Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Densification »

Une nouvelle tour de 15 étages dans Lebourgneuf

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 février 2021 2 commentaires

Source : Jean-Michel Genois-Gagnon, Le Journal de Québec (15 février 2021)

Le groupe montréalais Brivia poursuit son expansion dans la région de Québec et il construira une nouvelle tour résidentielle de 15 étages dans le secteur Lebourgneuf. Un chantier de près de 70 M$. Le nouvel immeuble sera voisin du projet de condos locatifs LB9, qui était également piloté en partenariat par le Groupe Brivia. En fait, il s’agit de la phase 2 de cet ensemble résidentiel.

La seconde tour, construite aussi à proximité de l’autoroute Laurentienne, comptera 218 appartements, des studios, des 2 1⁄2, des 3 1⁄2, des 4 1⁄2 et des 5 1⁄2. Si tout va bien, les premiers locataires devraient pouvoir y aménager à la fin 2022. La première pelletée de terre a été réalisée lundi.

«Il y a une demande très forte à Québec pour des logements locatifs. On aime beaucoup ce marché», a avancé au Journal Vincent Kou, vice-président du développement corporatif et de la croissance chez Groupe Brivia.

Quant à la troisième phase de LB9, le promoteur espère commencer les travaux en 2023. «On s’attend à un projet similaire à la phase deux», dit M. Kou. «L’investissement devrait être aussi de 70 M$», poursuit-il.

La direction prévoit effectuer d’autres annonces pour la région de Québec, au cours des prochaines semaines, notamment l’acquisition d’un terrain et un autre ensemble immobilier.

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Voir aussi : Arrondissement Les Rivières, Densification.

Les portraits de la densification

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 13 janvier 2021 Commentaires fermés sur Les portraits de la densification

Oui dans ma cour

Nos voisinages se transforment et ce n’est pas nouveau. Ces transformations tendent à s’accélérer, pour plusieurs bonnes raisons. Partout au Québec, tous les jours, l’architecture se réinvente, de nouveaux voisins et voisines emménagent. Et ces changements peuvent être positifs pour tous.

Avec les portraits de la densification, découvrez les nouveaux voisins et leur histoire, de même que de nouveaux bâtiments habilement intégrés aux quartiers.

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Voir aussi : Art de vivre en ville, Densification.

Favoriser l’acceptabilité sociale & contrer le «pas dans ma cour»

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 31 décembre 2020 Commentaires fermés sur Favoriser l’acceptabilité sociale & contrer le «pas dans ma cour»

La contestation populaire (NIMBY) aux États-Unis est la cause #1 limitant l’expansion immobilière des projets multifamiliaux, la situation étant semblable au Canada et autres pays démocratiques. Ce cours vise la familiarisation des divers initiateurs et/ou intervenants de projets urbains ou controversés aux nouvelles approches de gestion des risques liés à la contestation populaire. Il vise à leur donner les méthodes et outils afin d’arriver à concrétiser leurs projets, tout en se garantissant à la fois la maximisation du potentiel de ces derniers et l’adhésion de la population.


Type de formation: Formation en ligne sur la plateforme Zoom. Activité de formation continue. Une attestation de participation sera remise après la formation. Admissible pour la formation continue OAQ.

Durée: 9h00 – 12h30 (3,5 heures)

Le site internet

Voir aussi : Conférences / évènements, Densification, Environnement, Publications & ressources Internet.

Labeaume propose de la hauteur sur la 1ère avenue

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 décembre 2020 11 commentaires

Source : Stéphanie Martin, Journal de Québec, le 10 décembre 2020

Le maire de Québec croit qu’il faudra construire plus haut que trois étages, sur la 1re Avenue dans Limoilou, et que le passage du tramway est l’occasion, pour les résidents, d’avoir un débat sur cette question.

Régis Labeaume s’exprimait jeudi devant les membres de l’Institut de développement urbain (IDU) sur divers sujets qui touchent sa vision de l’aménagement de la ville. Il a bien sûr été question du projet de tramway de 3,3 G$. Le directeur régional de l’IDU, Stéphane Dion, a demandé: «comment la Ville peut[-elle] s’assurer que le réflexe “pas dans ma cour” n’empêchera pas le projet de 3 milliards de se réaliser» dans Limoilou?

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Densification.

Secteur Chaudière : développement résidentiel et commercial, TOD et conservation de milieux naturels

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 octobre 2020 13 commentaires

Québec, le 29 octobre 2020 – La Ville de Québec a présenté aujourd’hui la version préliminaire de sa Vision d’aménagement pour le secteur Chaudière. Ce territoire est appelé à se développer rapidement et la Ville souhaite encadrer la construction d’habitations, de commerces et d’entreprises de haute technologie, en plus de conserver des milieux naturels et d’améliorer les déplacements actifs dans le secteur et vers les quartiers voisins.

En juin 2020, la Ville a lancé une démarche de participation publique afin de soutenir le développement de ce secteur d’importance bénéficiant de grands espaces où tout est à définir, en plus de profiter de l’arrivée du réseau structurant de transport en commun.

Réponse à un besoin de logements

La Ville veut favoriser le développement résidentiel dans le secteur Chaudière afin de répondre à la demande associée à la croissance démographique anticipée. Entre 2021 et 2031, le nombre de logements à construire pour répondre à l’arrivée des nouveaux ménages attendus sur le territoire de la ville de Québec est estimé
à 11 850.

Durant cette période, en comptant sur les lotissements autorisés, la construction sur les terrains vacants et l’insertion de logements dans les quartiers déjà construits, 8 510 logements pourront être construits sur l’ensemble du territoire. Il manquerait donc 3 340 logements pour répondre à la demande.

« La construction de 4 210 logements additionnels dans le secteur Chaudière permettra de venir combler les manques à gagner en matière d’habitation d’ici les dix prochaines années, a annoncé M. Régis Labeaume, maire de Québec. Les terrains étant vacants sur cette partie du territoire, la construction peut donc se faire à court terme. En priorisant l’élaboration de cette vision, nous souhaitons concevoir un environnement réfléchi et cohérent, qui tient compte du développement du transport en commun. »

Un milieu de vie axé sur le transport en commun

Dans ce secteur, la Ville souhaite créer des environnements de type Transit Oriented Development (TOD) qui peut être traduit par « développement orienté vers le transport en commun ». Un TOD vise à créer un milieu de vie dynamique entièrement pensé autour d’une station de transport en commun, ce qui est particulièrement souhaité aux abords du futur terminus Le Gendre et de la station Chaudière, à l’extrémité ouest du tracé du tramway.

Déjà implanté dans plusieurs grandes villes, on y trouve généralement une concentration de logements, de services, de commerces, de bureaux et de places publiques, tous accessibles à pied et qui s’organisent autour d’une station de transport en commun.

(…)

Démarche consultative : activités à venir

Les personnes intéressées à s’exprimer sur la version préliminaire de la Vision d’aménagement pour le secteur Chaudière sont invitées à participer aux activités suivantes :

Séance d’information en ligne. (Zoom). Jeudi 19 novembre 2020, à 19 h

Consultation écrite : commentaires ou dépôt de mémoires. (Plateforme de participation publique). Du 19 novembre 2020 au 8 janvier 2021

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Autour du terminus du tramway: le pôle Chaudière pour combler le manque de terrains Stéphanie Martin (Journal de Québec). Un extrait: « Puisque les terres des Sœurs de la Charité ne peuvent accueillir des maisons, la Ville de Québec a besoin du développement autour du terminus du tramway, près du IKEA, pour accueillir ses futurs résidents sans causer d’étalement urbain. La Ville de Québec compte énormément sur cette «petite ville» où 9000 résidents et employés vivront et travailleront quotidiennement. «Si on ne fait pas le développement, on va manquer de place», laisse tomber le maire de Québec, Régis Labeaume. »

Voir aussi : Arrondissement Ste-Foy / Sillery / Cap-Rouge, Écoquartier, Étalement urbain, Commercial, Densification, Environnement, Qualité et milieu de vie, Résidentiel, Urbanisme.

Les citoyens peuvent dès maintenant profiter de sept nouvelles rues partagées

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 juillet 2020 Commentaires fermés sur Les citoyens peuvent dès maintenant profiter de sept nouvelles rues partagées

Québec, le 3 juillet 2020 – La Ville de Québec est heureuse de dévoiler les premières rues partagées implantées pour la saison estivale, dont la rue Raoul-Jobin, dans le quartier Saint-Sauveur, sur le tronçon situé entre les rues de l’Aqueduc et de Carillon.

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Voici la liste des rues partagées implantées actuellement :

113e Rue; Entre Avenue Saint-Grégoire et Cul-de-sac

3e Avenue Est: Entre 47e Rue Est et 5e Avenue Est

Rue Hélène-Boullé: Entre Lien cyclable du collège Saint-Stanislas et Rue Rochette

Impasse Marie-GuyarT: Entre Rue des Dames-Ursulines et Cul-de-sac

Rue Raoul-Jobin: Entre Rue de l’Aqueduc et Rue de Carillon

Rue Saint-Gabriel Entre Rue de Claire-Fontaine et Côte Sainte-Geneviève

Trait-carré Est/Ouest: Au nord du boulevard Louis XIV

Les rues partagées permettent une cohabitation harmonieuse sur la voie publique entre les piétons, les cyclistes et les automobilistes. La vitesse y est limitée à 20 km/h et le stationnement demeure permis selon les conditions habituelles.

Le communiqué

Voir aussi : Art de vivre en ville, Densification, Environnement, Nouvel urbanisme.

La pandémie va-t-elle remettre en cause la densité urbaine?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 avril 2020 1 commentaire

François Grenier
Magazine 100º

À l’heure où la plupart des pays peinent à aplatir la courbe de contamination à la COVID-19, certains se demandent si cette pandémie ne va pas à jamais transformer le visage de nos villes. Au point même, parfois, de mettre au banc des accusés la densité de leur population. Or, rien n’est moins certain.

Au cours de son histoire, l’humanité a été frappée par de nombreuses épidémies et plus récemment par des pandémies. Plusieurs de ces sombres épisodes ont durablement marqué les esprits et parfois entraîné des changements majeurs dans l’aménagement des infrastructures urbaines.

Les épidémies de choléra, par exemple, qui ont frappé Londres au milieu du 19e siècle, offrent l’un des cas les plus célèbres de transformation en profondeur d’une ville. Après avoir découvert que l’agent infectieux se propageait dans l’eau, on a entrepris de colossaux travaux d’ingénierie afin de reconfigurer entièrement le réseau d’égouts, ce qui a entraîné l’élimination de la maladie.

L’une des leçons intéressantes du cas de Londres, c’est que, une fois compris le mode de propagation d’une maladie, il est ensuite possible de prendre des mesures – ici des travaux pour protéger les puits d’eau potable – afin de se prémunir contre sa menace. Si bien que, aujourd’hui, Londres n’a jamais été plus dense, ni plus populeuse.

Dans le cas qui nous occupe, et nous préoccupe, on pourra bien sûr objecter que le mode de propagation de la COVID-19 est très différent de celui du choléra. Soit. Toutefois, les mesures de distanciation sociale préconisées pour freiner la progression de la maladie ne permettent pas de conclure que la densité de population dans une ville représente fatalement un facteur d’aggravation1.

« Lorsqu’on analyse froidement la situation, explique Christian Savard, directeur général de Vivre en Ville, on constate que la densité n’est pas nécessairement responsable de la propagation du coronavirus. Si c’était le cas, Hong Kong, l’une des villes les plus densément peuplées au monde, aurait dû être durement touchée par la COVID-19. Or, même si elle a été parmi les premières à être contaminée, elle a rapidement réussi à contenir la contagion. »

Un constat qui, paradoxalement, se vérifie aussi à New York, pourtant de loin le principal foyer d’infection aux États-Unis. En effet, toutes proportions gardées, ce ne sont pas les quartiers les plus denses de la ville qui sont les plus touchés. Autrement dit, bien d’autres facteurs conditionnent la propagation du virus, parmi lesquels certains n’hésitent pas à inclure l’aménagement et la forme bâtie.

Bien plus que la densité, c’est le caractère cosmopolite de New York qui explique le nombre de cas de la COVID-19. « Au Moyen Âge, les villes portuaires, parce qu’elles étaient ouvertes sur le monde, explique Christian Savard, étaient les portes d’entrée des épidémies. Aujourd’hui, ce sont les grandes villes, avec leurs aéroports internationaux. »

La pandémie que nous vivons a clairement pris de court les autorités publiques partout à travers la planète. Pourtant, elle était attendue, voire annoncée. Les épidémiologistes ne pouvaient pas prédire quand elle surviendrait, mais ils nous avaient prévenus que toutes les conditions étaient actuellement réunies pour que cela se produise. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un coup d’œil sur la liste des virus émergents qui sont apparus au cours des dernières décennies, de la fièvre de Marburg (1967) jusqu’à l’Ebola (2014) en passant par le V.I.H. (1981) ou le SRAS (2002).

Tous ces virus sont d’origine animale et ont réussi, à la suite de mutations, à franchir la barrière des espèces pour infecter les humains. L’un des premiers facteurs en cause, c’est la destruction accélérée des écosystèmes, notamment celle des forêts tropicales souvent effectuée de manière clandestine. Cela occasionne la multiplication des contacts entre humains et animaux sauvages, entre autres le braconnage, et donc les chances pour un virus de se propager dans les populations humaines.

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Voir aussi : Densification.

Limoilou: Une mobilisation citoyenne qui aboutit à une collaboration fructueuse

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 novembre 2019 1 commentaire

Oui Dans Ma Cour

En janvier 2018, un projet de tour de 18 étages sur le site d’une église à Québec avait suscité une forte opposition citoyenne. Comme annoncé récemment, une nouvelle proposition a été soumise à la population le 20 novembre 2019 dans le cadre d’une séance de consultation publique organisée par le conseil de quartier du Vieux-Limoilou. Cette nouvelle mouture, fortement influencée par la collaboration entre le promoteur ACERO et les citoyens regroupés au sein d’Action Limoilou, a été nettement mieux accueillie.

La hauteur, principal irritant de la première mouture, a été réduite à 7 étages. Le nombre de logements passe quant à lui de 103 à 92, au profit de plus grandes unités. Il s’agit donc d’une refonte complète du projet de remplacement de l’église Saint-François-d’Assise, située dans le quartier Limoilou à Québec.

Le premier projet, présenté en amont des démarches réglementaires, avait suscité une véritable levée de boucliers et mené les citoyens à s’investir dans la création d’un nouveau regroupement, Action Limoilou. Cette fois, la séance de consultation publique a plutôt permis à de nombreux citoyens de saluer l’écoute du promoteur et les efforts consentis pour réviser son projet en fonction de leurs préoccupations. Benoit Raymond, président d’ACERO, a quant à lui profité d’une prise de parole en fin de séance pour souligner la collaboration du regroupement citoyen, qualifiée d’exemplaire. Cette collaboration a notamment permis d’orienter les concepteurs vers une gradation des hauteurs et l’intégration de maisons de ville sur un des côtés de l’immeuble, une évolution dont il s’est dit particulièrement fier.

Un changement de zonage accepté, avec une nuance

Portant principalement sur les usages et les hauteurs autorisés, le changement de zonage proposé pour le nouveau projet a donc été bien accueilli par la quarantaine de personnes présentes, même si des préoccupations subsistaient notamment en matière de préservation du patrimoine ou d’impacts sur la circulation.

La consultation a également permis à certains citoyens de manifester des inquiétudes quant à l’impact du changement de zonage sur les autres terrains de la zone concernée qui comprend un ancien presbytère occupé par un organisme communautaire, une résidence, et un centre communautaire.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Densification, Logement locatif ou social.

Terres des Sœurs de la Charité: Groupe Dallaire croit toujours à son projet à Beauport

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 novembre 2019 5 commentaires

Jean-Michel Genois Gagnon
Journal de Québec

Groupe Dallaire croit toujours à l’importance de son développement sur les terres agricoles des Sœurs de la Charité et le promoteur va continuer à faire ses devoirs. La semaine dernière, le ministère des Affaires municipales a rejeté la dernière version du Schéma d’aménagement de l’agglomération de Québec qui prévoyait le démontage d’une partie des terres agricoles. «Honnêtement, nous ne nous attendions pas à cette décision. Nous avions l’impression qu’il y aurait une nouvelle étape de franchie. Il faut maintenant relever nos manches et recommencer», indique au Journal le président du Groupe Dallaire, Michel Dallaire.

Ce dernier prévoit s’asseoir au cours des prochains jours avec les Sœurs de la Charité pour discuter du projet. Il n’écarte pas la possibilité de dévoiler prochainement les détails à la population de son développement sur ces terres de Beauport.

Le lendemain du refus du Schéma d’aménagement, la Ville de Québec a confirmé qu’elle renonçait à inclure les terres agricoles dans sa prochaine demande. Bien qu’elle croit toujours au projet du Groupe Dallaire, elle préfère mettre cette requête sur la glace afin que les autres dossiers avancent.

Philanthropique

Selon le Groupe Dallaire, il est toujours pertinent de développer ces terrains. La direction rappelle qu’il s’agit «d’un projet philanthropique», dont les profits de la vente d’unités iront à différentes œuvres caritatives. En 2014, cela devait représenter un chèque d’environ 150 millions $.

«La réalité, c’est qu’il y a des besoins de construction et il n’y a pas beaucoup de terrains. On peut dire qu’on va densifier et que les gens vont aller dans des tours, mais dans la vraie vie, cela ne marche pas comme ça. Si nous ne développons pas de nouveaux sites, les développements vont se faire dans les secteurs en périphérie de Québec», avance le président.

«Projet plus vert»

«On vise toujours un projet plus vert. Nous avons travaillé sur un concept de mini-villages qui tournent autour de l’agriculture urbaine», poursuit M. Dallaire, ajoutant qu’il analyse aussi la possibilité d’utiliser l’énergie solaire pour les résidences.

En 2014, lors du dévoilement du projet, le promoteur immobilier souhaitait construire environ 6500 unités d’habitation incluant des maisons de ville et en rangée, des condos et des appartements. Des espaces commerciaux, une école et un centre communautaire étaient également dans les plans.

M. Dallaire espérait livrer les premières unités d’ici 2030.

Par ailleurs, Groupe Dallaire se dit ouvert à répondre aux nouvelles demandes du ministère des Affaires municipales et de l’Habitation, notamment concernant la présentation du projet à la Commission de protection du territoire agricole du Québec afin d’obtenir son autorisation.

Les terres agricoles de Beauport sont la propriété à parts égales de la Fondation Famille Jules-Dallaire et des Sœurs de la Charité. La société en commandite Terre d’Espérance a déboursé 39 millions $ pour faire l’acquisition du site.

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Voir aussi : Agriculture urbaine, Arrondissement Beauport, Densification, Résidentiel.

Autoroute Laurentienne, boulevard urbain, Place Fleur de Lys et autres sujets

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 octobre 2019 2 commentaires

François Bourque
Le Soleil

(…)

Au plan urbain, la démolition annoncée du vieux Colisée est plutôt une bonne nouvelle.

Il y a quelques années encore, j’aurais craint que la Ville récupère l’espace pour agrandir le stationnement. Il est aujourd’hui permis d’espérer qu’on lui trouvera un meilleur usage.

Le maire Labeaume a d’ailleurs évoqué ces jours derniers l’intérêt de promoteurs pour ce terrain.

On pourrait imaginer une nouvelle rue qui passerait à la porte du Grand Marché, côté est, offrant la possibilité d’une façade sur rue à de futurs immeubles à construire sur le site du Colisée.

Le site d’ExpoCité y perdrait un peu en superficie, mais y gagnerait en qualité urbaine et en vitalité.

À l’époque où elle plaidait pour la construction d’un nouvel amphithéâtre, l’administration Labeaume faisait miroiter l’important développement immobilier qui allait suivre. Et les taxes qui en résulteraient.

Le raisonnement était un peu court. L’expérience nord-américaine montre que construire un nouveau stade n’a pas un effet automatique sur le développement du voisinage.

D’autres conditions doivent y être et des investissements publics sont généralement nécessaires pour rendre le secteur attrayant pour des développeurs.

Il aura fallu plus de vingt ans avant de voir des grues autour du Centre Bell à Montréal. Le marché immobilier n’était pas prêt avant.

(…)

On ne le voyait pas venir au début, mais l’objectif est aujourd’hui de déborder du site d’ExpoCité et de créer un tout nouveau quartier pouvant assurer le lien entre Limoilou, Saint-Roch, Saint-Sauveur et Vanier.

Cette vision est tributaire de la transformation de l’autoroute Laurentienne en boulevard urbain. On parle du tronçon entre la rue Soumande, au nord de Fleur de Lys et la rue de la Croix-Rouge, près du parc Victoria.

L’idée de transformer ce tronçon est dans l’air depuis quelques décennies, encouragée par des architectes, urbanistes et universitaires et groupes de citoyens. La Ville de Québec y est favorable, mais la décision appartient au ministère des Transports (MTQ) où un «dossier d’opportunité» est toujours à l’étude.

La valeur dominante au MTQ a longtemps été la fluidité (et la vitesse) de la circulation automobile. On le sent aujourd’hui plus ouvert à d’autres enjeux d’urbanisme, mais le réflexe de l’autoroute, encouragé par des radios privées, reste difficile à briser.

Le MTQ est conscient du «prix politique» qu’il lui faut payer chaque fois qu’il renonce à un kilomètre d’autoroute.

L’autre «pièce maîtresse» de ce nouveau quartier, liée à la première, est la transformation du centre commercial Fleur de Lys.

Les propriétaires William et Jonathan Trudel souhaitent faire éclater le modèle déclinant de la galerie marchande entourée de stationnements de surface.

(…)

Le promoteur Jonathan Trudel en a fait une tournée avec l’architecte de Québec Érick Rivard pour recenser les meilleures pratiques et repérer les erreurs à éviter.

M. Trudel a aussi rencontré des groupes d’étudiants en design urbain venus lui soumettre des scénarios pour Fleur de Lys. Des idées très «intéressantes», a-t-il perçu.

(…)

La Ville de Québec, qui a mené une consultation publique l’hiver dernier sur l’avenir de ce secteur, devrait faire connaître ses orientations au début 2020. Il est envisagé un nouveau programme particulier d’urbanisme (PPU) pour ce secteur, ce qui mettrait le projet à l’abri de toute contestation référendaire.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Art de vivre en ville, Commercial, Densification, Tramway à Québec, Transport, Transport en commun.