François Bourque
Le Soleil
CHRONIQUE / Le succès d’estime et de fréquentation de la promenade Samuel-De Champlain ne se dément pas.
La marche était haute pour le nouveau tronçon compris entre les côtes de Sillery et Gilmour, mais toutes les promesses ont été tenues et davantage.
Depuis le début juillet, la station de la Plage suscite admiration, plaisir et fierté. Et juste de savoir Montréal un peu jalouse ajoute à notre plaisir et à nos ego.
J’ajoute ma voix au concert des éloges.
La Commission de la capitale nationale du Québec (CCNQ) et les concepteurs de Daoust Lestage ont une fois encore tapé dans le mille.
Ont su saisir le «génie du lieu» pour faire revivre l’effervescence de l’ancienne plage de l’anse au Foulon.
Tout y est. Le spectacle du fleuve, le rythme, l’élégance retrouvée des premières phases de la promenade, magnifiés ici par une offre de services judicieuse : piscine, jeux d’eau, sable, mobilier, toilettes, cabines, douches, zones d’ombre et d’abri, offre de restauration, premiers soins, propreté, sécurité. Tous ces petits et grands détails qui font la réussite d’un espace public.
(…)
Mais pour les difficultés d’accès et la congestion, il est difficile de plaider la surprise.
Lors des consultations du BAPE sur la phase III de la promenade, en 2013, plusieurs groupes et citoyens avaient déploré le peu d’intérêt de la CCNQ pour le transport en commun.
Une «erreur monumentale», avait dénoncé le Conseil régional de l’environnement (CRÉ). Une fois que l’habitude d’accéder à un lieu en auto est prise, il est difficile de s’en départir.
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