500 unités résidentielles, qui était porté par le promoteur Michel Dallaire, avec l’appui de l’administration Labeaume.

La réalisation de ce projet controversé, sur la table à dessin depuis 2014, passait d’abord par une modification à la vocation agricole des terres, ce que le gouvernement a toujours refusé, deux fois plutôt qu’une, au grand dam de Régis Labeaume.

la suite

Voir aussi : Arrondissement Beauport, Étalement urbain, Environnement, Nouvel urbanisme, Parc, Patrimoine et lieux historiques, Qualité et milieu de vie, S'inspirer d'ailleurs.

Rapport mensuel sur le marché de l’immobilier à Québec: août 2021

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 septembre 2021 Commentaires fermés sur Rapport mensuel sur le marché de l’immobilier à Québec: août 2021

Source

Voir aussi : Condo, Publications & ressources Internet, Résidentiel.

Comment survivre aux controverses sur le transport à Québec ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 septembre 2021 2 commentaires

Préface de Réjean Lemoine

Postfaces d’Yvon Charest et de Jérôme Landry

La grande région métropolitaine de Québec est, à certains égards, un concentré d’histoire de l’urbanisme nord-américain. Construite stratégiquement sur un promontoire rocheux, ses rues sinueuses et son développement ont d’abord été pensés à échelle humaine: il fallait marcher les rues. Plus tard, le cheval, et ensuite le tramway électrique ont amélioré le confort du transport, sans toutefois bouleverser les habitudes. Avec les années 1960 arrivent la modernité, sa folie des grandeurs et, surtout, l’essor de la voiture individuelle. Subitement, les banlieues deviennent accessibles. Des quartiers sont rayés de la carte, les grands boulevards balafrent le paysage et la ville s’étale.

Plus d’un demi-siècle plus tard, voilà qu’on se remet à rêver de tramway, de réseau structurant… et d’un pharaonique projet de tunnel reliant les centres-villes de Québec et de Lévis. Comment comprendre toutes ces options? Sont-elles contradictoires? Quelles sont les forces en présence qui tentent d’influencer le débat citoyen?

En conjugant leurs savoirs, Jean Dubé, Jean Mercier et Emiliano Scanu dressent le portrait de la situation et nous offrent certaines clés de lecture pour comprendre ce débat qui rythme la vie sociale, économique et politique de Québec depuis de nombreuses années.

Et pour tester leur analyse, deux personnalités au regard critique, Yvon Charest et Jérôme Landry, donnent leur avis sur cet essai éclairant.

Chez l’éditeur Septentrion

Voir aussi : Publications & ressources Internet, Tramway à Québec, Transport, Transport en commun.

Quartier de Vanier – Phase 1 du redéveloppement du site Fleur de Lys: des illustrations

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 août 2021 Commentaires fermés sur Quartier de Vanier – Phase 1 du redéveloppement du site Fleur de Lys: des illustrations


Un billet précédent

* Les pourparlers pour un hôtel de 250 chambres sont très avancés mais suspendus jusqu’en 2023 à cause de la pandémie

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Conférences / évènements, Les commerces de ma ville, Logement locatif ou social, Nouvel urbanisme.

Consultation Web – Stratégie nationale d’urbanisme et d’aménagement des territoires

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 août 2021 Commentaires fermés sur Consultation Web – Stratégie nationale d’urbanisme et d’aménagement des territoires

Cette consultation s’inscrit dans la grande conversation nationale que mène la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation dans le cadre des travaux d’élaboration de la Stratégie nationale d’urbanisme et d’aménagement des territoires (Stratégie). C’est l’occasion de vous exprimer sur l’avenir des territoires du Québec!

La Stratégie vise à doter le Québec d’une vision globale et cohérente qui guidera nos interventions et nos investissements en faveur de la création de milieux de vie de qualité, favorisant un sentiment d’appartenance et présentant les conditions nécessaires à un développement économique durable.

Les commentaires recueillis permettront de bonifier la réflexion et les travaux qui seront menés en vue de la rédaction la Stratégie. Sa publication est prévue au printemps 2022.

Toutes les informations

Document de consultation

Le formulaire de consultation

Voir aussi : Urbanisme.

Rapport mensuel sur le marché immobilier de Québec: juillet 2021

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 août 2021 Commentaires fermés sur Rapport mensuel sur le marché immobilier de Québec: juillet 2021

Source: JLR Solutions foncières

Voir aussi : Condo, Publications & ressources Internet, Québec La cité, Résidentiel.

Une halte pour vélo à la place d’un projet immobilier dans Sillery

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er août 2021 3 commentaires

Érik Chouinard
Radio-Canada

Alors que la Ville de Québec appuie un projet immobilier au coin du chemin Saint-Louis et de la côte de Sillery, le Conseil de quartier de Sillery et des résidents du secteur croient toujours en leur projet de halte pour vélo. La ministre de la Culture pourrait être leur dernier salut et ils ne pourront pas compter sur le soutien de la Société de développement commercial (SDC) de Maguire.

« Cette vélostation est un carrefour qui servirait avant tout à identifier le site patrimonial de Sillery qui est indiqué à nulle part et à propulser l’histoire à aujourd’hui, vante la membre du Conseil de quartier de Sillery, Mary Shee. Ce serait une des premières stations de vélo urbaines, au Québec ».

« Dans le fond, il y aurait des palissades avec de l’information sur le site patrimonial; les cimetières, les sentiers, toute l’histoire serait racontée sur ces grands panneaux », ajoute-t-elle. Mary Shee voit l’endroit comme un lieu de rassemblement pour les gens à vélo ou en transport en commun pour qu’ils puissent s’y asseoir, y laisser leur vélo et aller à pied sur l’avenue Maguire.

La halte proposée a une allure qui s’inspire largement de la station-service désaffectée qui occupe toujours le terrain, gardant les mêmes dimensions et étant dotée d’un toit qui rappelle celui qui se dressait jadis au-dessus des pompes à essence.

Une vision qui satisfait le résident du secteur et avocat, Louis-Philippe Coulombe. Je m’y rallie maintenant parce que c’est la seule bonne option qui reste devant cet état de fait et ça pourrait être un pôle intéressant pour le système de vélopartage de la Ville de Québec, souligne-t-il.

Le président de la SDCSociété de développement commercial de l’avenue Maguire, Camil Lacroix, ne voit pas d’inconvénients particuliers au plan présenté par le conseil de quartier, mais il préfèrerait voir le quartier se densifier.

« On aimerait ça avoir des condos et du locatif. C’est sûr que ça apporte plus de monde dans le coin, un peu comme les Appartements sous les bois, plus en bas de la côte de Sillery », compare-t-il, affirmant avoir vu l’effet que ce complexe d’appartements a eu sur l’achalandage dans les commerces de l’avenue.

Un projet immobilier mal aimé

Le président de la SDCSociété de développement commercial ne sent toutefois pas le besoin de se prononcer sur la forme que prend l’immeuble à logements. Notre but, ce n’est pas de dire si c’est une belle bâtisse ou non, nous c’est d’avoir plus de densité, alors notre vision s’arrête là, reconnaît-il.

Parmi les résidents, ce projet immobilier de trois étages appuyé par la Ville est toutefois loin de faire l’unanimité. Le problème c’est que le site patrimonial et protégé se trouve derrière le lot et non pas devant. C’est ce volet derrière qui en pâtit, qui en prend pour son rhume avec ce gros volume, déclare Louis-Philippe Coulombe.

La Ville de son côté est prête à aller de l’avant. Le 5 juillet, elle a adopté une modification réglementaire du programme particulier d’urbanisme (PPU). La prochaine étape est la modification du zonage.

Une fois que le zonage sera en vigueur, le promoteur pourra faire ses demandes de permis pour construire. Mais dans ses demandes de permis, il devra solliciter l’avis de la Commission d’urbanisme de conservation de Québec (CUCQ) et de la ministre de la Culture, indique Louis-Philippe Coulombe. Ce sont ces deux instances qui auront le dernier mot.

Les derniers recours

Le résident ajoute que le site patrimonial de Sillery a la même valeur juridique que le Vieux-Québec et qu’il mérite donc les mêmes protections.

On ne va pas dans le Vieux-Québec pour voir une vieille maison ou un château, on y va pour voir son environnement. Si on commence à faire des immeubles énormes à condos, n’ayant pas en tête l’environnement, on perd la valeur patrimoniale, assure-t-il.

Le site patrimonial de Sillery est aussi important que celui du Vieux-Québec, alors il faut le faire connaître, plaide Mary Shee.

Les deux s’en remettent à la ministre de la Culture, Nathalie Roy qui, comme la CUCQCommission d’urbanisme de conservation de Québec, a le rôle de se prononcer sur l’existence et la forme de l’immeuble.

Est-ce qu’on continue avec des blocs ou on fait quelque chose pour les gens de Québec? C’est à la ministre de décider si on fait quelque chose pour demain ou si on reste avec quelque chose de complètement immense qui va bloquer les percées visuelles et tout, pose la membre du conseil de quartier.

Même si le projet immobilier n’obtient pas l’approbation ministérielle, pour que le projet de halte pour vélo voie le jour, il faudrait que la Ville de Québec prenne possession du terrain.

Nous y croyons toujours. Il faut aller vers demain. Ce dont je parle présentement, c’est ce qu’il va y avoir dans 10 ou 20 ans un peu partout à Québec. Une station vélo ça va être le futur, s’avance Mary Shee.

l’article

Un billet précédent

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Commercial, Logement locatif ou social, Urbanisme.

Qu’adviendra-t-il du vieil édifice du marchand de vaisselle Renaud et cie de la rue Saint-Paul ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 juillet 2021 1 commentaire

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

Un projet résidentiel d’une quarantaine de logements, dans la rue Saint-Paul du Vieux-Port de Québec, est embourbé «dans les sables mouvants administratifs», déplore le promoteur Yves Doyon, président du Groupe Norplex. Pendant ce temps, l’édifice de «bonne» valeur patrimoniale, qui a longtemps abrité le commerce de vaisselle Renaud et cie, se dégrade.

Le bâtiment de bonne dimension affiche les adresses 80 et 82, rue Saint-Paul. Voisin de l’École du Barreau, il est greffé à des entrepôts faisant face à la rue Quai Saint-André, en bordure du bassin Louise.

«On veut restaurer cet îlot, avec les entrepôts qui sont de l’autre côté», explique l’homme d’affaires, au cours d’un échange téléphonique avec Le Soleil. «C’est un projet qu’on travaille depuis plusieurs années.»

Norplex a acquis cette propriété commerciale en 2015. Depuis les années 1930, elle appartenait à la famille Rondeau, dont les générations successives ont exploité le commerce Renaud et cie.

«Dès qu’on a acheté l’immeuble, on était prêt à faire un projet», soutient Yves Doyon. «On est en demande de permis depuis 5 ans. On est prêt à construire. […] On parle d’habitation. On veut ajouter des résidents dans le secteur.»

Selon la dernière mouture des plans déposés, la façade ancienne de la rue Saint-Paul serait restaurée. Le reste de la structure érigée vers 1903, ainsi que les hangars de la rue Quai Saint-André, seraient démontés pour faire de la place à la nouvelle construction avec stationnement souterrain.

Le rez-de-chaussée sur Saint-Paul demeurerait commercial. Le reste du futur bâtiment serait aménagé en appartements ou copropriétés. «On est en mesure d’amener une quarantaine d’unités de résidence dans cet immeuble.» Il évalue son investissement à «au moins une quinzaine de millions».

Blocage ?

Le promoteur immobilier a toutefois l’impression que les instances gouvernementales freinent la transformation des vieux bâtiments du quartier. Notamment le ministère de la Culture, qui doit approuver tous les projets immobiliers dans le site historique du Vieux-Québec. «Il y a une résistance à ce qu’il se produise des choses. […] On se sent complètement bloqué.»

«Les fonctionnaires à la Ville sont intéressés à voir les choses avancer», évalue-t-il. Mais il perçoit une résistance au palier gouvernemental supérieur. «Tout est sur le neutre avec le ministère de la Culture.»

Yves Doyon n’est pas le premier investisseur à tenir ce discours au cours d’un entretien avec Le Soleil. Sur la rue Saint-Paul, le promoteur Nicolas Paradis dénonce l’intransigeance de l’État qui n’apprécie pas sa vision pour trois immeubles. Un peu plus loin, sur Saint-Vallier Est, Synchro immobilier se sent aussi lésé.

À l’abandon

Tandis que les visions des fonctionnaires et des promoteurs s’affrontent, les bâtiments anciens dépérissent. M. Doyon convient que le 80-82, rue Saint-Paul «a l’air à l’abandon». Il affirme aussi que l’intérieur n’est plus récupérable.

La Ville de Québec semble du même avis. Dans le rôle d’évaluation municipal, la valeur du bâtiment est fixée à 100 $. Le terrain, par contre, vaudrait 709 900$.

+

LA VILLE ACCOMMODANTE

La Ville de Québec s’affiche favorable au projet de construction de Norplex sur la rue Saint-Paul. Elle est prête à modifier sa réglementation afin de l’autoriser.

«Le propriétaire promoteur du 80-82, rue Saint-Paul souhaite procéder à d’importants travaux de restauration du bâtiment existant et agrandir ce dernier du côté de la rue Quai Saint-André à la suite de la démolition des anciens hangars attenants de ce côté de la propriété», lit-on dans un document officiel récent.

«Les travaux prévus visent la consolidation de ce bâtiment qui possède une valeur patrimoniale importante afin d’assurer sa conservation. De plus, sa transformation ainsi que son agrandissement permettront de renforcir le cadre bâti de ce milieu urbanisé depuis plusieurs siècles. La fonction résidentielle contribuera également au dynamisme et à l’animation du milieu dans l’objectif d’attirer de nouveaux résidents dans le Vieux-Québec.»

«Ce projet est d’intérêt public puisqu’il permet la conservation d’un bâtiment patrimonial et la consolidation du cadre bâti du secteur en plus de contribuer à l’atteinte de l’objectif d’attirer de nouveaux résidents.»

Zone inondable

Le problème, c’est que ce terrain se trouve en zone inondable. Et que le Schéma d’aménagement de la Ville ainsi que les normes gouvernementales québécoises interdisent la construction en zone inondable.

Il est toutefois possible d’obtenir une dérogation. Dans ce dossier, la Ville juge que ce serait opportun. Elle propose donc au ministère des Affaires municipales de modifier le Schéma d’aménagement du territoire pour que Norplex puisse aller de l’avant.

La suite

Un billet précédent en novembre 2020 avec illustrations du projet.

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Condo, Logement locatif ou social, Urbanisme.

Pôle urbain Wilfrid-Hamel–Laurentienne : pour un développement plus vert et accessible du secteur

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 juin 2021 Commentaires fermés sur Pôle urbain Wilfrid-Hamel–Laurentienne : pour un développement plus vert et accessible du secteur

La Ville de Québec dévoile aujourd’hui la version finale de sa Vision d’aménagement pour le pôle urbain Wilfrid-Hamel–Laurentienne afin de valoriser le paysage d’entrée de la ville et de dynamiser le secteur. La diversification des usages et la densification résidentielle sur les sites stratégiques et le long des artères, comme le boulevard Wilfrid-Hamel, sont souhaitées par la construction de nouvelles habitations de types variés. La Ville tient à profiter des projets émergents de promoteurs privés afin de se doter d’une vision lui permettant de mieux encadrer le développement et le réaménagement du secteur.

« Rappelons que le cœur de la transformation du pôle urbain passe inévitablement par la conversion de l’autoroute Laurentienne, a rappelé M. Régis Labeaume, maire de Québec. Nous venons donc réaffirmer aujourd’hui notre volonté de créer un réel boulevard urbain dans le secteur. Nous sommes évidemment ouverts à un scénario plus ambitieux porté par le ministère des Transports. Par ailleurs, les citoyens souhaitent des espaces plus verts et circuler librement entre les quartiers jusqu’ici difficilement accessibles, et ce, quel que soit leur mode de déplacement. »

Une bonification de la version préliminaire

La Ville a lancé une démarche de participation publique en février 2019 et une version préliminaire de la Vision a été présentée en octobre 2020. Les citoyens ont pu se prononcer et la version finale a été bonifiée afin de tenir compte de leurs commentaires.

Quelques ajustements sont apportés dans la version finale, dont les suivants :

· préciser l’offre résidentielle souhaitée afin de répondre à des besoins variés :
– types de constructions à privilégier (formes et types de logements);
– développement résidentiel selon les principes énoncés dans la Vision de l’habitation,
incluant l’offre de logements abordables;
– offre adaptée aux familles (entrée indépendante aux logements, façade en retrait de la rue, espaces extérieurs appropriables, proximité des services répondant à leurs besoins, etc.);
· détailler les hauteurs permises et les règles pour baliser la construction de plus grande hauteur afin de maintenir des composantes à l’échelle humaine le long des rues et des espaces publics, tout en assurant un développement équilibré sur l’ensemble du territoire;
· préciser le développement souhaité pour le secteur compris au sud du boulevard Wilfrid-Hamel afin d’intégrer une nouvelle offre résidentielle variée et de désenclaver les abords de la rivière pour en faciliter l’accès pour tous;
· en plus de soutenir la mise en place du transport en commun, diminuer les exigences quant au nombre minimal de places de stationnement;
· ajouter des axes de déplacements actifs pour reconnecter les quartiers;
· ajouter de nombreuses illustrations permettant de mieux visualiser les intentions pour le développement des sites stratégiques et l’aménagement des espaces publics connexes.

Un verdissement important

La version finale de la Vision d’aménagement présente aussi la stratégie de verdissement envisagée ainsi que les actions à privilégier pour :
· créer une trame verte associée aux axes de déplacements actifs de manière à relier les parcs et les espaces verts entre eux;
· préciser les intentions en ce qui concerne le réaménagement des voies de circulation, ainsi que leur verdissement;
· saisir toutes les occasions d’acquisitions de terrains afin de créer de nouveaux espaces de détente, des parcs et des places publiques;
· profiter de chaque intervention réalisée dans les voies publiques afin de bonifier le verdissement et de dépasser la cible minimale de canopée déterminée pour chaque quartier identifié.

Un parc urbain plus grand

Dans ce secteur, il est toujours prévu d’agrandir le parc Victoria à même l’actuel site de la centrale de police, lorsque celle-ci sera relocalisée. Dans l’objectif d’accroître la qualité de vie des résidants du quartier de Saint-Roch, plusieurs interventions sont envisagées afin de :
· permettre une meilleure connexion et une plus grande ouverture sur le quartier de Saint-Roch;
· mieux structurer les différentes zones d’activités du parc en y ajoutant des espaces de détente et de l’agriculture urbaine;
· repenser, au besoin, les cheminements de déplacements actifs qui desservent le parc;
· bonifier considérablement le verdissement, puisque l’agrandissement du parc Victoria représente à lui seul une augmentation de 1 % de la canopée pour le quartier de Saint-Roch.

Le communiqué

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Densification, Logement locatif ou social, Transport.

Reportage photo sur Pointe-aux-Lièvres

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 13 juin 2021 Commentaires fermés sur Reportage photo sur Pointe-aux-Lièvres

Suite à la démolition d’anciens bâtiments industriels, la construction du projet Le Viridi a débuté à cet endroit.

Tout juste de l’autre côté sud de la rue Lee, quelques bâtiments de commerces abandonnées subsistent mais semblent voués à une démolition prochaine.

Le Lièvre est terminé. Il y a onze mois, j’avais fait un billet sur ce projet.

Tout juste de l’autre côté de la rue du Cardinal-Maurice-Roy, le projet Ilot St-Charles a débuté.

Le bâtiment de service de Pointe-aux-Lièvres est presque terminé.

La passerelle qui va permettre un accès plus facile et rapide aux gens et aux familles qui habitent Limoilou au parc de la Pointe-aux-Lièvres est bien avancée.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Roch, Écoquartier, Reportages photo.